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La First Lego League arrive en France

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L'étape française de la compétition robotique FIRST LEGO League approche à grand pas. Organisé dans plus de 60 pays, ce challenge rassemble plus de 200 000 jeunes entre 9 et 16 ans et a pour objectif de susciter l’intérêt des jeunes filles et garçons pour les sciences et la technologie. Le Challenge FLL incite les jeunes à penser comme des scientifiques et des ingénieurs. Une problématique est soumise aux élèves qu'ils vont tenter de résoudre pendant leur année scolaire à l'aide des robots Lego Mindstorms. Compétition First Lego League à l'EPFL

Des robots pour faire face aux catastrophes naturelles

Cette année, le thème des épreuves est de savoir maîtriser les catastrophes naturelles à partir de kits Lego Mindstorms. Pour cela, chaque équipe construira et programmera un robot autonome afin de résoudre une série de missions sur un terrain rempli d'obstacles. Au travers de cette aventure, les jeunes participants développeront de nombreuses compétences de réflexion, de travail en équipe, de partage de savoir... Tournoi First Lego League avec des robots Mindstorms Chaque équipe sera notée aussi bien sur sa technique que sur son aptitude créative et ses qualités humaines (esprit d'équipe).

Le robot Lego Mindstorm

Tout ce que l'équipe apporte avec elle doit être fait entièrement d'éléments LEGO d'origine. Il n'y a aucune restriction sur la quantité de pièces LEGO de type non électrique, à l'exception des moteurs à remonter ou des moteurs à friction qui ne sont pas autorisés (les pneumatiques sont autorisés). Pour mettre tous les participants sur un même pied d'égalité, les éléments électriques utilisés doivent être obligatoirement de type LEGO MINDSTORMS (version RCX, NXT ou NXT 2.0) et respecter les quantités suivantes :
  • 1 seule brique intelligente (RCX ou NXT). Aucun autre moyen de commande (contrôleur) n’est autorisé.
  • Aucune limite sur le nombre de capteurs de contact, de couleur, de rotation ou d’ultrasons utilisés. Ils doivent être construits par LEGO MINDSTORMS.
  • Un maximum de 3 moteurs Mindstorms (uniquement) est autorisé
Enfin, le robot doit être programmé à l'aide du software LEGO MINDSTORMS NXT, LEGO MINDSTORMS Robotics Invention System (RIS) ou RoboLab. First Lego League avec robots Mindstorms en France

Critères d'inscription à la First Lego League

Pour s’inscrire, une équipe doit compter de 5 à 10 membres, qui auront tous entre 9 et 16 ans lors de la compétition. L'équipe a besoin d'un coach de plus de 18 ans pour l'aider à s'organiser. Les équipes peuvent aussi faire appel à des "mentors" qui apporteront des compétences particulières lors de certaines phases de la préparation (parler en public, programmer, etc.). Et bien sûr, pour participer il faut posséder un robot LEGO MINDSTORMS. Deux évènements qualificatifs en France : à Meudon, le 15 février 2014 et à Nevers le 5 avril prochain. La finale aura lieu à Nevers le 6 avril 2014. C'est l'association Médio Sciences Environnement qui organise la compétition FLL pour la France. Si vous souhaitez avoir plus d'informations sur le tournoi n'hésitez pas à faire un tour sur leur site. Vous y trouverez le règlement complet du tournoi ainsi que des informations utiles à connaître pour le jour J. Quelques photos de l'édition 2013 suisse de la First Lego League : L'édition suisse de la First Lego League 2013 Compétition de Lego Mindstorms en Suisse Challenge Lego Mindstorms à l'EPFL de Lausanne First Lego League Crédit photos : BSC8

Le UK donne enfin plus de détails sur son drone de combat Taranis

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Après l'annonce la semaine dernière d'un accord pour une coopération militaire franco-britannique dans le domaine des drones de combat, le Royaume-Uni vient de fournir quelques détails supplémentaires sur sa campagne d'essais en vol réalisée avec le démonstrateur UCAV Taranis l'an dernier. L'armée de l'air britannique ainsi que BAE Systems, le constructeur, étaient restés discrets jusqu'à aujourd'hui. La première sortie de l'appareil a été réalisée le 10 août 2013 et aura duré 15 minutes. Une deuxième a eu lieu quelques jours après, le 17 août. Le directeur général de BAE Systems, Nigel Whitehead, a affirmé ce matin lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Londres que le vol s'était passé comme prévu et que les objectifs avaient été atteints. Néanmoins, il a souhaité ne pas révéler l'endroit exact des tests ainsi que le nombre total de vols effectués. Nigel Whitehead a bien voulu précisé que depuis le premier essai de cet été de nombreux autres vols ont été effectués, dont un au cours duquel le Taranis est resté en vol pendant une heure. Le Taranis est toujours resté dans le silence du MoD britannique. On en sait très peu et encore moins sur ses capacités furtives. Le programme Taranis officiellement dévoilé en juillet 2010 est estimé à 185 millions de livres, soit moitié moins que le nEUROn de Dassault Aviation.

Aspirateur robot LG : même pas peur du vide !

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La robotique nous réserve parfois des moments insolites, comme ce test effectué par le coréen LG sur ses aspirateurs robots. Il les a soumis à l'épreuve du vide en allant jusqu'à les percher au sommet d'un gratte-ciel pour démontrer l'efficacité des capteurs installés sous le robot. Une belle publicité pour la marque LG qui essaye de rattraper son robot sur le fabricant américain iRobot. Il s'agit d'une sortie en hauteur pour le robot aspirateur Roboking, qui n'est plus tout jeune puisqu'il est sorti en 2011. Vous pouvez lire une présentation sur le site kelrobot.fr. Robot aspirateur testé sur un gratte-ciel Tout ce que l'on sait c'est qu'il est équipé de capteurs ultra performants qui lui évitent de plonger dans le vide, même lorsqu'il s'approche du bord à vive allure. LG a voulu pousser le vice encore plus loin et faisant s'affronter deux Roboking entre eux dans un match de foot hautement périlleux. Sensations fortes assurées ! Aspirateur robot capteur de vide Au cours d'un second test (vidéo ci-dessous), LG a perché son robot en haut d'une grue, sur une plaque métallique étroite, suspendue à cent mètres au-dessus du sol et l'a fait bosser. Tranquille, sans même lui verser une prime de risque ! L'affaire ne nous dit pas si le robot a bien fait son boulot c'est-à-dire, aspirer la poussière. En fin de compte, c'est cela qu'on lui demande de faire et de le faire bien ! Robot aspirateur perché en haut d'une grue

