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Valeo Innovation Challenge : imaginer la voiture de demain
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Des courses de robots : une nouvelle discipline sportive ?


Je ne comprends pas qu'un championnat de robots méchas pilotables n'existe pas encore. Nous avons déjà fait des courses avec à peu près toutes les technologies mobiles existantes... Mais où sont les robots de course ?"Jonathan Tippet a donc imaginé un prototype de robot quadrupède de 3.500 kilos qui obéit au doigt et à l'oeil. Prosthesis est une machine sportive qui ne doit faire qu'un avec le pilote, puisque son contrôle s'effectue à partir des mouvements du corps humain. Une fois harnaché au siège, le conducteur glisse ses bras et ses jambes dans la combinaison exosquelette. A l'aide de ses bras, le pilote contrôle le déplacement des membres avant du robot, et ses jambes celui des membres arrière. Chaque patte du robot possède deux articulations et peut se déplacer vers l'avant ou vers l'arrière. Afin de contrôler les huit articulations des quatre pattes, le coureur devra utiliser tout son corps. Pour rendre l'expérience de pilotage encore plus riche, le pilote ressentira physiquement l'état de sa machine ainsi que les chocs qu'elle subit grâce à un système de suspension reproduisant proportionnellement ces forces.




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L’ascenseur de Microsoft qui devine vos intentions
Un projet d'ascenceur révolutionnaire
Nous avons mis un ensemble de capteurs face à l'ascenseur, et sans aucune programmation, juste avec un système d'intelligence artificielle qui a observé pendant trois mois ce que les gens faisaient, le système a commencé à se dire 'oh, c'est comme ça que les gens se comportent quand ils veulent entrer dans l'ascenseur', ou 'oh, et ça c'est le type de personnes qui va au troisième étage plutôt qu'au quatrième'. Après une période de douze semaines, le système d'apprentissage a été désactivé, et sans aucune programmation, notre ascenseur intelligent a été capable de deviner les intentions des gens et d'agir à leur place.Sur la question de la vie privée, Peter Lee se veut rassurant :
Ce genre de système intelligent devrait même, à terme, être amené à comprendre de lui-même les limites à ne pas franchirIl précise que les capteurs utilisés ne filmeront pas les usagers dans un but de reconnaissance faciale. Ce qui les intéresse ici ce sont les gestes et les comportements et non pas l'identification des visages. C'est en tout cas le discours de Microsoft... Mais la puissance de l'algorithme permettra au système de s'immiscer dans les vies et agendas des usagers :
Si votre environnement sait que vous avez parlé hier de déjeuner avec un collègue du deuxième étage, il détecte qu'il est l'heure de déjeuner et que vous vous apprêtez à quitter votre bureau en direction de l'ascenseur, ce dernier sera suffisamment intelligent pour vous amener là où vous le souhaitez, sans même avoir besoin de lui communiquer vos intentions.Encore au stade de projet, cet ascenceur ne verra pas le jour de sitôt. Mais il permet à Microsoft Research de montrer qu'il est dans la course des solutions basées sur l'intelligence artificielle, tout comme Google ou le Watson d'IBM.
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Amazon dépose un brevet sur un système de livraison révolutionnaire


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L’armée américaine veut remplacer ses soldats par des robots

On m'a demandé de réfléchir à faire évoluer nos forces futures vers la robotique en termes de maniabilité, et passer à un groupe de combat composé de neuf hommes. Regardez le succès de la Navy qui a réduit ses effectifs à bord de ses navires... Il y'a des fonctions de la brigade que nous pourrions automatiser avec des robots ou une combinaison entre des hommes et des véhicules sans pilote. Nous pourrions ainsi réduire le nombre de soldats et de ce fait le coût opérationnel.Les deux tiers des coûts d'une brigade sont dédiés à la logistique et à l'appui des soldats sur le terrain. Pour l'armée, la robotique signifierait un meilleur contrôle de ses coûts, un gain en efficacité et une simplification des flux. Ces robots pourront évoluer au sol ou dans les airs et prendre la forme de véhicules sans pilote, de ">robots quadrupèdes dit mulets ou encore des minidrones de surveillance. L'US Army coupe chaque année dans ses effectifs : de 540.000 soldats ils ne seront plus que 490.000 l'an prochain et 420.000 d'ici 2019.

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EXO-RACERS : le futur des sports mécaniques ?


