Quantcast
Channel: Humanoïdes
Viewing all 1675 articles
Browse latest View live

Valeo Innovation Challenge : imaginer la voiture de demain

$
0
0

humanoides_fr_valeo_innovation_challenge

Dernière ligne droite pour s'inscrire au concours Valeo Innovation Challenge. Ce rendez-vous rassemblant les élèves ingénieurs du monde entier a pour but d'imaginer les équipements qui seront intégrés aux voitures autonomes de demain. Il reste moins d'un mois aux équipes souhaitant soumettre leur projet d'équipement qui rendra, entre aujourd’hui et 2030, la voiture plus intelligente et plus intuitive. D'ici le 14 février prochain, jour de clôture des inscriptions, les candidats sont invités à envoyer leur dossier afin de tenter de faire partie des équipes finalistes. Le 15 avril 2014, un jury d'experts Valeo sélectionnera vingt équipes qui recevront alors 5.000 euros afin de réaliser un prototype fonctionnel basé sur leur projet. 300 équipes d’élèves ingénieurs issues de 40 pays et provenant de 254 universités se sont déjà inscrites sur le site dédié au concours mondial d’innovation de Valeo. Avec ce concours, Valeo entend conforter sa place parmi les leaders mondiaux en innovation automobile, activité à laquelle il dédie 10 % de son chiffre d’affaires annuel. Enfin, les trois équipes qui auront envoyé les projets les plus innovants, seront sélectionnées le 17 septembre 2014 pour présenter leur projet devant un jury présidé par Jacques Aschenbroich, Directeur Général du groupe Valeo et composé de membres de la Direction de Valeo ainsi que de personnalités éminentes du monde scientifique et du design. Ce jury distinguera l’équipe gagnante qui se verra remettre la somme de 100 000 €. Les équipes qui remporteront les deuxième et troisième prix recevront chacune la somme de 10 000 €. Grâce au « Valeo Innovation Challenge », Valeo démontre une nouvelle fois que l’innovation et la R&D sont des priorités pour le Groupe. L’innovation guide le travail de nos équipes qui, chaque jour, inventent l’automobile de demain. Pour inscrire votre équipe

Des courses de robots : une nouvelle discipline sportive ?

$
0
0

humanoides_fr_anit-robot_prosthesis_course_exosquelette

Qui n'a jamais rêvé de s'introduire dans un de ces robots mechas ou se glisser dans l'armure d'Iron Man pour participer à des combats entre robots ou des courses ? Une nouvelle discipline sportive pourrait voir le jour grâce au développement de nouveaux robots exosquelettes... Plusieurs projets de vêtement robotisé sont en cours de développement dans le monde entier. Que ce soit dans un but militaire comme l'armure TALOS américaine ou le modèle français HERCULE, ou dans un but clinique comme l'exosquelette HAL ou la prothèse motorisée d'Ekso Bionics, ces appareils sont des assistants robotisés autonomes qui rendent les humains plus forts. humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course_exosquelette_2 Parmi les créateurs de nouveaux exosquelettes il y a Jonathan Tippet, un ingénieur en biomédecine basé à Vancouver, et artiste à ses heures perdues. Jonathan est persuadé qu'un sport d'un nouveau genre va émerger dans les annés à venir : des courses pour robots pilotés par des humains. Comme il existe des courses de cyclisme, sur roller ou à cheval, on pourrait très bien imaginer qu'avec les progrès de la technologie, on puisse dans quelques temps monter à robot (comme on monte à cheval), et s'entraîner afin apprendre à le maîtriser et améliorer ses performances. Jonathan Tippet et son équipe bénévole construisent depuis trois ans l'anti-robot (comme il aime à l'appeler) Prosthesis, qui deviendra peut-être le tout premier robot pilotable pour faire la course. Perché à cinq mètres de hauteur dans une cabine, le pilote devra contrôler son robot en recherchant à la fois vitesse et équilibre de son véhicule robotisé. humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course_exosquelette_3
Je ne comprends pas qu'un championnat de robots méchas pilotables n'existe pas encore. Nous avons déjà fait des courses avec à peu près toutes les technologies mobiles existantes... Mais où sont les robots de course ?"
Jonathan Tippet a donc imaginé un prototype de robot quadrupède de 3.500 kilos qui obéit au doigt et à l'oeil. Prosthesis est une machine sportive qui ne doit faire qu'un avec le pilote, puisque son contrôle s'effectue à partir des mouvements du corps humain. Une fois harnaché au siège, le conducteur glisse ses bras et ses jambes dans la combinaison exosquelette. A l'aide de ses bras, le pilote contrôle le déplacement des membres avant du robot, et ses jambes celui des membres arrière. Chaque patte du robot possède deux articulations et peut se déplacer vers l'avant ou vers l'arrière. Afin de contrôler les huit articulations des quatre pattes, le coureur devra utiliser tout son corps. Pour rendre l'expérience de pilotage encore plus riche, le pilote ressentira physiquement l'état de sa machine ainsi que les chocs qu'elle subit grâce à un système de suspension reproduisant proportionnellement ces forces. humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course La force de chaque membre est transmise mécaniquement aux bras et aux jambes du pilote à travers l'exosquelette. Cette force sera évidemment sans danger pour l'homme, qui pourra avec un peu de pratique, sentir et mesurer la pression exercée sur chaque membre à n'importe quel instant de la course. Avec Prosthesys on pourra atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h, soit environ la vitesse d'une personne faisant un sprint. L'alimentation est 100% électrique et fournie par une batteire au Lithium-ion. Jonathan Tippet n'en est pas à son premier robot, il a déjà construit le Mondo Spider. Mais pour celui-ci, l'inventeur cherche des soutiens financiers sur la plateforme Indiegogo, bien qu'il soit accompagné par de nombreuses entreprises (Dassault Systèmes, Lenovo, ...), universités et fondations. Si l'objectif est atteint, les premiers pilotes pourront essayer le Prosthesys fin 2015 et Jonathan pourra croire un peu plus en son rêve : voir un jour un championnat d'anti-robots se créer, avec différentes catégories de robots classés selon leur taille, leur poids, leur nombre de nombre de pattes, etc. Site web humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course_exosquelette_5 humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course_exosquelette_6 humanoides_fr_anti-robot_prosthesis_course_exosquelette_4

L’ascenseur de Microsoft qui devine vos intentions

$
0
0

humanoides_fr_ascenseur_microsoft_research

Grâce aux progrès de l'intelligence artificielle, une équipe d'ingénieurs de Microsoft sont en train de mettre au point un ascenseur qui devine à quel étage l'utilisateur souhaite se rendre. Une invention qui pourrait ouvrir des perspectives d'évolution sur de nombreux autres appareils de la vie de tous les jours. Le laboratoire Microsoft Research a plus d'un projet dans les tuyaux. Après les écrans à retour de force, les sous-vêtements connectés, Microsoft semble vouloir mettre à profit ses recherches en intelligence artificielle. Eric Horvitz, directeur adjoint du Microsoft Research a participé à développer un logiciel capable d'anticiper l’avenir à partir de l’analyse de faits anciens. Avec cet ascensceur intelligent, Microsoft combine ses connaissances en logiciel et en capteurs pour assister l'homme au quotidien. Des capteurs qui scrutent l'environnement des personnes (au bureau, dans le hall de l'entrée, en salle de réunion...) pour mieux les assister par la suite. Au cours d'une interview sur la chaîne américaine Bloomberg, le directeur du Microsoft Research s'est livré à une explication de cette technologie prometteuse. Il a affirmé la volonté du groupe : dans le futur, ce ne sera plus à l'homme de dicter à l'ordinateur les actions effectuer, mais l'ordinateur qui agira spontanément à sa place. Il dévoile aussi que la recherche chez Microsoft investit majoritairement dans le domaine de l'intelligence artificielle.