Prothèse bionique : un homme amputé retrouve le sens du toucher

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Une personne amputée du bras gauche a réussi à retrouver le sens du toucher grâce à une prothèse reliée à ses nerfs périphériques. Ce membre bionique au stade de prototype est développé conjointement par des scientifiques suisses, italiens et allemands. Un pas de plus vers des solutions fiables pour les personnes dites augmentées. Dennis Aabo Sørensen, 36 ans, est un homme heureux : grâce aux chercheurs de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne en Suisse et à la Scuola Superiore Sant’Anna de Pise en Italie, et dans le cadre d'un projet européen LifeHand 2, il est désormais capable de se saisir d'objets de manière tout à fait naturelle. Prothèse bionique de la main développé par des suisses italiens allemands Comme Jan Scheuermann et Nigel Ackland, tous deux amputés et ayant subi une greffe de main bionique, Dennis possède maintenant un système sensoriel artificiel relié aux nerfs périphériques du haut de son bras gauche, qui lui permet de moduler la force avec laquelle il saisit des objets, ou identifier leur forme et leur consistance.
J’ai pu ressentir des sensations que je n’avais plus ressenties depuis neuf ans, témoigne Dennis. La réponse sensorielle de la prothèse était vraiment incroyable. Lorsque je soulevais un objet, je pouvais sentir s’il était doux ou dur, rond ou carré.
Retrouver le sens du toucher avec une main artificielle

Traduire le signal électrique en impulsion nerveuse

Silvestro Micera et son groupe de recherche ont équipé leur main artificielle de capteurs qui réagissent à la tension de tendons artificiels. Le système transforme en courant électrique les informations émises lorsque le patient manipule un objet. En soi, les signaux électriques ne constituent pas une information que le système nerveux peut interpréter. Pour les convertir, les chercheurs ont mis au point une série d’algorithmes. Une fois traduits en un langage analogue aux impulsions nerveuses, les signaux peuvent être transmis aux quatre électrodes greffées sur les nerfs périphériques du bras du patient. Le sens du toucher est rétabli.
C’est la première fois que nous parvenons à rétablir une perception sensorielle en temps réel avec un membre artificiel, explique Silvestro Micera.
Nous craignions qu’après neuf ans la sensibilité des nerfs de Dennis ne soit trop réduite», commente Stanisa Raspopovic, premier auteur et chercheur à l’EPFL et à la SSSA. Des inquiétudes finalement balayées avec le succès des tests à Rome.
Prothèse bionique à l'EPFL de lausanne Développées par le groupe de recherche de Thomas Stieglitz à l’université de Freiburg (Allemagne), des électrodes ultra-minces et précises permettent de transmettre efficacement les signaux électriques au système nerveux. Le chercheur allemand a dirigé de nombreuses recherches préliminaires, afin de s’assurer que les électrodes continueraient de fonctionner une fois greffées au patient, tout particulièrement après la repousse du tissu cicatriciel. Les électrodes étaient conçues pour être implantées de manière transversale dans les nerfs périphériques – une première mondiale.

Le premier membre artificiel pourvu d’un système de perception sensorielle

Le prototype marque les premiers pas vers la réalisation d’une main bionique complète, capable de restituer non seulement les fonctions de base, mais aussi les sensations. Pour autant, il faudra encore patienter quelques années avant que la technologie ne soit disponible pour les personnes amputées. A l’avenir, il s’agira de miniaturiser les composants électroniques et de les intégrer à la prothèse. Enfin, les scientifiques comptent affiner leur dispositif sensoriel, afin d’atteindre une meilleure résolution du toucher, et pour que le patient puisse ressentir les mouvements des doigts avec plus de précision. Conformément à la législation sur les essais cliniques, la prothèse ainsi que les électrodes lui ont été retirées au bout d’un mois. Il a donc retrouvé sa prothèse artificielle traditionnelle peu précise, qu'il doit constamment surveiller afin d'éviter d'écraser les objets qu'il manipule. Prothèse bionique à l'EPFL de lausanne source

Drones : la SNCF débute les tests de surveillance

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La SNCF a entamé cette semaine la première expérience de surveillance de son réseau ferroviaire par un drone civil près de Lavaur (Tarn), à l’est de Toulouse. Elle utilise un appareil conçu par l'entreprise Delair-Tech, sur lequel a été monté une caméra thermique infrarouge permettant de surveiller les rails de nuit. Une première en France : le drone DT-18 modifié pour voler en pleine autonomie dans l'espace aérien civil français (réglementé par la DGAC) a effectué son premier test en vol avec succès ce mardi 4 février. Pendant trois heures il a survolé un tronçon de dix sept kilomètres sur la ligne Toulouse-Castres. Le futur drone de la SNCF pourrait rentrer en service dès 2015. Les drones de Delair-Tech pour la surveillance nocturne Conçu par la start-up toulousaine Delair-Tech, l'engin sans pilote mesure environ 1 mètre s'envergure pour moins de 2 kilos, et permet une surveillance discrète des voies de jour comme de nuit avec ses capteurs d'imagerie thermique (FLIR).
Nous avons dû adapter notre système aux exigences de l'Autorité de l'aviation civile française (DGAC) pour des vols la nuit, et nous coordonner avec les autorités locales afin de créer un espace aérien particulier, explique Bastien Mancini, responsable des opérations chez Delair-Tech.
La start-up a été créée en 2011 par quatre ingénieurs issus des industries pétrolière et aéronautique. Elle conçoit des appareils sans pilote pour des applications de surveillance de gazoducs, autoroutes, voies fluviales ou encore de sites industriels. L'entreprise triplera en 2014 son nombre de commandes par rapport à 2013 : 100 appareils ont déjà été commandés. Drone DT-18 avec caméra infrarouge La SNCF est convaincue de l'efficacité et du bénéfice économique qu'elle peut tirer de l'usage des drones. En plus de la détection des vols de câbles, elle a prévu d'y avoir recours pour inspecter l'état de 28.000 ponts et viaducs ou surveiller 10.000 parois rocheuses et remblais susceptibles de menacer ses installations. Site de Delair-Tech