Si nous regardons les courses mécaniques, telles que les 24 heures du Mans, de nouvelles générations de véhicules arrivent telles que des voitures électriques. D’ici quelques temps, avec la R&D, les batteries de ces voitures électriques développeront une quantité bien supérieure d’énergie, et la question que l’on doit se poser est de savoir si cette énergie doit être juste utilisée à faire tourner des voitures en rond ? Nous pourrions peut être l’utiliser en imaginant que ce nouveau véhicule puisse sauter, courir, glisser, etc…Ainsi sur ces constats, Yannick a imaginé que les "EXO-RACES", des courses d'exosquelettes donc, se feraient sous la forme de circuits mélangeant des parties type circuit, mais aussi avec des franchissements d’obstacles, des sauts, … mélangeant ainsi les trajectoires de circuit, le parcours du combattant et les acrobaties des Yamakazis.

Plutôt que de construire de nouveaux circuits pour ces courses, j’ai choisi de faire revenir la course dans la ville, car pendant plusieurs siècles, les jeux, le cirque, les tournois, etc. se faisaient en pleine ville. Comme les EXO-RACES sont faites pour promouvoir les exosquelettes auprès du public, il faut que la compétition ait lieu le plus près de lui, donc dans la ville.L'EXO-RACER est donc une combinaison technique qui devrait permettre à des fabricants d’exosquelettes de mettre en avant leur technologie et leurs performances. Loin d’être l’armure d’Iron Man, l’EXO-RACER est un concentré technologique qui permet d’amplifier la force humaine pour aller un peu plus loin que ne le feraient des athlètes de haut-niveau. D’ailleurs, tous les mouvements du corps ne seront pas possibles, car il s’agit d’une machine de compétition et non d’un exosquelette entièrement fonctionnel.
J’ai présenté tout le concept des EXO-RACES lors de mon diplôme en octobre 2010, avec une forme assez basique de l’EXO-RACER. Depuis, je l’ai refait tel que sur les images, mais je n’en suis pas encore satisfait. L’EXO-RACER est trop en position « voiture » et l’image ne montre pas tout son potentiel. J’ai donc décidé de m’y mettre vraiment et d’aller plus loin dans la conception 3D. Je suis donc en train de faire une véritable étude cinématique pour parfaire la forme, et je voudrais aussi présenter par des roughs (ou esquisses), tout l’univers qui serait autour de lui en ville, dans les stands. Bref, j’ai un peu de boulot mais ça me passionne.

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Des capteurs aussi sensibles que des moustaches de chat

Les moustaches sont des capteurs pileux sensitifs permettant à certains mammifères et insectes de mesurer le vent et de se déplacer autour d'obstacles, explique Ali Javey, le leader de ce projet à Berkeley et chercheur au laboratoire des Sciences des Matériaux. Nos moustaches électroniques sont constituées de fibres élastiques avec un revêtement conducteur composé de nanotubes et de nanoparticules. Lors des tests, ces moustaches étaient dix fois plus sensibles à la pression que les autres capteurs capacitifs ou résistifs.La sensibilité à la pression et la résistivité électrique du revêtement composite peuvent être réglées en fonction de la concentration en carbone ou en argent. Le film peut ensuite être peint ou imprimé sur les fibres élastiques pour former ces e-moustaches. Le système pourra être intégré à n'importe quel robot ou objet connecté. L'équipe a procédé à une démonstration en cartographiant l'effet du vent en deux et trois dimensions. Quelles autres applications ? A l'avenir, les poils électroniques pourraient être utilisés dans la détection tactile et la cartographie d'objets environnants, et aboutir à des capteurs à porter sur soi pour mesurer le rythme cardiaque par exemple. Ali Javey présente son travail comme étant un ensemble de nouveaux capteurs tactiles très sensibles, permettant de suivre en temps réel des évènement proches de soi. Leur facilité de fabrication, leur faible encombrement ainsi que leur excellente performance devrait permettre au dispositif d'être intégré dans des applications robotiques, biologiques et en santé de la personne. A noter que ce projet a été publié dans le Proceedings of the National Academy of Sciences et qu'il a reçu le soutien financier de l'agence américaine pour la recherche militaire avancée (DARPA).
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Un robot lycéen testé dans 3 écoles en France

Le robot QB avatar de Anybots
Le robot est fabriqué par la société californienne Anybots. Nous l'avions d'ailleurs déjà aperçu dans un évènement Coca-Cola, car en effet, il s'agit d'une plateforme mobile pouvant servir à tout un tas d'applications, notamment pour de l'évènementiel, de l'accueil de musée ou encore dans le cas français, pour l'éducation.
L'innovation dans tous ses états
Un des partenaires de ce projet n'est autre que Bruno Bonnell, chargé par le gouvernement de fédérer les entreprises françaises - petites et moyennes entreprises -, à l'univers de la robotique. 490.000 euros provenant des fonds publics ont été investis dans ce projet. Le dossier de presse précise que d'autres projets sur fonds privés ont déjà été menés aux Etats-Unis et en Russie, avec des robots de marque différente.