Un projet d'ascenceur révolutionnaire

Nous avons mis un ensemble de capteurs face à l'ascenseur, et sans aucune programmation, juste avec un système d'intelligence artificielle qui a observé pendant trois mois ce que les gens faisaient, le système a commencé à se dire 'oh, c'est comme ça que les gens se comportent quand ils veulent entrer dans l'ascenseur', ou 'oh, et ça c'est le type de personnes qui va au troisième étage plutôt qu'au quatrième'. Après une période de douze semaines, le système d'apprentissage a été désactivé, et sans aucune programmation, notre ascenseur intelligent a été capable de deviner les intentions des gens et d'agir à leur place.
Sur la question de la vie privée, Peter Lee se veut rassurant :
Ce genre de système intelligent devrait même, à terme, être amené à comprendre de lui-même les limites à ne pas franchir
Il précise que les capteurs utilisés ne filmeront pas les usagers dans un but de reconnaissance faciale. Ce qui les intéresse ici ce sont les gestes et les comportements et non pas l'identification des visages. C'est en tout cas le discours de Microsoft... Mais la puissance de l'algorithme permettra au système de s'immiscer dans les vies et agendas des usagers :
Si votre environnement sait que vous avez parlé hier de déjeuner avec un collègue du deuxième étage, il détecte qu'il est l'heure de déjeuner et que vous vous apprêtez à quitter votre bureau en direction de l'ascenseur, ce dernier sera suffisamment intelligent pour vous amener là où vous le souhaitez, sans même avoir besoin de lui communiquer vos intentions.
Encore au stade de projet, cet ascenceur ne verra pas le jour de sitôt. Mais il permet à Microsoft Research de montrer qu'il est dans la course des solutions basées sur l'intelligence artificielle, tout comme Google ou le Watson d'IBM.

Amazon dépose un brevet sur un système de livraison révolutionnaire

$
0
0

humanoides_fr_amazon_brevet_livraison_colis_3

Quand la guerre des brevets fait rage entre les acteurs du secteur high-tech, Amazon dégaine lui aussi son invention du futur : expédier des colis avant même que la personne les ait commandé. Après la livraison de colis par drone, Amazon se lancerait dans la livraison d'anticipation ? Ce géant du e-commerce ne fait pas semblant puisqu'un brevet a été déposé, écrit le Wall Street Journal. Amazon brasse des millions de données par jour, ce qui lui permet par exemple de proposer à ses clients des articles susceptibles de les intéresser, de personnaliser les parcours utilisateurs et, dans quelques temps, de les livrer avant même qu'ils n'aient passé commande sur le site. Le géant de Seattle décrit dans le résumé du brevet "une méthode et un système pour l'expédition de colis par anticipation". Le système se basera sur une intelligence artificielle qui sera capable de calculer en avancer les intentions d'achat des consommateurs. humanoides_fr_amazon_brevet_livraison_colis_2 Sur le principe de l'ascenseur de Microsoft qui anticipe vos déplacements, le principe d'algorithme qu'a déposé Amazon se baserait sur l'analyse des comportements de millions d'utilisateurs sur le site du e-marchand. Les colis préparés par les robots de logistique d'Amazon partiraient des entrepôts en direction d'un certain secteur géographique, sans aucune adresse exacte. Cette adresse serait ensuite précisée au cours de l'acheminement du produit. Pour limiter les erreurs d'expédition, les clients pourraient se voir proposer les produits en cours d'acheminement dans leur panier afin de les inciter à les acheter. Cependant, si le paquet arrive à destination sans que le client ait validé le produit, Amazon serait prêt à l'offrir en guise de geste commercial. Le brevet a été déposé le 24 décembre 2013 par quatre ingénieurs d'Amazon : Joel R. Spiegel, Michael T. McKenna, Girish S. Lakshman, Paul G. Nordstrom. Evidemment, aucune date n'est encore précisée. humanoides_fr_amazon_brevet_livraison_colis

L’armée américaine veut remplacer ses soldats par des robots

$
0
0

humanoides_fr_soldats_us_army_reduction

Comme le concept de robot polyvalent de l'armée française, l'US Army souhaite remplacer au fur et à mesure ses soldats par des robots. Lors d'une conférence officielle, des chiffres assez surprenants ont été révélés... Lors de l'Army Aviation Symposium qui s'est tenue la semaine dernière à Arlington dans l'état de Virginie, un officier de l'armée américaine a annoncé que l'US Army va réduire ses effectifs en intégrant plus de robots dans ses rangs. Cette annonce n'est pas surprenante, compte tenu des progrès en robotique militaire, en revanche, c'est l'ampleur de la restructuration qui a surpris l'audience. humanoides_fr_soldats_us_army_reduction_3 Le Général Robert Cone a lâché une petite bombe lors de la conférence : l'armée, a t-il dit, étudie la possibilité de passer dans les années à venir de brigades composées d'environ 4.000 hommes à 3.000, et de remplacer les soldats par des robots et des plateformes sans pilote. Voici comment le Général Rone a présenté la chose :
On m'a demandé de réfléchir à faire évoluer nos forces futures vers la robotique en termes de maniabilité, et passer à un groupe de combat composé de neuf hommes. Regardez le succès de la Navy qui a réduit ses effectifs à bord de ses navires... Il y'a des fonctions de la brigade que nous pourrions automatiser avec des robots ou une combinaison entre des hommes et des véhicules sans pilote. Nous pourrions ainsi réduire le nombre de soldats et de ce fait le coût opérationnel.
Les deux tiers des coûts d'une brigade sont dédiés à la logistique et à l'appui des soldats sur le terrain. Pour l'armée, la robotique signifierait un meilleur contrôle de ses coûts, un gain en efficacité et une simplification des flux. Ces robots pourront évoluer au sol ou dans les airs et prendre la forme de véhicules sans pilote, de ">robots quadrupèdes dit mulets ou encore des minidrones de surveillance. L'US Army coupe chaque année dans ses effectifs : de 540.000 soldats ils ne seront plus que 490.000 l'an prochain et 420.000 d'ici 2019. humanoides_fr_soldats_us_army_reduction2

EXO-RACERS : le futur des sports mécaniques ?