Un compagnon volant pour la nouvelle Renault

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Le constructeur Renault vient de dévoiler un nouveau concept de voiture lors du salon de l'auto à New Delhi en Inde. Ce n'est pas la voiture Kwid qui nous intéresse en elle-même mais le mini drone volant qu'elle embarque dans son toit. Il permettra au conducteur d'avoir un aperçu aérien du trafic ou trouver une place libre pour se garer. Le concept Kwid comprend un véhicule de type SUV avec un moteur hybride 1,2 litre 120 chevaux et d'un compagnon sans pilote, un quadricoptère miniature équipé d'une caméra, téléopérable en mode manuel ou en pilotage automatique. Le SUV de Renault avec un drone pour filmer Le conducteur ou le passager (c'est quand même plus prudent) peut le piloter à partir d'une tablette ou d'un smartphone et l'envoyer à la recherche d'une place de parking disponible, photographier l'état de la circulation ou encore lui demander de repérer la route à emprunter. Renault a pensé à ce concept pour le marché indien et vise une clientèle jeune, férue de nouvelles technologies. Voiture Renault avec un compagnon quadricoptere Kwid de Renault et un drone pour filmer la criculation

Dyson investit dans un centre de recherche robotique

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Dyson qui a longtemps tourné le dos aux aspirateurs robots et qui continuera de le faire pendant encore un petit moment, vient d'annoncer qu'il a investi près de 6 millions d'euros dans un centre de recherche robotique dans le très réputé Imperial College de Londres. Son objectif ? Développer des systèmes de vision pour les appareils robotisés afin qu'ils comprennent et s'adaptent mieux à leur environnement. Dyson est un fabricant d'électroménager britannique devenue célèbre grâce à ses aspirateurs sans sac. La marque avait tenté en 2001 de fabriquer un robot aspirateur mais n'est jamais parvenue à rendre son prototype suffisamment léger et abordable en termes de prix. Dyson a toujours cru en la robotique mais veut rattraper son retard en fondant un laboratoire dédié à la robotique de service. Cela fait déjà quelques années que l'entreprise participe à des travaux de recherche en collaboration avec les scientifiques de l'Imperial College. Ce sera d'ailleurs le professeur de l'Université Andrew Davison du département d'Informatique, qui dirigera ce laboratoire. Il sera en charge de développer la nouvelle génération de robots domestiques intelligents. Pour le créateur de Dyson, Sir James Dyson, aucun doute que les robots effecturont les tâches pénibles aujourd'hui effectuées par l'homme : passer l'aspirateur, laver les vitres, nettoyer son four :
Ma génération pensait que le monde serait envahi de robots en 2014. Ils sont aujourd’hui dotés de capacités mécaniques et électroniques, mais ils manquent encore de compréhension. Une fois cette dernière maîtrisée, ils nous faciliteront la vie et conduiront à des nouvelles technologies inimaginables aujourd'hui.
Au mois de janvier, Dyson avait annoncé un investissement à hauteur de 250 millions d'euros afin de doubler la taille de son centre de recherche situé à Wiltshire et embaucher plus de 3000 ingénieurs. La société n'a jamais autant investi dans son développement depuis sa création dans les années 90.

Un oeil artificiel implanté pour la première fois aux USA

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Chaque jour un pas de plus vers l'homme augmenté est fait. La semaine dernière nous avons parlé d'un ingénieur qui a fabriqué sa propore jambe bionique ou encore d'une main artificielle capable de sentir les objets. Aujourd'hui, des chirurgiens de l'Université de médecine du Michigan ont annoncé le succès de la première implantation d'yeux bioniques dans l'histoire de la médecine. Les chirurgiens américains peuvent être fiers de leur exploit. Les premiers yeux bioniques approuvés par la FDA en février dernier sont enfin fonctionnels chez un patient souffrant de rétinite pigmentaire. Pour ce faire, les scientifiques ont développé une puce à ADN qu'ils ont introduit dans les cavités occulaires du patient et qui permettra de suivre l'état de santé de l'oeil.
Nous voulions offrir cela à nos patients car il y a beaucoup de personnes atteintes de rétinite pigmentaire avancée, a déclaré Thiran Jayasundera, professeur d'ophtalmologie et de sciences visuelles au Kellogg Eye Center. Nous voulions que nos patients dans le Michigan puisse avoir avoir accès à cette technologie.
La rétinite pigmentaire est une maladie génétique de l'œil pouvant conduire à la cécité si elle n'est pas prise en compte suffisamment tôt. Une personne sur 4000 en serait atteinte aujourd'hui. Première opération d'oeil bionique réussi chez l'humain L'œil bionique développé par la société californienne Second Sight Medical Products est une technologie sans fil qui fonctionne par l'intermédiaire d'une caméra connectée à des électrodes qui stimulent les fibres nerveuses nécessaires à la perception de la lumière. Il a été baptisé Argus II.
"C'est comme si vous portiez une caméra vidéo sur vos lunettes, explique Thiran Jayasundera, cette caméra vidéo transmet les informations à une unité de traitement vidéo que vous portez à la ceinture. L'image est ensuite convertie en signaux électriques qui sont transmis à un dispositif implanté dans la rétine.
Les patients doivent se former sur l'appareil pendant une période de trois mois afin que leur cerveau s'adapte à leur nouvel oeil artificiel. Evidemment, cet oeil robotisé ne rend pas la vue à 100%, mais c'est un formidable espoir pour les personnes atteintes de troubles de la vue de savoir qu'elles pourront ne pas devenir aveugles.