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Une prothèse pneumatique souple pour la rééducation

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Robotique : 47% des professions touchés aux USA


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Et si Google retirait ses robots du Darpa Robotics Challenge ?
Google veut-il se racheter aux yeux du monde ?
Après les résultats de la première manche du Darpa Robotics Challenge (DRC), les projecteurs se sont tournés vers la firme de Mountain View : sur les huit équipes qualifiées, six d'entre elles utilisent un robot humanoïde appartenant à Google. Le robot de la société nippone Schaft Inc. et le robot Atlas développé par Boston Dynamics. Pour l'Atlas, c'est très simple. Boston Dynamics avait passé un contrat de 10,8 millions de dollars avec cinq équipes afin qu'il leur fournisse une solution humanoïde pour participer au tournoi. Google a promis de s'y tenir et a donc aucune marge de manoeuvre. En ce qui concerne le robot Schaft Inc., si l'information s'avère être vraie, ce serait probablement lui qui quitterait la compétition, bien qu'il ait terminé premier lors de la phase de qualification. Google n'a pas souhaité se prononcer pour le moment, mais a confirmé à nouveau, qu'il n'ira pas chercher des nouveaux contrats auprès du secteur de la défense. Et d'ailleurs, pourquoi le ferait-il ? Après les scandales d'écoute planétaire de la NSA et les interventions militaires en Afghanistan, Google n'a pas intérêt à associer son image à une industrie de l'armement fortement critiquée par l'opinion publique. De plus, comme l'explique Brian Gerkey, PDG de la Fondation Open Source Robotics, qui a fourni des solutions logicielles pour robots lors de la DRC :La robotique militaire ne représente tout simplement pas un marché suffisamment grand pour intéresser Google. Même les entreprises qui vendent actuellement des robots au Département de la Défense sont à la recherche d'autres marchés. Ce marché n'aura jamais besoin d'un grand nombre de robots militaires et sa taille n'est rien comparé à celle de la robotique pour grand public. iRobot, par exemple, a livré environ 5.000 robots aux forces armées des États-Unis, plus que toute autre entreprise dans le monde. Pourtant, iRobot a également vendu 8 millions de Roomba, et ses bénéfices s'appuient en grande partie sur ses différents robots domestiques, qui ont représenté en 2012 jusqu'à 82% du chiffre d'affaires de l'entreprise (contre 60% en 2011).Google ne fait donc certainement pas ces manoeuvres pour paraître éthique aux yeux du public mais pense plutôt aux profits gigantesques que pourraient représenter une nouvelle génération de robots autonomes capables pourquoi pas de conduire votre voiture, aller au travail à votre place ou explorer l'espace.
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Google acquiert DeepMind, start-up en intelligence artificielle
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Un drone inspiré du faucon se perche sur une branche
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Le MIT veut rendre la robotique accessible à tous

Avec ce projet de recherche nous envisageons une toute nouvelle façon de concevoir et de fabriquer les robots. Il pourrait avoir un impact profond sur la société, s'enthousiasme le Pr. Daniela Rus, responsable des équipes. Nous pensons qu'il a le potentiel pour transformer la production et démocratiser l'accès aux robots.Produire un robot est un processus long et coûteux. Actuellement, plusieurs mois voire des années pour les plus complexes, sont nécessaires pour concevoir, produire et programmer une machine fonctionnelle. Ce projet universitaire vise à rendre accessible cette phase de production en automatisant les processus à partir de matériaux accessibles pour le grand public. Les chercheurs comptent se baser sur les dernières techniques d'impression 3D et d'outils d'aide à la programmation. Ils espèrent créer une plateforme de développement qui permette à une personne de sélectionner un robot à partir d'une bibliothèque de modèles, le personnaliser et l'imprimer. En moins de 24 heures, le robot est assemblé, programmé et prêt à l'emploi. En simplifiant le processus de fabrication de ces appareils intelligents, la robotique pourrait accélérer encore plus sa progression dans tous les secteurs d'activité.