$
0
0

humanoides_fr_exo_racer_V2_011

Nous avons évoqué cette semaine un projet de robots exosquelettes pour faire la courses. Il s'agissait d'un projet canadien. Il se trouve qu'un français a imaginé un concept similaire baptisé EXO-RACERS, des robots pilotés par l'homme tel un sport mécanique. Le projet « EXO-RACERS » est né en 2010, quand Yannick Lelogeais, ingénieur mécanique, s’est posé cette question : « Quel pourrait être le futur des sports mécaniques ? », et ce dans le cadre de son diplôme de Master en Design Industriel qu’il effectuait à Strate College (école qui voit naître beaucoup de projets autour de la robotique). Exo-Racers un concept de robots exosquelettes Loin de vouloir redessiner une nouvelle voiture de course futuriste, Yannick s’est intéressé aux nouvelles technologies qui pourraient amener de la passion, du spectacle et être une vitrine de démonstration pour des entreprises high–tech. Au début de son projet, il pensait à des courses de robots, mais il manquait un élément essentiel : un pilote ; en effet pour que le public puisse s'identifier à un héros, il faut un pilote humain, et pas nécessairement une A.I. Ainsi, c’est vers les exo-squelettes que Yannick s’est tourné, car ils sont potentiellement intéressants en termes d’applications pour des particuliers ou des entreprises, mais surtout étant basés sur le corps humain, ils permettent une plus grande variété de mouvements et donc de plus grandes possibilités de courses spectaculaires. Exo-Racers un concept de robots exosquelettes de course
Si nous regardons les courses mécaniques, telles que les 24 heures du Mans, de nouvelles générations de véhicules arrivent telles que des voitures électriques. D’ici quelques temps, avec la R&D, les batteries de ces voitures électriques développeront une quantité bien supérieure d’énergie, et la question que l’on doit se poser est de savoir si cette énergie doit être juste utilisée à faire tourner des voitures en rond ? Nous pourrions peut être l’utiliser en imaginant que ce nouveau véhicule puisse sauter, courir, glisser, etc…
Ainsi sur ces constats, Yannick a imaginé que les "EXO-RACES", des courses d'exosquelettes donc, se feraient sous la forme de circuits mélangeant des parties type circuit, mais aussi avec des franchissements d’obstacles, des sauts, … mélangeant ainsi les trajectoires de circuit, le parcours du combattant et les acrobaties des Yamakazis. Exo-Racers des robots exosquelettes rapides
Plutôt que de construire de nouveaux circuits pour ces courses, j’ai choisi de faire revenir la course dans la ville, car pendant plusieurs siècles, les jeux, le cirque, les tournois, etc. se faisaient en pleine ville. Comme les EXO-RACES sont faites pour promouvoir les exosquelettes auprès du public, il faut que la compétition ait lieu le plus près de lui, donc dans la ville.
L'EXO-RACER est donc une combinaison technique qui devrait permettre à des fabricants d’exosquelettes de mettre en avant leur technologie et leurs performances. Loin d’être l’armure d’Iron Man, l’EXO-RACER est un concentré technologique qui permet d’amplifier la force humaine pour aller un peu plus loin que ne le feraient des athlètes de haut-niveau. D’ailleurs, tous les mouvements du corps ne seront pas possibles, car il s’agit d’une machine de compétition et non d’un exosquelette entièrement fonctionnel.
J’ai présenté tout le concept des EXO-RACES lors de mon diplôme en octobre 2010, avec une forme assez basique de l’EXO-RACER. Depuis, je l’ai refait tel que sur les images, mais je n’en suis pas encore satisfait. L’EXO-RACER est trop en position « voiture » et l’image ne montre pas tout son potentiel. J’ai donc décidé de m’y mettre vraiment et d’aller plus loin dans la conception 3D. Je suis donc en train de faire une véritable étude cinématique pour parfaire la forme, et je voudrais aussi présenter par des roughs (ou esquisses), tout l’univers qui serait autour de lui en ville, dans les stands. Bref, j’ai un peu de boulot mais ça me passionne.
Exo-Racers des robots exosquelettes rapides Reste un point : la technique. Pour la partie énergie, l’EXO-RACER dispose d’une mini pile à combustible, et des moteurs brushless ultra-performants au niveau des articulations. "C’est sur ce point que j’extrapole un peu, confie-t-il, car ce ne sont que des principes, et je ne pourrai pas les quantifier en détail. Mais il faut bien rêver un peu..." En effet, Yannick nous laisse rêveurs face à ses images de bolides du futur, qui seront certainement pilotés un jour par les générations à venir. A noter que tout le concept des EXO-RACES ainsi que le modèle de l’EXO-RACER sont déposés à l’INPI.

Des capteurs aussi sensibles que des moustaches de chat

$
0
0

humanoides_fr_capteur_moustache_chat

Les nanotechnologies sont un excellent terrain de jeu pour tous les scientifiques travaillant sur les implants bioniques comme la peau, les yeux et bientôt les poils. C'est en tout cas l'objectif que s'est fixé ce groupe de chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley. L'équipe est en train de développer des capteurs sensitifs composés de nanotubes de carbone et de nanoparticules d'argent remplissant la même fonction que les moustaches chez les félins et les rongeurs. Elle avait d'ailleurs mis au point un réseau de capteurs pouvant rendre tactile tout type de surface. Ce nouveau type de capteur, en continuité du projet initial, pourrait servir à donner le sens du toucher aux robots afin qu'ils puissent se repérer convenablement dans leur environnement proche. Les nouvelles moustaches bioniques seront très sensibles et pourront répondre à des pressions de l'ordre du Pascal. capteur imitant les moustaches du chat
Les moustaches sont des capteurs pileux sensitifs permettant à certains mammifères et insectes de mesurer le vent et de se déplacer autour d'obstacles, explique Ali Javey, le leader de ce projet à Berkeley et chercheur au laboratoire des Sciences des Matériaux. Nos moustaches électroniques sont constituées de fibres élastiques avec un revêtement conducteur composé de nanotubes et de nanoparticules. Lors des tests, ces moustaches étaient dix fois plus sensibles à la pression que les autres capteurs capacitifs ou résistifs.
La sensibilité à la pression et la résistivité électrique du revêtement composite peuvent être réglées en fonction de la concentration en carbone ou en argent. Le film peut ensuite être peint ou imprimé sur les fibres élastiques pour former ces e-moustaches. Le système pourra être intégré à n'importe quel robot ou objet connecté. L'équipe a procédé à une démonstration en cartographiant l'effet du vent en deux et trois dimensions. Quelles autres applications ? A l'avenir, les poils électroniques pourraient être utilisés dans la détection tactile et la cartographie d'objets environnants, et aboutir à des capteurs à porter sur soi pour mesurer le rythme cardiaque par exemple. Ali Javey présente son travail comme étant un ensemble de nouveaux capteurs tactiles très sensibles, permettant de suivre en temps réel des évènement proches de soi. Leur facilité de fabrication, leur faible encombrement ainsi que leur excellente performance devrait permettre au dispositif d'être intégré dans des applications robotiques, biologiques et en santé de la personne. A noter que ce projet a été publié dans le Proceedings of the National Academy of Sciences et qu'il a reçu le soutien financier de l'agence américaine pour la recherche militaire avancée (DARPA).