Drones : la couverture des JO de Sochi par les airs

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Si vous aussi vous regardez les J.O. de Sochi vous avez dû remarquer les drones qui survolent les pistes et les installations olympiques russes. Les russes n'en sont pas encore à surveiller les gens depuis les airs, mais se servent de ces petits aéronefs sans pilote pour filmer les jeux et fournir aux chaînes TV des images d'une qualité jamais vue lors des éditions précédentes. C'est tout simplement le dispositif de broadcast le plus ambitieux jamais mis en place : les organisateurs des XXIIème Jeux olympiques d'hiver ont vu grand en déployant des drones autour des pistes de Sochi. Et ce ne sont pas les défenseurs des UAV qui vont s'en plaindre. Avec les drones et leur capteur de vision ultra puissant, les pilotes / cameramen peuvent filmer de très près les athlètes sans pour autant les déranger dans leur concentration. C'est également une solution bien plus économique que de déployer plusieurs équipes à bord d'hélicoptères. Les JO de Sochi retransmis par des drones Le calcul est vite fait : les drones utilisés à Sochi sont des octocoptères Ikarus, commercialisés par la célèbre boutique de modélisme Heliguy. L'Ikarus est équipé d'un stabilisateur d'image, le MōVI MR, qui permet de réaliser des films d'une fluidité remarquable. L'ensemble UAV + stabilisateur est destiné à un public professionnel, il est vendu aux alentours de 28.000 EUR. A comparer avec le prix d'une heure de vol en hélicoptère auquel il faut ajouter le coût de l'équipe de tournage et celui du matériel. Avec les drones, de nouveaux angles de vue sont possibles. Ces petits engins peuvent aussi bien atteindre des altitudes suffisamment hautes pour des panoramas que voler à ras du sol pour filmer des détails. Néanmoins, la retransmission en direct depuis un appareil téléguidé est un peu plus compliquée qu'un simple enregistrement. Il demande l'ajout d'un transmetteur pour diffuser en live la vidéo, ce qui rajoute un peu de poids au système, et réduit par conséquent la vitesse en vol. Les drones qui filment les Jeux Olympiques d'hiver Le pilote contrôle son drone depuis le sol à partir d'une station où s'affichent en temps réel les données de vol comme l'altitude, la vitesse, le niveau de la batterie ainsi que les images filmées. Pour l'autonomie de l'appareil la plupart des drones peuvent voler pendant une quarantaine de minutes. L'opérateur doit donc bien planifier son vol avant le décollage. Les batteries se chargent à l'électricité, bien plus facile et économique que de remplir les réservoirs d'un hélicoptère. En ce qui concerne la sécurité pour le public, encore une fois la balance penche du côté des drones. Si par malheur un crash devait se produire, il vaut mieux que ce soit un drone qu'un hélicoptère. De plus, toutes les précautions sont prises pour qu'une situation imprévue finisse pour le mieux dans le cas du drone. Au moindre problème - panne de batterie, vents trop forts, avarie quelconque - le drone retourne se poser à sa base. Dernière point à résoudre : la réglementation locale de l'espace aérien. La plupart des pays impose des restrictions pour des questions de sécurité vis à vis des autres appareils en vol. Dans les cas de la Russie, les équipes de diffusion TV aux JO de Sochi ont dû demander une autorisation à l'autorité de régulation de l'espace aérien civil et une permission au FSB, l'ex-KGB.

Des news du prochain Innorobo : exposants, halls, chiffres…

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Cette année, pour sa quatrième édition, le salon Innorobo, inaugurera un hall entièrement consacré aux innovations de la robotique industrielle en plus du hall dédié à la robotique de service. L'occasion de faire un point sur les exposants qui ont confirmé leur présence pour cette édition, qui démarrera le 18 mars prochain. En partenariat avec le SYMOP (Syndicat des machines et technologies de production), ce hall sera dédié aux innovations de la robotique industrielle, outil productif devenu stratégique pour de nombreuses ETI et PME en France et en Europe. Des exposants de renom ont déjà confirmé leur présence dans ce nouveau hall. Ainsi le GROUPE GORGÉ (Eca robotics, Cimlec, Commercy Robotics et Tenwhil), le fabricant japonais de robots industriels FANUC, le groupe international STÄUBLI, le concepteur SILEANE, le laboratoire de recherche en communication et cybernétique Ircyyn, mais également d’autres comme L’AGGLOMERATION DE ST QUENTIN, SCHUNK ou encore RB3D ou BA SYSTEMES proposeront aux visiteurs de découvrir leurs dernières innovations et projets. Voici le communiqué de presse associé :
En France, au cours de la dernière décennie, les investissements technologiques (robotisation notamment) dans notre appareil productif sont restés en deçà de ceux des pays voisins. Cette faible robotisation est un avantage aujourd’hui qu’il nous faut saisir alors qu’émerge une robotique industrielle de nouvelle génération (mobile, flexible), plus adaptée à notre tissu industriel et aux demandes des clients (personnalisation des produits, services associés,…). Les entreprises industrielles françaises, les ETI et PME en particulier, n’ont pas à attendre, contrairement à l’Allemagne ou l’Italie, l’amortissement d’investissements lourds pour adopter ces innovations qui confèrent l’avantage concurrentiel de la flexibilité à nos industriels. La robotisation « nouvelle génération » de notre appareil productif est un enjeu majeur de compétitivité. Elle permet de renouer avec la croissance, sauvegarder des emplois, prévenir les délocalisations et est un levier central dans les processus de relocalisation d’activité, programme prioritaire du gouvernement.

Le SYMOP, acteur engagé dans le développement de la filière robotique

Regroupant plus de 240 entreprises, le syndicat des machines et technologies de production est l’initiateur en 2005 de l’opération Robotcaliser : robotiser pour ne pas délocaliser ! et le porteur, depuis 2013, du projet ROBOT Start PME (dispositif d’information et sensibilisation, de diagnostic et d’accompagnement, et enfin d’aide à l’investissement pour 250 PME). Le Symop est en outre associé au déploiement du plan France Robots Initiatives au travers du volet « Machine Intelligente ». En partenariat avec le CEA List et le CETIM, il inscrit son action dans l’émergence des technologies de production de demain. De la cobotique à la collaboration entre machines en passant par la modélisation numérique des procédés de production et des opérations de conception, la robotique est une formidable opportunité de repenser l’outil de production avec le concours des parties-prenantes. À ce titre, le syndicat et ses partenaires concrétiseront leur présence au sein d’un Pôle collectif « Machine Intelligente » au cœur du hall dédié aux innovations en robotique Industrielle.

Convergence entre robotique de service et industrielle

Robotique industrielle et de service adoptent aujourd’hui des briques technologiques communes comme la mobilité mais surtout l’interface homme-machine, un postulat de base de la robotique de service. De cette convergence naissent des robots industriels « collaboratifs », plus ouverts, plus simples à programmer, en interaction avec l’homme sur le lieu de travail. La nouvelle robotique industrielle, appelée également cobotique, a ouvert de nouvelles perspectives d’utilisation des robots dans l’industrie, notamment dans les PMI et TPI. Parallèlement, la robotique de service s’inspire des atouts techniques de la robotique industrielle : maîtrise du mouvement et de la trajectoire. Les robots, industriels ou de service ne se conçoivent en effet que dans leur capacité à se déplacer et à effectuer des gestes avec une fiabilité toute… industrielle. Des idées et concepts sont posés, des échanges se développent qui permettent à chacune des deux branches de cette même « famille » de progresser. C’est naturellement que les innovations en robotique industrielletrouveront leur place au sein de la nouvelle édition d’Innorobo.