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Des robots made in Congo font la circulation à Kinshasa
Conducteurs, vous pouvez laisser le passage aux piétons
La consigne n’émane pas d’un policier mais de la voix électrique d’un des deux robots routiers de Kinshasa, que le promoteur, une femme d’affaires ingénieur, rêve d’exporter à l’étranger. La machine haute de 2,50 m vient de replier un bras et de lever l’autre dans un jeu de lumières vertes et rouges. Son manège fait désormais partie du quotidien à Limete, quartier populaire de la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, où le robot arrête le flux des voitures sur le boulevard Lumumba, large artère chargée de la capitale congolaise.
Ça c’est notre première génération de robot, on a commencé avec ça, explique Thérèse Inza, présidente de Women Technology, l’association qui construit ces machines, le robot est juste là pour sécuriser le passage des piétons afin d’éviter les accidents, fréquents dans une ville connue pour sa circulation frénétique.Le robot de Limete a été mis en service en juin 2013. Son frère plus évolué est en place depuis le mois d’octobre à un carrefour devant le Parlement, où il assure la tâche du « roulage »: les policiers chargés d’assurer la circulation dans la mégalopole kinoise, où les feux tricolores sont encore rares. Placé au milieu du croisement sous le panneau solaire qui lui donne son autonomie, il pivote son buste dont le plastron passe du vert au rouge et lève ses bras comme le ferait un agent pour bloquer une voie et laisser passer les voitures sur l’autre.
Un robot qui est en train de faire la sécurité routière et la régulation routière c’est vraiment Made in Congo, assure Mme Inza. Nous devons vendre notre intelligence dans d’autres pays, de l’Afrique centrale comme d’ailleurs, pourquoi pas, aux États-Unis, en Europe ou en Asie ?Au départ, Woman Technology a été fondée pour offrir des débouchés aux femmes congolaises titulaires d’un diplôme d’ingénieur, mais avec ses robots, Mme Inza rêve de créer des emplois dans tous le pays, avec le soutien de partenaires financiers. Les créatures de sa petite équipe (sept personnes, quatre hommes et trois femmes) doivent être exposées en avril dans des foires internationales au Canada et en Suisse. Le coût de fabrication d’un tel robot ? 15.000 dollars environ, explique-t-elle en faisant visiter le petit atelier aux murs défraîchis et à l’équipement sommaire où sont fabriqués les machines. Pour l’instant, c’est sa société de restauration et de loisirs, Planète J, qui assure le financement des robots, mais à terme, elle escompte que l’activité sera rentable. Rien qu’à Kinshasa, « nous avons identifié 600 carrefours dangereux ou endroits compliqués » où les robots, pourraient être installés, indique Mme Inza, ajoutant qu’il y a « un retour positif » des autorités de la capitale. L’autonomie dont jouissent les robots grâce aux panneaux solaires est un avantage réel dans une agglomération dont des zones entières ne sont pas reliées au réseau électrique.

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La FAA ne rigole pas avec les drones et l’alcool
Une campagne de communication pour accompagner le lancement d’une nouvelle bière aux Etats-Unis a atteint son objectif. Une vidéo d’un drone transportant un pack de bière a fait le tour ...
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Impression 3D : Arts et Métiers ParisTech lance une formation professionnelle
Jusqu’à maintenant, c’est les bureaux d’études et les grands groupes industriels qui utilisaient l’impression 3D. Mais désormais toutes les entreprises, dont les PME, ont recours à cette technique qui accélère les processus d’innovation. En lançant une formation dédiée, Arts et Métiers ParisTech veut accompagner la révolution industrielle qui est en cours.Pour créer cette nouvelle formation, Arts et Métiers ParisTech s’est associé à Everytek, une association qui favorise l’innovation technologique et scientifique. Son dirigeant, Aurélien Fussel, souligne que :
Dans les années qui viennent, la fabrication industrielle sera révolutionnée, et on produira plus vite des pièces plus complexes. Pour rester compétitives, les PME/PMI doivent donc maitriser l’impression 3D. D’ici 5 ans, le marché mondial de l’impression 3D devrait d’ailleurs représenter chaque année plus de 6 milliards €.
Apprendre à maîtriser l'impression 3D
La formation à l’impression 3D ira de la simple initiation jusqu’aux applications industrielles complètes, avec une durée de formation allant de 1 à 5 jours. Les participants auront le choix entre 5 jours de formation consécutifs et une formation discontinue (1 à 2 jours par mois pendant plusieurs mois). Les participants maîtriseront les aspects techniques de l’impression 3D et découvriront ses potentialités stratégiques. Le campus Arts et Métiers de Lille offrira toute une gamme d’équipements permettant aux participants de réaliser des pièces de A à Z (modélisation, scan 3D, impression). Site de l'ENSAM↧
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Lockheed Martin veut robotiser les convois militaires

Le programme AMAS entend faire la démonstration de ce système sur huit types de véhicules. L'AMAS n'interfère pas avec le pilotage manuel à distance des véhicules. Il ajoute des fonctions de détection et de contrôle qui vont avertir les utilisateurs afin qu'il puissent réagir rapidement face aux éventuelles menaces.L'US Army utilise depuis 2012 quatre de ces véhicules en Afghanistan. Il s'agit des Squad Mission Support System (SMSS), qui apportent assistance aux troupes au sol, notamment en ravitaillement et en logistique militaire.

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Paris et Londres ensemble pour un futur drone de combat

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Un ingénieur invente sa propre prothèse bionique



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