Un robot lycéen testé dans 3 écoles en France

$
0
0

humanoides_fr_robot_classe_telepresence_3

Une première ! Un robot étudiant sensé assister au cours à la place d'élèves ne pouvant s'y rendre pour des raisons de santé, sera testé dans trois écoles françaises dès la prochaine rentrée scolaire. Cette initiative particulière mais pas inédite est mise en place en collaboration entre la région Rhône-Alpes, le ministère de l'éducation et la société de Bruno Bonnell, Awabot. Le robot permettra aux élèves de suivre à distance les cours. Tel un robot pour le télétravail, l'enfant non présent dans la salle de classe pourra contrôler son robot à partir de son clavier d'ordinateur et suivre la classe comme s'il y était. Le but est de pouvoir offrir à des élèves malades ou hospitalisés le moyen de ne pas rater les cours et d'assurer leur présence en continu. un robot dans une classe de cours La Région Rhône-Alpes expérimentera cette solution d'e-learning robotisé dans trois lycées à Lyon, Saint-Etienne et Bourg-en-Bresse pendant deux ans, jusqu'à la rentrée 2016. Cette phase permettra de tester le matériel en condition réelle et apporter des améliorations à l'interface logicielle.

Le robot QB avatar de Anybots

Le robot est fabriqué par la société californienne Anybots. Nous l'avions d'ailleurs déjà aperçu dans un évènement Coca-Cola, car en effet, il s'agit d'une plateforme mobile pouvant servir à tout un tas d'applications, notamment pour de l'évènementiel, de l'accueil de musée ou encore dans le cas français, pour l'éducation. se teleporter en classe avec ce robot Il s'agit d'un robot assez basique monté sur roues, qui mesure entre 85 et 190 centimètres de haut et pèse seulement 15 kilos. Il est constitué principalement d'une tige télécospique en guise de buste, surmontée d'une tête équipée de deux caméras pour une vision stéreo, trois micros pour bien capter les sons environnants et d'un écran LCD qui retransmet en temps réel une image ou une vidéo de l'élève resté chez lui. Ce robot est peu volumineux, ce qui lui permet d'être très maniable et de pouvoir passer partout sans trop de difficultés. Toutes ces précautions ont été prises pour assurer une sécurité maximale aux personnes et aux objets autour du robot. Le robot coûte 12.600 euros pour le moment, mais devrait voir son prix baisser au fur et à mesure que les composants deviennent meilleur marché.

L'innovation dans tous ses états

Un des partenaires de ce projet n'est autre que Bruno Bonnell, chargé par le gouvernement de fédérer les entreprises françaises - petites et moyennes entreprises -, à l'univers de la robotique. 490.000 euros provenant des fonds publics ont été investis dans ce projet. Le dossier de presse précise que d'autres projets sur fonds privés ont déjà été menés aux Etats-Unis et en Russie, avec des robots de marque différente. robot de téléprésence Anybots pour vous téléporter Les parties prenantes dans ce projet espèrent stimuler l'innovation dans la région Rhônes-Alpes, fer de lance de la robotique en France, avec notamment l'organisation une fois par an du plus grand salon européen de robotique de service, le salon Innorobo. Pour rappel, il se tiendra à Lyon du 18 au 20 mars prochains. La majeure partie des fonds est destinée à développer la partie logicielle et celle-ci pourrait même à terme devenir une solution de pilotage pour le futur robot de téléprésence européen MOBISERV. awabot et anybots pour un robot lycéen

Une prothèse pneumatique souple pour la rééducation

$
0
0

exosquelette souple des muscles inférieurs de la jambe

Nous parlons souvent des solutions de rééducation, exosquelettes et prothèses robotisées, qui permettront bientôt aux personnes en difficulté de retrouver le sens de la marche. Mais l'inconvénient de ces appareils est leur rigidité, qui ne permet pas aux utilisateurs d'effectuer gestes fluides. Pour contourner ce problème, une équipe de chercheurs de différentes universités américaines a eu l'idée d'un exosquelette partiellement souple, qui permet d'augmenter sensiblement les degrés de liberté et de reproduire de manière plus naturelle la mécanique des muscles, des tendons et des ligaments du corps humain. prothèse souple avec muscles artificiels pneumatiques Un prototype d'orthèse a été créé grâce à une collaboration entre les chercheurs de l'Université de Carnegie Mellon, l'Université de Harvard, l'Université de Californie du Sud, le MIT et BioSensics, une entreprise spécialisée dans les capteurs à porte sur soi. Leur solution se compose de quatremuscles artificiels pneumatiques reliés entre eux par des câbles en acier, de capteurs hyperélastiques et d'un logiciel. Pour le moment, l'équipe s'est limitée à mettre au point un prototype pour la partie inférieure de la jambe, reproduisant les fonctions des muscles du mollet (muscle soléaire, muscle long fibulaire et muscle court fibulaire) et du tendon d'Achille. Les capteurs qui assurent la rétroaction du système sont faits d'une enveloppe plastique contenant des micro-canaux où circule un alliage métallique sous forme liquide. Ces microcanaux changent de forme quand l'enveloppe est étirée ou comprimée, changeant ainsi la résistivité du métal. Le logiciel traite le signal envoyé et lui permet de déterminer la position de la cheville, et la contrainte qui lui est appliquée. Les tests en laboratoire ont montré que la prothèse permet de déplacer la cheville d'un angle de 27 degrés, ce qui est considéré comme suffisant pour une démarche naturelle. Le prototype actuel est conçu pour les personnes souffrant de troubles du pied et de la cheville. Mais l'Institut Wyss de Harvard qui participe au projet et qui est spécialisé dans l'ingénierie bioinspirée, pense déjà à intégrer ce dispositif dans un exosquelette plus large, pouvant traiter des paralysies dans d'autres parties du corps. Le projet a encore du chemin à faire, notamment en termes de design de l'appareil, car pour l'instant peu attirant et pas pratique à porter.