Le marché de la robotique industrielle en quelques chiffres

  • Un marché mondial estimé à $ 26 milliards.
  • Un taux d’équipement moyen mondial de 58 robots pour 10.000 employés dans l’industrie.
  • 68 aux USA, 47 en Asie et 80 pour l’Europe.
  • Entre 2005 et 2012, les ventes de robots industriels en Chine ont augmenté de 25% par an en moyenne.
  • L’industrie automobile est de loin le plus gros client de robots industriels dans le monde

Innorobo le sommet européen incontournable des robotiques et de leur innovations

Depuis 2011, Innorobo est le rendez-vous européen International de la communauté robotique et des départements de l’innovation des autres industries. En 3 ans, le sommet s’est construit une solide réputation à l’international et a vu sa fréquentation progresser de 50%. L’édition 2013 a accueilli plus de 130 exposants de 14 nationalités différentes et comptabilisé plus de 15 000 entrées professionnelles.
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Les robots de Google dans les usines Foxconn

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Foxconn est célèbre pour être le partenaire d'Apple en Chine pour l'assemblage de ses iPhone et iPad. Selon le Wall Street Journal, Foxconn et Google seraient en train de préparer les futurs centres de production du géant taiwanais avec les robots de la firme de Mountain View. Google a récemment racheté plusieurs start-ups dans la robotique et l'intelligence artificielle. Après les rachats des entreprises Boston Dynamics, Schaft ou encore DeepMind, on ne sait toujours pas clairement ce que Google compte faire de tous ses robots. Dans une interview parue dans le JDD, Laurent Alexandre explique comment Google est en train de mettre en place ce qu'il a toujours cherché à faire : créer un homme meilleur, immortel, créer l'homme augmenté. En ayant mis la main sur les nanotechnologies, la bio-ingénierie, l'informatique et la cognitique et depuis que le père du transhumanisme, Ray Kurzweil, est monté à bord du paquebot Google, l'entreprise californienne a de quoi impressionner ses concurrentes Amazon ou Microsoft. Maintenant, elle s'attaque à l'Asie en voulant robotiser les usines de la Foxconn, assembleur qui a annoncé vouloir équiper ses centres avec 1 million de robots d'ici la fin 2014 pour réduire ses coûts de fabrication et sa main d'oeuvre. Pour atteindre cet objectif d'ici la fin de l'année, Google aurait proposé au taiwanais d'implanter de nouveaux systèmes robotisés au sein de ses usines. Ces robots nouvelle génération seraient commandés par un nouveau système d'exploitation secret, un Android pour robots en quelques sortes. Andy Rubin, chef du département Robotique de Google, aurait rencontré Terry Gou, le président de Foxconn, à Taipei ces jours-ci. Pour Google ce partenariat semble être une aubaine, lui qui souhaiterait pouvoir tester ses nouveaux robots dans un contexte de production. Robotiser les usines va devenir tendance grâce à Google !

Les EAU lancent une compétition internationale autour des drones

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Les Emirats Arabes Unis viennent de lancer une compétition internationale avec une récompense de 1 million de dollars pour l'équipe qui proposera un véhicule aérien sans pilote (UAV) destiné aux services gouvernementaux du pays. Les entreprises, universités, inventeurs indépendants ou professionnels peuvent prendre part à cette grand challenge robotique. L'initiative a été annoncée par Mohammed Abdullah Al Gergawi, Ministre des Affaires du Cabinet des Ministres au courant d'un sommet gouvernementale qui vient d'avoir lieu à Dubaï . Le concours international sera géré par un groupe de spécialistes en matière de drones et de responsables gouvernementaux qui évaluera chaque proposition en fonction de son efficacité à répondre aux besoins des services gouvernementaux . Les drones devront bien évidemment respecter les normes de sécurité standard et être en mesure de couvrir une zone géographique suffisamment large pour couvrir les besoins une ville entière. Les EAU souhaitent mettre au service de leurs citoyens, des solutions rapides et efficaces grâce aux drones : les applications imaginées vont de la livraison de documents officiels, à la surveillance d'infrastructures ou de l'état du trafic. Les spécifications techniques exigées pour le concours seront publiées prochainement. En attendant, sachez que les résultats de cet appel d'offres seront connus dès le mois de mai 2014 et que le gagnant se verra remettre un chèque de 1 millions de dollars. Mohammed Abdullah Al Gergawi a déclaré que l'objectif fixé par le Sheikh Mohammed est de doter les Emirats Arabes Unis, du gouvernement le plus intelligent et le plus efficace au monde afin d'améliorer la qualité de vie de ses citoyens. Et dire que tout cela passera par les drones !

Ces robots qui préoccupent les chrétiens

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Un groupe chrétien évangélique a acheté un robot humanoïde NAO pour étudier les questions que pose la technologie à l'humanité entière. Des créationnistes de Caroline du Nord (Etats-Unis) ont souhaité se le procurer afin d'étudier la robotique du point de vue de l'éthique. NAO n'est ni chrétien, ni humain mais il va aider un groupe de créationniste américains à trouver des réponses sur eux-mêmes. Ce robot développé par la société française Aldebaran Robotics fait partie des humanoïdes les plus avancés de notre époque. Le Séminaire évangélique de la ville de Matthews, en Caroline du Nord, s'en est offert un pour 16 000 dollars.
Le fait que Jésus ait adopté une forme humaine est très important d'un point de vue chrétien, pour les valeurs de l'homme en tant qu'être holistique physique et spirituel, explique Kevin Staley, en charge de ce projet, à la revue New Scientist.
Kevin s'inquiète des avancées rapides de la robotique. Il pense qu'elle pourrait nuire aux valeurs véhiculées par le christianisme. Kevin a déjà préparé une liste de questions pour laquelle il espère trouver des réponses grâce à son nouveau compagnon NAO : "quels types de pressions sociales ces robots sont censé soulager ?", "Quel genre de nouveaux problèmes vont-ils créer ?", "Quels sont les avantages à avoir un tel robot de compagnie ?" NAO le compagnon idéal des enfants La religion s'est toujours inquiétée face aux progrès technologique : les vaccins, la transfusion sanguine, le clonage sont autant de sujets qui ont passionné l'Eglise à un moment de son histoire. Sa préoccupation principale est de savoir si ces technologies disruptives, la robotique y comprise, sont respectueuses de l'homme et ne dérangent pas l'ordre des choses. Il est vrai que certaines expériences scientifiques ont démontré que l'homme développe une certaine empathie envers les robots. Ces expériences, simplistes au premier abord, posent toutes une question fondamentale : quelle place donner aux robots dans notre société ? Dans une époque où les robots vont prendre de plus en plus de place dans nos vies, vont travailler à notre place, vont nous assister à la maison, il est important de comprendre vers quel monde on tend et quels en seront les conséquences. D'ailleurs, Google va dans ce sens, puisqu'il a décidé de créer un comité d'éthique au moment de son dernier rachat de la startup Deepmind, spécialisée dans l'intelligence artificielle. Pour l'heure, en Caroline du Nord, Kevin Staley cherche à donner un petit nom à son NAO et commence à se poser un tas d'autres questions :
"Nous entrons dans une époque où les robots seront communément acceptés comme des substituts de l'homme à différents égards. On va se poser la question du mariage pour robots. Un marché du sexe va également se créer avec l'arrivée des robots.