Robotique : 47% des professions touchés aux USA

$
0
0

humanoides_fr_menace_emplois_hommes

47% des emplois aux Etats-Unis ont de fortes chances d'être concernés. Un économiste et un ingénieur de l'université d'Oxford ont étudié l'impact qu'auront les nouvelles technologies sur l'emploi. Basée sur des analyses statistiques, les chercheurs ont estimé la probabilité d'automatisation pour 702 professions différentes. Sur la base de leurs estimations, ils ont examiné les impacts de l'informatisation future sur le marché du travail aux États-Unis, avec pour objectif principal l'analyse du nombre et du type d'emplois qui seront touchés, en tenant compte notamment des critères de salaires et du niveau d'éducation requis pour chaque poste. Il en ressort des courbes de probabilités avec trois groupes distincts : les emplois qui seront fortement touchés, ceux moyennement et ceux qui seront légèrement épargnés par les robots. L'étude remonte à fin 2013. Elle s'intitule "Le futur de l'emploi : quel degré d'automatisation sont susceptibles d'atteindre les professions ?". Elle a été dirigée par Carl Benedikt Frey et Michael Osborne, deux Professeurs d'Oxford qui étudient les impacts de la technologie sur notre futur d'un point de vue économique et social. La conclusion du rapport est claire : 47% des postes décrits dans les nomenclatures professionnelles traditionnelles sont voués à être remplacés par des machines. Par le terme machines, comprenez, toutes forme d'automatisation que ce soit logicielle ou matérielle. Les professions concernées sont très variées allant des métiers de la comptabilité, à ceux du droit en passant par ceux dans l'industrie. Nous avions d'ailleurs dressé une liste des métiers en voie de disparition il y a peu. liste des  professions affectées par l'automatisation des process Cette nouvelle étude vient renforcer l'argument de plusieurs analystes qui affirment que les nouvelles technologies et la robotique vont bouleverser notre avenir. La rapidité du changement est telle, qu'une grande partie de la population est loin de prendre conscience du changement qui est en train de s'opérer. Quant à la classe politique, une partie est prête à l'admettre, la preuve en est le lancement des plans de relance de l'industrie par exemple, mais nombreux sont ceux qui préfèrent fermer les yeux et essouffler la machine "Travail" jusqu'au bout. L'étude précise que les postes qui rentre dans la catégorie des "postes menacés" pourraient être automatisés d'ici dix à vingt ans. Parmi cette liste, aux premières loges se retrouvent les métiers du transport et de la logistique, ainsi que ceux dans l'administration et la production manufacturière. Chose surprenante, on retrouve dans le haut de la liste, des métiers du secteur des services, secteur le plus dynamique de ces dernières décennies aux USA. métiers qui risquent de disparaître avec les robots Pour ceux qui ont peur pour leur travail, nous voudrions vous rassurer avec cette autre étude qui démontre que les talents sauront conserver leur emploi. Et surtout, pensez aux opportunités que la robotique va offrir aux futurs ingénieurs, développeurs, électroniciens, designers, ... la liste est longe !

Et si Google retirait ses robots du Darpa Robotics Challenge ?

$
0
0

humanoides_fr_schaft_google

Selon une source ayant participé à l'évènement robotique organisé par le Pentagone en décembre dernier, le DARPA Robotics Challenge, Google réfléchirait à retirer ses robots de la compétition. Une information qui, si elle est confirmée, signifierait que le géant du web confirme sa volonté de ne pas utiliser ses robots à des fins militaires. Dès l'annonce des rachats des sociétés de robotique et notamment celui concernant Boston Dynamics, le fabricant du Big Dog et de l'Atlas entre autres, Google avait annoncé que son intention ne serait pas de développer des robots à usage militaire et encore moins de recevoir un soutien financier de la part du Pentagone. Il est vrai que les intentions de Google n'étaient pas vraiment claires... En rachetant ces entreprises liées de près ou de loin au département de la Défense des États-Unis, Google s'est exposée aux critiques. Le géant du web devenait également le géant de la robotique et de ce fait devenait, comme l'écrivait le journaliste Douglas Rushkoff, une espèce de corporation diabolique aux intentions franchement suspectes.

Google veut-il se racheter aux yeux du monde ?

Après les résultats de la première manche du Darpa Robotics Challenge (DRC), les projecteurs se sont tournés vers la firme de Mountain View : sur les huit équipes qualifiées, six d'entre elles utilisent un robot humanoïde appartenant à Google. Le robot de la société nippone Schaft Inc. et le robot Atlas développé par Boston Dynamics. Pour l'Atlas, c'est très simple. Boston Dynamics avait passé un contrat de 10,8 millions de dollars avec cinq équipes afin qu'il leur fournisse une solution humanoïde pour participer au tournoi. Google a promis de s'y tenir et a donc aucune marge de manoeuvre. En ce qui concerne le robot Schaft Inc., si l'information s'avère être vraie, ce serait probablement lui qui quitterait la compétition, bien qu'il ait terminé premier lors de la phase de qualification. Google n'a pas souhaité se prononcer pour le moment, mais a confirmé à nouveau, qu'il n'ira pas chercher des nouveaux contrats auprès du secteur de la défense. Et d'ailleurs, pourquoi le ferait-il ? Après les scandales d'écoute planétaire de la NSA et les interventions militaires en Afghanistan, Google n'a pas intérêt à associer son image à une industrie de l'armement fortement critiquée par l'opinion publique. De plus, comme l'explique Brian Gerkey, PDG de la Fondation Open Source Robotics, qui a fourni des solutions logicielles pour robots lors de la DRC :
La robotique militaire ne représente tout simplement pas un marché suffisamment grand pour intéresser Google. Même les entreprises qui vendent actuellement des robots au Département de la Défense sont à la recherche d'autres marchés. Ce marché n'aura jamais besoin d'un grand nombre de robots militaires et sa taille n'est rien comparé à celle de la robotique pour grand public. iRobot, par exemple, a livré environ 5.000 robots aux forces armées des États-Unis, plus que toute autre entreprise dans le monde. Pourtant, iRobot a également vendu 8 millions de Roomba, et ses bénéfices s'appuient en grande partie sur ses différents robots domestiques, qui ont représenté en 2012 jusqu'à 82% du chiffre d'affaires de l'entreprise (contre 60% en 2011).
Google ne fait donc certainement pas ces manoeuvres pour paraître éthique aux yeux du public mais pense plutôt aux profits gigantesques que pourraient représenter une nouvelle génération de robots autonomes capables pourquoi pas de conduire votre voiture, aller au travail à votre place ou explorer l'espace.

Google acquiert DeepMind, start-up en intelligence artificielle

$
0
0

humanoides_fr_deepmind_google

Google continue de surfer sur la vague de la robotique et de l'intelligence artificielle. En rachetant la startup britannique DeepMind, spécialisée dans l'AI, le géant du web dévoile ses intentions un peu plus. L'avenir de l'entreprise est en train de se dessiner aujourd'hui. Google vient d'acquérir DeepMind Technologies pour environ 400.000 dollars. DeepMind se définit comme une startup combinant les meilleures méthodes d'apprentissage automatique et des neurosciences des systèmes pour construire des algorithmes utilisables dans la vie de tous les jours. DeepMind commercialise ses applications pour des simulations e-commerce et les jeux vidéos. DeepMind a été fondée en 2012 par Demis Hassabis, Shane Legg et Mustafa Suleyman, trois génies en informatique. Dès la première année de sa création, ils étaient déjà convoités par un autre géant du web, Facebook, mais le rachat ne se fit pas. Cette nouvelle acquisition aurait été menée en solitaire par le PDG de Google en personne, Larry Page. Google a également annoncé la création d'un Comité d'éthique une utilisation à bon escient de l'intelligence artificielle. Ceci confirme les rumeurs d'un possible retrait des robots de Google de la compétition, car étant à but militaire. Plus aucun doute : Google axe sa stratégie autour de l'intelligence artificielle, indispensable notamment pour ses applications de traduction ainsi que ses solutions de reconnaissance vocale. Après le recrutement de Ray Kurzweil, le père des théories sur la singularité technologique et la création en mai dernier d'un laboratoire baptisé Quantum Artificial Intelligence Lab en collaboration avec la NASA, Google se donne un peu plus les moyens de développer des algorithmes capables de faire des prévisions plus précises. Il s'agit pour la firme de Mountain View de sa quatrième acquisition (déjà !) depuis le début de l'année 2014 : après l'annonce le 4 janvier de la société Bitspin, qui développe des applications Android, puis le rachat de Nest Labs le 13 janvier pour 3,2 milliards de dollars et Impermium, le 15, spécialisée en cyber sécurité. Affaire à suivre...

Un drone inspiré du faucon se perche sur une branche

$
0
0

humanoides_fr_faucon

Un drone capable de se percher et de se fixer à une tige, mais pour quoi faire ? Vishwa Robotics, petite entité américaine, entend bien développer cette nouvelle famille de drones pouvant rester immobiles sur un support à des fins de photographie plus stable, de recharge de batterie ou de surveillance accrue. Quelle est l'action qui vide le plus les batteries d'un drone ? Le vol stationnaire. Pour se maintenir sur place, un engin piloté dépense un maximum d'énergie car le système fait appel à tous ses capteurs et rotors en même temps. Vishwa Robotics propose une autre solution : en modifiant quelque peu un AR.Drone, ils ont réussi à le faire s'accrocher à quelque chose de solide pour rester en attente avant un prochain envol. Depuis des années la recherche explore des moyens de percher les UAV sur une branche d'arbre ou sur un câble électrique pour allonger leur autonomie, notamment pour des applications de surveillance et de photographie de strcutures. La société basée à Brighton dans le Massachussets, s'inspire du monde animal pour fabriquer ses robots. Dans cet exemple, l'équipe d'ingénieurs s'est inspirée des griffes du faucon, en ajoutant des pattes avec des crochets au bout, qui s'ouvrent et se referment via des actionneurs. Ce système est monté sur un AR.Drone mais pourra évidemment être adapté à d'autres types d'appareils sans pilote.

Le MIT veut rendre la robotique accessible à tous

$
0
0

humanoides_fr_robots_imprimables_MIT

Un ambitieux projet de la prestigieuse école américaine de Boston, le MIT, entend rendre la robotique accessible au plus grand nombre. Comment ? En développant une technologie grand public qui permettrait à quiconque de concevoir, personnaliser et imprimer un robot en seulement quelques d'heures. L'objectif de l'équipe : concevoir une technologie qui permette à tout un chacun de fabriquer son propre robot personnalisé. Dans l'esprit des projets de robot open-source d'Intel ou cette imprimante 3D pour la maison, cette technologie disruptive pourrait véritablement introduire la robotique dans tous les foyers. la robotique pour tous par le MIT Il s'agit d'un projet sur cinq ans, intitulé An Expedition in Computing for Compiling Printable Programmable Machines, comprenez Un voyage dans l'informatique pour l'assemblage de robot imprimés programmables. Il est développé conjointement dans le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT, l'université de Pennsylvanie et l'université Harvard, et financé à hauteur de 10 millions de dollars par la National Science Foundation (NSF).
Avec ce projet de recherche nous envisageons une toute nouvelle façon de concevoir et de fabriquer les robots. Il pourrait avoir un impact profond sur la société, s'enthousiasme le Pr. Daniela Rus, responsable des équipes. Nous pensons qu'il a le potentiel pour transformer la production et démocratiser l'accès aux robots.
Produire un robot est un processus long et coûteux. Actuellement, plusieurs mois voire des années pour les plus complexes, sont nécessaires pour concevoir, produire et programmer une machine fonctionnelle. Ce projet universitaire vise à rendre accessible cette phase de production en automatisant les processus à partir de matériaux accessibles pour le grand public. Les chercheurs comptent se baser sur les dernières techniques d'impression 3D et d'outils d'aide à la programmation. Ils espèrent créer une plateforme de développement qui permette à une personne de sélectionner un robot à partir d'une bibliothèque de modèles, le personnaliser et l'imprimer. En moins de 24 heures, le robot est assemblé, programmé et prêt à l'emploi. En simplifiant le processus de fabrication de ces appareils intelligents, la robotique pourrait accélérer encore plus sa progression dans tous les secteurs d'activité. des robots open source et imprimés en 3D L'équipe se concentre actuellement sur le développement d'un langage simple et d'une interface logicielle intuitive pour la programmation et le contrôle des robots. Elle a développé trois prototypes pour ses tests, un biorobot insecte utilisable pour l'exploration de zones polluées, une nageoire de poisson ainsi qu'une pince de préhension pour les personnes ayant des difficultés pour attraper des objets. Site du laboratoire

Des robots made in Congo font la circulation à Kinshasa

$
0
0

humanoides_fr_robot_circulation_routiere

La liste des applications pour robots s'allonge. Après notre récent article sur les probabilités qu'un robot remplace un humain dans certaines professions, voici que la société Women Technology a mis un point un robot capable de réguler la circulation dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa. Deux robots ont été installés à des carrefours stratégiques. Avouez qu'il est bien plus rock qu'un agent de police à chasuble jaune fluo ! Avec ses lunettes de soleil et ses diodes clignotantes ce nouveau robot sera dédié à la régulation de la circulation routière de Kinshasa. L'Afrique a décidemment envie de ne pas laisser passer le train des opportunités offertes par les technologies dites disruptives !