Epouseriez-vous un robot ? Le bonheur sous le signe de la robotique

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Epouser un robot ? Quelle drôle d'idée vous me direz. Pourtant certains l'ont fait et s'en portent très bien. Le premier mariage a eu lieu en 2009. Il a uni un jeune homme, se faisant appelé sal9000, et un personnage de jeu vidéo, Nene Anegasaki. Et il ne serait pas le seul à avoir commis cette douce folie. Nene Anegasaki est un personnage féminin dans le jeu Love Plus sur Nintendo DSi. Ils étaient mariés virtuellement dans le jeu, et le jeune homme a voulu aller encore plus loin en demandant sa main à une robote. Que les défenseurs des institutions se rassurent, leur union n'a pas été reconnu par l'état japonais. Différentes expériences scientifiques montrent à quel point les humains sont capables de s'attacher à des objets inanimés. Les enfants bien sûr, mais également les personnes adultes, et même les militaires développent des sentiments pour les robots qu'ils utilisent sur les champs de bataille. Se marier avec un robot pour être heureux S'attacher à un robot, ou à un objet, cela peut se comprendre. Mais de là à en tomber amoureux... David Levy, chercheur en intelligence artificielle et auteur du livre Love and Sex with Robots, pense qu'éprouver de l'amour pour les robots arrivera dans une quarantaine d'années, lorsque leurs capacités de reconnaissance vocale et de génération de sons paraîtront naturelles. Selon lui, quand les robots seront capables de tenir des conversations divertissantes, informatives, amoureuses, les humains commenceront sérieusement à tomber amoureux d'eux. C'est d'ailleurs le thème central du film de Spike Jonze qui sortira dans les salles en France au mois de mars. Dans "Her", le personnage principal va vivre une histoire d'amour hors du commun : Theodore Twombly tombe amoureux d'une voix féminine d'un logiciel informatique et sa vie va changer. Sans doute un film d'anticipation. Certaines personnes tombent amoureuses l'une de l'autre sans même s'être vues une seule fois, rien qu'en échangeant par internet ou par téléphone. Lorsque les intelligences artificielles seront suffisamment développées pour paraître humaines, pourquoi ne pas imaginer un monde où les hommes éprouveraient de l'amour pour les machines ? Faire l'amour avec un robot Un monde où ceux qui ont des problèmes relationnels avec les autres pourraient prétendre à l'amour en construisant une relation complice avec une IA. Certains trouveront cet idée incongrue. Pourtant, plusieurs philosophes et scientifiques voient réellement dans la technologie une source possible de bonheur.

Des robots termites qui construisent comme de véritables ouvriers

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Ces robots de l'université de Harvard sont capables de construire tous seuls des structures sans nécessiter de programmation complexe. Ils sont fabriqués à partir d'une imprimante 3D. Inspirés des comportements des termites, ces robots pourraient façonner l'avenir du secteur du BTP. Ces robots mesurent à peine vingt centimètres de long, ont une forme en demi-cercle et possèdent quatre petites roues en forme d'étoile à trois branches. Ils sont développés par Justin Werfel et son équipe dans le laboratoire d'ingénierie bio-inspirée du Wyss Institute de Harvard. Ils font partie d'un projet de recherche plus large baptisé TERMES, inspirés des termites. Ce sont des systèmes mobiles robotisés capables d'assembler des structures géométriques plus ou moins complexes, tels des insectes ouvriers. Equipés d'un microprocesseur interne et de capteurs ultrason et infrarouge pour évaluer leur position, ce sont des systèmes simples, pas cher à fabriquer (imprimés en 3D), capables de savoir en permanence où se trouvent les autres membres de l'essaim robotique. Essaim de robots qui construisent de façon autonome Afin d'arriver à leur faire construire ces structures, l'équipe de chercheurs se base sur la structure finale à atteindre pour élaborer un modèle géométrique simple que les robots répéteront jusqu'à l'aboutissement de leur construction. Prenons l'exemple d'une construction en forme de pyramide : chaque robot se basera sur le modèle de pyramide initialement communiquée par l'équipe, pour placer une brique par rapport à celles déjà positionnées. Ils sont dotés d'un comportement autonome leur permettant de repositionner une brique ailleurs si l'emplacement est déjà pris par une autre. Cette technique ouvre la voie à la conception de structures sur mesure, robustes et élaborées de façon autonome. Cette expérience confirme que la robotique en essaim offre des solutions concrètes très prometteuses, notamment dans le secteur du bâtiment. Compte tenu de leur faible coût de fabrication, ce n'est pas grave si un robot lâche en pleine construction. Il est peut être remplacé par un nouveau ou laisser les autres robots se débrouiller avec un membre en moins. Des applications concrètes pour ces robots ? Oui. La fabrication de digues, de barricades, de murs, de constructions où la présence humaine n'est pas indispensable ou n'apporte pas de valeur ajoutée ou n'est pas conseillée pour des raisons de sécurité. L'équipe a déjà construit un mur en faisant faire déplacer des sacs de riz à leurs robots. D'autres équipes scientifiques travaillent sur les robots en essaim : il y a par exemple le vol de drones en groupe par cette équipe de Zurich ou ces robots du MIT qui s'assemblent pour former des structures. Site du Wyss Institute

Un champion de tennis de table va affronter un robot

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Le champion allemand de tennis de table, Timo Boll, classé huitième mondial, affrontera le mois prochain un robot de la marque Kuka Robotics en Chine. Timo va faire partie des ambassadeurs de la marque allemande fabricante de robots industriels de précision, et contribuer au développement de son image à l'international. Le mois prochain, Timo Boll, 32 ans, va défier le robot Agilus pendant une partie de ping-pong qui s'annonce très relevée. L'Agilus est un bras robot ultra rapide et ultra précis. Il est même considéré comme le robot le plus rapide au monde, bien plus rapide que le robot guépard de l'ex-Boston Dynamics (récemment racheté par Google). Face à face entre un robot et un homme On ne veut pas décourager l'allemand, mais tous les exemples présentés sur ce site ont toujours désigné les robots vainqueurs : le robot qui gagne à tous les coups à shifumi, celui qui gagne au air hockey, au baby-foot ou encore le robot gardien de buts qui arrête les penaltys de Messi... Kuka Robotics ping pong Ce face à face aura lieu le 11 mars prochain, et sera retransmis en direct sur le net. Pour plus d'informations visitez le site kuka-timoboll.com ou regardez ce teaser qui met l'eau à la bouche. Agilus de Kuka Robotics joue au tennis de table