Conducteurs, vous pouvez laisser le passage aux piétons

La consigne n’émane pas d’un policier mais de la voix électrique d’un des deux robots routiers de Kinshasa, que le promoteur, une femme d’affaires ingénieur, rêve d’exporter à l’étranger. La machine haute de 2,50 m vient de replier un bras et de lever l’autre dans un jeu de lumières vertes et rouges. Son manège fait désormais partie du quotidien à Limete, quartier populaire de la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, où le robot arrête le flux des voitures sur le boulevard Lumumba, large artère chargée de la capitale congolaise. Robot agent de la circulation
Ça c’est notre première génération de robot, on a commencé avec ça, explique Thérèse Inza, présidente de Women Technology, l’association qui construit ces machines, le robot est juste là pour sécuriser le passage des piétons afin d’éviter les accidents, fréquents dans une ville connue pour sa circulation frénétique.
Le robot de Limete a été mis en service en juin 2013. Son frère plus évolué est en place depuis le mois d’octobre à un carrefour devant le Parlement, où il assure la tâche du « roulage »: les policiers chargés d’assurer la circulation dans la mégalopole kinoise, où les feux tricolores sont encore rares. Placé au milieu du croisement sous le panneau solaire qui lui donne son autonomie, il pivote son buste dont le plastron passe du vert au rouge et lève ses bras comme le ferait un agent pour bloquer une voie et laisser passer les voitures sur l’autre.
Un robot qui est en train de faire la sécurité routière et la régulation routière c’est vraiment Made in Congo, assure Mme Inza. Nous devons vendre notre intelligence dans d’autres pays, de l’Afrique centrale comme d’ailleurs, pourquoi pas, aux États-Unis, en Europe ou en Asie ?
Au départ, Woman Technology a été fondée pour offrir des débouchés aux femmes congolaises titulaires d’un diplôme d’ingénieur, mais avec ses robots, Mme Inza rêve de créer des emplois dans tous le pays, avec le soutien de partenaires financiers. Les créatures de sa petite équipe (sept personnes, quatre hommes et trois femmes) doivent être exposées en avril dans des foires internationales au Canada et en Suisse. Le coût de fabrication d’un tel robot ? 15.000 dollars environ, explique-t-elle en faisant visiter le petit atelier aux murs défraîchis et à l’équipement sommaire où sont fabriqués les machines. Pour l’instant, c’est sa société de restauration et de loisirs, Planète J, qui assure le financement des robots, mais à terme, elle escompte que l’activité sera rentable. Rien qu’à Kinshasa, « nous avons identifié 600 carrefours dangereux ou endroits compliqués » où les robots, pourraient être installés, indique Mme Inza, ajoutant qu’il y a « un retour positif » des autorités de la capitale. L’autonomie dont jouissent les robots grâce aux panneaux solaires est un avantage réel dans une agglomération dont des zones entières ne sont pas reliées au réseau électrique. Woman Technology et son robot agent de police Val Manga, président de la Commission nationale de prévention routière congolaise, est déjà conquis. « C’est un plus [...] en matière de sécurité routière », dit-il. « Il faut multiplier ces robots roulage intelligents pour qu’on puisse les installer dans les différentes intersections des villes et des agglomérations urbaines de notre pays ». En aluminium et conçus pour résister aux rigueurs du climat équatorial (fortes chaleurs, humidité élevée et grosses pluies), les « robots roulage intelligents », avec leur allure anthropoïde embarquent toute une électronique poussée. Un système de détection indique au robot des piétons qui veulent traverser, et des caméras fichées dans ses yeux et ses épaulettes permettent de filmer en permanence la circulation. « Quand le robot capte les images », il les transmet à l’aide de l’antenne dressée sur sa tête à un centre où « l’on stocke toutes les données », explique Claude Diasuka, ingénieur en vidéosurveillance qui participe au projet. Pour l’instant, les robots sont toujours la propriété de l’association et ces données ne sont pas utilisées. A terme, lorsque les robots seront remis à la police, ces informations « permettront de poursuivre les gens qui ont commis des infractions « , ajoute-t-il. Faisant valoir les recettes que rapportent à l’État les contraventions dans les pays occidentaux, Mme Inza vante cette possibilité comme une garantie de rentabilité pour les collectivités qui voudraient investir dans les robots de Woman Technology. Kinshasa, mégalopole de plus de 10 millions d’habitants, est connue pour ses embouteillages géants et sa circulation anarchique. On y voit circuler pléthore de voitures hors d’âge et d’état, et les consignes élémentaires du Code de la route y sont allègrement bafouées, tandis que les policiers du roulage, mal payés, sont souvent accusés de rançonner les automobilistes. Mais avec les robots, tout change et la discipline est de rigueur. « Le robot est bon. Lorsqu’il ferme la circulation, vous remarquez que tout le monde s’arrête et que les piétons traversent sans problème », se réjouit Franck Mavuzi, chauffeur de taxi-bus, « Que Dieu bénisse ceux qui l’ont inventé. Les policiers du roulage nous tracassent trop, qu’on laisse seulement les robots travailler », conclut-il. Source AFP

La FAA ne rigole pas avec les drones et l’alcool

$
0
0
Une campagne de communication pour accompagner le lancement d’une nouvelle bière aux Etats-Unis a atteint son objectif. Une vidéo d’un drone transportant un pack de bière a fait le tour ...

Impression 3D : Arts et Métiers ParisTech lance une formation professionnelle

$
0
0

CubeX_Shoe

Le Campus Arts et Métiers de Lille vient d’ouvrir une formation à l’impression 3D destinée aux chefs d’entreprises, aux salariés et aux demandeurs d’emploi. En association avec Everytek, la formation sera est ouverte à tous, du débutant à la personne désirant découvrir les applications industrielles complexes. Pour Dorine Van der Waals, responsable de la formation continue :
Jusqu’à maintenant, c’est les bureaux d’études et les grands groupes industriels qui utilisaient l’impression 3D. Mais désormais toutes les entreprises, dont les PME, ont recours à cette technique qui accélère les processus d’innovation. En lançant une formation dédiée, Arts et Métiers ParisTech veut accompagner la révolution industrielle qui est en cours.
Pour créer cette nouvelle formation, Arts et Métiers ParisTech s’est associé à Everytek, une association qui favorise l’innovation technologique et scientifique. Son dirigeant, Aurélien Fussel, souligne que :
Dans les années qui viennent, la fabrication industrielle sera révolutionnée, et on produira plus vite des pièces plus complexes. Pour rester compétitives, les PME/PMI doivent donc maitriser l’impression 3D. D’ici 5 ans, le marché mondial de l’impression 3D devrait d’ailleurs représenter chaque année plus de 6 milliards €.