Un agent de sécurité robotisé pour les forces de l’ordre

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Deux étudiants américains ont développé un robot de téléprésence pour assister les forces de l'ordre dans des missions de télésurveillance et de dissuasion. Il peut patrouiller de manière autonome dans la ville. Ils l'ont baptisé Telebot mais il aurait pu s'appeler RoboCop... Telebot est un humanoïde monté sur deux roues qui mesure 1,82 mètre et pèse 34 kilos. Il a été mis au point dans le Discovery Lab de l'université de Floride. Encore au stade de prototype, ce robot sera destiné aux forces de l'ordre, et plus particulièrement aux policiers ne pouvant pas exercer pleinement leur fonction à cause d'un accident ou d'une blessure. Robocop des temps modernes : un robot de surveillance A la manière de cet agent de surveillance robotisé, le Telebot se contrôle à distance. Pour cela, son pilote doit porter sur lui un ensemble d'accessoires : un casque Oculus Rift, un gilet de contrôle, des brassard et des gants. Le casque retransmet à la personne ce que voit le robot tandis que les autres accessoires permettent de le diriger. Les gants servent à actionner les bras du robot. C'est un officier du corps des marines qui a financé le projet à hauteur de 20 000 dollars. Les prochaines étapes ? Créer la coque externe du robot et mettre au point le logiciel de commande et lui faire faire sa première sortie en milieu urbain. Site du projet Telebot

Une pilule robot révolutionnaire : exit les piqûres d’insuline !

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Mir Imran est l'inventeur d'une pilule robot qui pourrait remplacer les piqûres et autres injections de médicaments, souvent pénible pour des millions de diabétiques et autres personnes atteintes de maladies chroniques. Cette pilule révolutionnaire est en cours d'étude pré-clinique. Google Inc. finance en partie ce projet. La pilule miracle se compose d'une capsule en polymère comestible contenant de minuscules pointes creuses faites en sucre qui délivrent les médicaments dans l'intestin grêle, et ce sans aucun risque pour le patient. Une telle pilule n'aurait pas pu voir le jour il y a quelques années. Mais les progrès de la technologie et de la médecine ont permis de créer cette pilule robotique, qui n'a pas encore fait l'objet de tests sur l'homme. Il faudra encore un a deux ans avant que la FDA, l'organe fédéral américain des produits alimentaires et médicamenteux, n'approuve sa circulation sur le territoire. L'invention de Mir Imran pourrait être révolutionnaire. Si elle s'avère efficace, cette petite, cette minuscule pilule robot pourrait faire trembler un marché tout entier, celui de la pharmaceutique, qui pèse plusieurs milliards d'euros. Grâce à ce gadget des millions de personnes atteintes de diabète ou d'arthrose pourraient voir leur quotidien s'améliorer comme jamais ils n'auraient pu l'imaginer. Avec cette pilule intelligente, plus besoin de planifier de rappels pour des prises régulières de médicaments. Le robot placé à l'intérieur du corps du patient s'occupe de tout. Il fournit au corps des médicaments à base de protéines de manière autonome, sans besoin de les injecter à l'aide d'une seringue comme actuellement. Les médicaments utilisés pour traiter les maladies chroniques tels le diabète, l'ostéoporose ou la sclérose en plaques, ne peuvent être délivrés sous forme de pilules car les protéines présents dans ceux-ci seraient décomposées par les molécules acides de notre organisme. L'idée de M. Imran est un système de livraison robotique autonome, qui peut rester intacte dans l'estomac et l'intestin grêle, suffisamment longtemps pour fournir la quantité de médicaments nécessaire pour traiter le patient. C'est notre organisme, et notamment pendant le processus de digestion, qui activerait ce vecteur peptidique de manière naturelle sans avoir recours à aucune dispositif électronique. Schéma pilule robot à avaler Au fur et à mesure que le pH diminue dans l'intestin, et que donc le milieu devient plus acide, la couche externe de la pilule se dissout et fait apparaître un mini compartiment contenant de l'acide citrique et du bicarbonate de sodium. Ces deux réactifs vont se mélanger entre eux pour former du dioxyde de carbone. Ce compartiment agissant comme une soupape, le gaz formé en son intérieur va agir comme source d'énergie pour pousser vers la paroi intestinale des micro pointes faites de sucres et contenant les médicaments. Ces pointes se détachent peu à peu de la pilule et se dissolvent dans l'organisme. D'après les études pré-cliniques effectuées par Rani Therapeutics, la dernière start-up de Mir Irman, cette pilule robotisée serait aussi efficace qu'une seringue en termes d'absorption du médicament par l'organisme. Mir Imran est très confiant. Certaines compagnies pharmaceutiques ont déjà manifesté leur intérêt pour une telle invention. Cet homme d'origine indienne n'en est pas à sa première invention. Il a déposé plus de 300 brevets, fondé le laboratoire de recherche et l'incubateur InCube Labs dans la Silicone Valley, et il a créé une vingtaine de start-ups issues de la biotechnologie, dont une douzaine a été rachetée par des grands groupes type Medtronic Inc. Elle a reçu le soutien financier de Google Ventures, le fond d'investissements de Google, à hauteur de 10 millions de dollars et du business angel VentureHealth. Rappelons que Google développe en ce moment des lentilles de contact pour diabétiques... Rani Therapeutics va poursuivre ses tests en 2014 et espère passer des essais en clinique à partir de 2015. Si les tests sont positifs, la voie vers une médecine curative nouvelle génération est ouverte et des maladies encore incurables à l'heure actuelle pourraient être traitées par ce moyen.

Le Hack Machine est de retour samedi 1er mars

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Comment ? Vous ne connaissez pas encore le Hack Machine ? On vous explique : c'est un rendez-vous ouvert à tous mais en particulier pour les bidouilleurs téméraires, les artistes un peu touche-à-tout, les techniciens un peu rêveurs dans l'âme. Samedi 1er mars, tout ce petit monde se réunira pour la 3ème fois (déjà!) autour d'un atelier, pour créer, prototyper, se faire plaisir, pendant une journée, dans un lieu appelé le Art Lab, situé dans Paris. Ca vous dit ? Pour sa troisième édition (nous avions annoncé la première ici), les équipes du Artlab et des Ekluz ouvrent leurs portes et vous invitent à venir réaliser des prototypes étranges, bizarres, poétiques, ou artistiques. Ce que vous voulez, ce qui vous plaira. Voici comment se déroulera la journée :
  • 14h : ouverture des portes, chacun s’installe, seul ou à plusieurs, rassemble ses outils, se lance.
  • 14h > 20h : conception / développement / prototypage
  • 20h : apéro, démo des proto, mais ceux qui le souhaitent peuvent continuer à bricoler/bidouiller/souder/coder.
  • Note : Il est possible de venir uniquement à l'apéro, à condition de le préciser en vous inscrivant par mail.

Concernant votre projet

Il n'y a ni thème ni technique imposés. Chacun fait ce qui lui plaît, à condition de sortir de l'ordinaire et de l'utilitaire. Par exemple, lors des précédentes éditions, les participants ont prototypé : une plante qui fume, une voiture télécommandée par internet, un éventail robotisé, un lance-fléchette, un arbre aux origami-feuilles interactives... Vous aimez la bidouille et les robots ? Il est préférable de réfléchir à l’avance à votre prototype, de savoir de quelles ressources et de quelle durée vous aurez besoin pour le réaliser. Vous pouvez aussi venir finir un projet que vous êtes en train de développer ou ramener un projet déjà réalisé que vous souhaitez présenter, et continuer... Vous pouvez également venir sans idée préalable et vous lancez selon le matériel disponible et votre humeur du moment.

Concernant le matériel...

L'équipe vous encourage à apporter vos outils, vos trouvailles de récup’, votre matériel... mais une bonne motivation est déjà une excellente ressource. Le Artlab mettra à disposition certains outils et ressources :
  • stations de travail électronique (fer à souder, alimentation, multimètres...),
  • ordinateurs portables sous Linux
  • Arduinos, Raspberry Pis, BeagleBoard, BeagleBone (avec écran tactile dédié)
  • nombreux shields, raspberry pi camera...
  • capteurs (de niveau sonore, IR, ultrason, d'humidité, de luminosité, et beaucoup d'autres)
  • moteurs (servo, pas à pas, DC, d'imprimantes, de ventilateurs, de jouets...)
  • LED, strips de LED, lasers en point et en ligne…
  • matériel de bricolage (scies, perceuses...)
  • picoprojecteurs et projecteur
  • un écran de projection en film translucide déroulé sur une fenêtre donnant sur la rue
  • imprimante 3D Rapman3 (en cours de réparation), souris 3D
  • objets de récup (Playstation, laser à miroir de boîte de nuit, distributeur à pièce de bonbons, projecteur démonté, vieille radio, vieux téléphone à cadran rotatif, jouets, engrenages, moteurs, ventilateurs…)

Infos utiles à savoir

Le Hack Machine n'est pas :
  • un workshop pour débutants. Pour y participer il faut des notions de bricolage, d'électronique et/ou de programmtion.
  • un hackhaton : ce n'est pas une compétition, il y aura pas de gagnants, ni lots, ni frais d’inscription, ni copyright sur les proto.
La robotique et la bidouille pendant une journée Le Hack Machine c'est :
  • une dose d'inventivité
  • du prototypage en veux-tu en voilà
  • des rencontres enrichissantes
  • de la bonne humeur
  • un apéro en fin de journée
Les composants et matériaux du Artlab utilisés pour les prototypes restent au Artlab en fin de journée. Si le/la participant(e) souhaite garder un prototype contenant des matérieux/composants venant du Artlab, il/elle doit s'engager à remplacer les matériaux et composants utilisés. Inscrivez-vous vite. Il n'y a que 25 places. C'est gratuit ! Pour s'inscrire c'est par ici. Le Artlab, aux Ekluz, 13 rue des écluses saint martin, Paris 10 (plan) Métro Colonel Fabien M2 ou Chateau-Landon M7

Un robot avec un cerveau d’abeille

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Deux équipes de l'Université libre de Berlin et du centre Bernstein sont en train de développer un robot capable de percevoir des stimuli extérieurs et de répondre à ces influx. Un cerveau artificiel basé sur le système nerveux d'une abeille a été implanté dans le robot. Le projet Green Brain mené en parallèle au UK travaille sur ce même type d'approche. Ce robot est équipé d’un mini cerveau artificiel ayant un mode d’apprentissage simple, explique Martin Paul Nawrot. Ce dernier, professeur de neuro-informatique à l’Université libre de Berlin, est responsable de l’étude. Les scientifiques ont pris exemple sur le système nerveux des abeilles, afin de permettre au robot de relier les stimuli externes à ses propres activités. Le robot a ainsi la possibilité de s’orienter vers certains objets de couleurs et en éviter d’autres. Pour ce faire, les chercheurs ont installé une caméra sur le robot simulant la fonction d’un oeil. Cette caméra transmet ensuite les données captées au réseau de neurones artificiels placé dans le robot. Ce réseau est capable de contrôler les roues du robot, et donc ses mouvements. Au cours d’une expérience, les scientifiques ont placé le robot au milieu d’une pièce dont les murs comportaient des tâches rouges et bleues. Lorsque le robot scannait une couleur avec la caméra, un signal lumineux était déclenché par les scientifiques. Ce signal assurait une fonction de mémorisation par le robot en activant le réseau de neurones artificiels. Puis, le traitement de l’information permettait le contrôle des roues du robot, lequel avançait lorsqu’il observait la couleur rouge et reculait avec la couleur bleu. « Le robot est ainsi capable d’identifier un objet de couleur, puis de relier cette couleur à l’action désirée en quelques secondes » a déclaré Nawrot. Les chercheurs envisagent désormais d’ajouter d’autres formes d’apprentissage à ce réseau neuronal artificiel. Cette collaboration interdisciplinaire rassemble deux groupes de l’Université libre de Berlin, le groupe de recherche « Neuro-informatique » de l’Institut de biologie et le groupe « Systèmes intelligents et robotiques » de l’Institut d’informatique, ainsi que le Centre Bernstein de Berlin (à travers le projet « Insect inspired robots: towards an understanding of memory in decision making »). Depuis 2004, le Ministère fédéral de l’enseignement et de la recherche (BMBF) favorise la recherche dans les neurosciences computationnelles avec différents programmes et un financement global de 170 millions d’euros. Source
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