Apprendre à maîtriser l'impression 3D

La formation à l’impression 3D ira de la simple initiation jusqu’aux applications industrielles complètes, avec une durée de formation allant de 1 à 5 jours. Les participants auront le choix entre 5 jours de formation consécutifs et une formation discontinue (1 à 2 jours par mois pendant plusieurs mois). Les participants maîtriseront les aspects techniques de l’impression 3D et découvriront ses potentialités stratégiques. Le campus Arts et Métiers de Lille offrira toute une gamme d’équipements permettant aux participants de réaliser des pièces de A à Z (modélisation, scan 3D, impression). Site de l'ENSAM

Lockheed Martin veut robotiser les convois militaires

$
0
0

humanoides_fr_lockheed_martin_amas

Pour Lockheed Martin, la volonté du gouvernement américain de remplacer les soldats par des robots ou de former plus de pilotes de drones que de pilotes de chasse, ne suffit. Le fabricant américain veut également robotiser les convois militaires. Lockheed Martin est le leader mondial de la défense et de sécurité. La technologie est primordiale pour ce géant qui a généré 47 milliards de dollars en 2012. L'innovation et les projets de recherche sont assurés par la division Skunk Works basée à Palmdale en Californie. En matière de robotique, cela fait longtemps que l'américain a sauté le pas, avec notamment ses projets de drone hypersonique, d'impression 3D de prototypes, ou encore avec son équipe de recherche récemment qualifiée pour la suite des épreuves du Darpa Robotics Challenge. Le prochain objectif pour Skunk Works est de rendre autonome les convois de véhicules militaires, l'une des opérations les plus risquées en temps de guerre. Lockheed Martin va automatiser des véhicules pour l'US Army Lockheed développe en collaboration avec le TARDEC, l'unité de l'US Army dédiée à la recherche, au développement et à l'ingénierie des tanks, une série de véhicules sans pilote capables d'évoluer dans un environnement urbain. Le projet AMAS (Autonomous Mobility Appliqué System) consiste à intégrer une série de capteurs low cost et des systèmes de contrôle permettant d'automatiser certaines fonctions du véhicule.
Le programme AMAS entend faire la démonstration de ce système sur huit types de véhicules. L'AMAS n'interfère pas avec le pilotage manuel à distance des véhicules. Il ajoute des fonctions de détection et de contrôle qui vont avertir les utilisateurs afin qu'il puissent réagir rapidement face aux éventuelles menaces.
L'US Army utilise depuis 2012 quatre de ces véhicules en Afghanistan. Il s'agit des Squad Mission Support System (SMSS), qui apportent assistance aux troupes au sol, notamment en ravitaillement et en logistique militaire. Lockheed Martin teste des véhicules autonomes Face au succès de ces robots, l'US Army et ses partenaires sont prêts à passer à la vitesse supérieure et automatiser entièrement les convois. Une démonstration qui a eu lieu le 30 janvier 2014 à Fort Hood, Texas, a permis de constater que le système est fonctionnel en milieu urbain, en présence d'autres véhicules et de piétons. A terme, il remplacera les pilotes et épargnera ainsi des vies.

Paris et Londres ensemble pour un futur drone de combat

$
0
0

Blog_Humanoides_Fr_drone_nEUROn_vol_istres_ucav

Avec d'un côte le nEUROn français et de l'autre le Taranis britannique, la France et le UK devaient finir par s'entendre sur la mise en commun d'une technologie drone UCAV (drone de combat). Le premier pas est franchi puisque François Hollande et David Cameron ont acté ce 31 janvier 2014, le lancement d'une étude de faisabilité d'un tel projet. La rencontre des deux chefs d'Etat aura permis de faire avancer sur le papier l'idée qu'une Europe de la Défense perdure encore et assure une indépendance militaire du vieux continent. Les études de faisabilité sont prévues pour durer environ deux ans et détermineront si un système de combat aérien européen verra le jour dans le futur. Maintenant à BAE Systems et Dassault Aviation de s'entendre et s'accorder sur qui des deux prendra le leadership du projet. L'avionneur français est bien placé puisqu'en termes de coopération européenne, Dassault collabore avec cinq autre pays sur le démonstrateur nEUROn et avec deux autres pays sur le projet Talarion, le drone de reconnaissance européen. Côté britannique, le Taranis a effectué son premier vol fin octobre 2013. Drone UCAV Taranis de Bae Systems

Un ingénieur invente sa propre prothèse bionique

$
0
0

humanoides_fr_hugh_herr

Un ingénieur de la célèbre université américaine du MIT a fabriqué sa propre jambe bionique à partir de bois et de métal tout simplement. Sa prothèse lui permet d'effectuer des gestes si naturels que l'on pourrait croire que cette personne est valide. Hugh Herr est un inventeur heureux. L'entendre parler de son handicap est une véritable leçon de vie pour tous. Après avoir perdu l'usage de ses deux jambes à l'adolescence au cours d'une excursion en montagne qui a mal tourné, il ne voit plus l'avenir tout à fait pareil. Jambe bionique BiOM pour remarcher Cet ingénieur / designer / directeur du laboratoire de biomécatronique du MIT a créé sa propre entreprise, BiOM, spécialisée dans les membres bioniques, et anciennement appelée iWalk. En s'appuyant sur le matériel de son laboratoire, imprimantes 3D et logiciels de CAO entre autres, il a créé cette prothèse avancée possédant deux microprocesseurs et douze capteurs. Encore au stade de prototype, ce robot permet d'effectuer des gestes naturels mais ne permet pas à son utilisateur de ressentir des sensations. Il faudra encore un peu de temps aux chercheurs avant de pouvoir relier l'appareil au système nerveux de son porteur. Escalade en montagne avec jambe bionique Mais dès cette version, Hugh Herr a tenu à développer un produit adaptable à toutes les personnes et facile à porter. Il n'y a pas de mode d'emploi, se plait à rappeler son inventeur. Le système se base sur une intelligence artificielle qui interprète les informations des capteurs pour maintenir en équilibre la personne sans qu'elle n'ait à produire aucun effort. Pour l'instant, Hugh Herr a créé huit différentes paires de jambes bioniques pour des usages spécifiques : une pour marcher, une autre pour la course ou encore une pour l'escalade en montagne. Dans l'idéal, il envisage de combiner ces différentes prothèse en une seule capable d'être polyvalente. hugh herr de la société BiOM (ex iWalk) Une prochaine étape consistera à développer une nouvelle batterie pour améliorer les performances de l'appareil capable d'atteindre actuellement une limite de trois mille pas. Même objectif au niveau des joints : renforcer leur durée de vie ne dépassant pas les cinq ans sur le modèle actuel. Le MIT et Biom ont investi 50 millions de dollars dans ce projet. Ils étudient également des modèles d'exosquelettes qui se connectent au corps humain de manière moins contraignante qu'une prothèse bionique. Une fois validés, le MIT compte mettre à disposition les codes et les modèles 3D de ses membres robotisés pour élargir l'accès à tous. (Lire notre article sur la robotique pour tous au MIT). Hugh Herr est persuadé que dans un futur proche, être handicapé ne signifiera plus rien. Il pense que les gens comme lui assumeront leur handicap et seront même fiers de porter ce type de prothèses.
Viewing all 1675 articles
Browse latest View live