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Et si on contrôlait quelques robots avec le masque Oculus Rift ?

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Le récent rachat par Facebook de la startup créatrice du casque pour la réalité augmentée Oculus Rift nous laisse espérer que de nouvelles applications vont rapidement être mises au point et notamment pour tout ce qui touche au contrôle des robots et des drones. Pour le moment, l'Oculus Rift a été mis à la disposition de certains développeurs. Petit tour des usages de ces lunettes révolutionnaires appliqués à la robotique. Le CRIIF s'en sert déjà pour contrôler son robot SAMI. En portant l'Oculus Rift, un utilisateur peut prendre le contrôle du robot à distance, pour par exemple, aider une personne âgée à son domicile, lui apporter un verre d'eau ou avoir une conversation avec elle. Comme vous pouvez le voir sur la vidéo qui suit, le robot reproduit les mêmes gestes que le porteur du casque. Quant à ce dernier, il est complètement immergé dans l'environnement du robot, comme s'il était à sa place.

Contrôler un drone avec l'Oculus Rift

Un développeur habitant à Berlin vient de s'en servir pour contrôler l'AR.Drone 2.0 de Parrot en vol en immersion. Avec de simples mouvements de tête, le pilote prend possession du drone et le dirige comme il veut. L'histoire ne nous dit pas si le pilote s'est fait un torticolis à la fin du vol... Plus sérieusement, le temps de latence est apparemment très faible selon Diego Araos, le créateur du programme, bien qu'il ne le précise pas. Le drone réagit quasi instantanément aux mouvements de tête l'opérateur. Cette application fait partie d'un projet plus global, grâce auquel Diego Araos sera capable de contrôler avec son casque Oculus un essaim de drones synchronisés ou bien différents AR drone à travers un seul et unique réseau. Les happy few qui possèdent un AR.Drone et un casque Oculus Rift peuvent même télécharger gratuitement le code source de l'application sur GitHub. Il y a quelques temps une vidéo des suédois d'Intuitive Aerial montrait comment ils avaient réussi à monter un octocoptère avec un PC portable à bord. Le portable dans les airs permettait de compresser en temps réel la vidéo des deux caméras embarquées et de l'envoyer via Wi-Fi au deuxième ordinateur resté au sol et relié à l'Oculus Rift. Le système avait une portée total de 100 mètres et son temps de latence était de 120 ms. Il s'agissait sans doute de la première application des Oculus Rift dans le contrôle d'un drone en vol immersif.

Ces robots qui ramassent les poubelles automatiquement

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Les corbeilles ? Dépassées. Les bennes à ordures ménagères ? Trop old school. Les centres de tri à la main ? Non mais allô quoi... Place aux solutions automatisées ! Il existe maintenant des robots capables de prendre en charge les déchets de manière autonome, et ce, à différentes échelles. Au stade prototype pour certains, déjà en service pour d'autres, les robots-poubelles feront bientôt leur apparition sur le marché des déchets. Des pays très avant-gardistes sur le sujet, comme les Etats-Unis ou l'Australie, ont déjà mis en place des dispositifs automatisés de ramassage des poubelles depuis plusieurs années. Depuis quelques semaines, une ville française de Charente teste un camion benne sans éboueurs. A Moissy-Cramayel en Seine-et-Marne le système est déjà en place. Le concept ? Un camion benne équipé d'un bras robotisé qui se saisit des poubelles une par une, les positionne au-dessus de la benne à ordures et les vide dedans. Puis le bras hydraulique replace la poubelle à l'endroit même où il l'avait prise. Le bras ne gère pas uniquement les bacs mais aussi les sacs poubelle seuls. Pour ces opérations automatisées, plus besoin d'éboueurs. Enfin si, c'est eux qui restent aux commandes du camion et du joystick du robot. L'avantage ? Les éboueurs voient leurs conditions de travail s'améliorer puisqu'ils n'ont plus à effecteur la tâche pénible de ramassage de poubelles. Pour les communes et leurs habitants, ce sont des économies sur le coût des collectes de l'ordre de 20%. Sur une année de ramassage, cela peut faire diminuer grandement la feuille d'impôts locaux ! Une solution du même genre a été mise en place fin 2013 dans une ville du Connecticut aux Etats-Unis, à Hamden. Toutes les anciennes poubelles à roulettes ont été remplacées par des poubelles spéciales, contenant des puces RFID. Les habitants de Hamden doivent respecter quelques consignes afin d'assurer le bon déroulement de la collecte automatisée : ne pas disposer leur poubelle près d'un éventuel obstacle pour le robot, que ce soit une boîte aux lettres, une clôture, une borne incendie ou une place de parking où pourrait stationner une voiture. Camion poubelle avec bras robotisé Pour un camion poubelle robot, l'investissement de départ est un peu plus élevé (environ 15%) que celui d'un camion benne traditionnel, auquel il faut ajouter le coût du renouvellement des bacs. Mais ces dépenses sont rapidement comblées par un meilleur service, l'amélioration significative des conditions de travail des éboueurs et la baisse de 20% du coût de la collecte. Le ramassage des poubelles par des robots a été adopté dans d'autres états américains comme par exemple en Floride ou New-York, ainsi que dans d'autres villes étrangères comme Toronto (Canada) ou Perth (Australie). Bien sûr, l'efficacité d'un tel dispositif dépendra toujours de l'opérateur... Une petite formation sera indispensable pour éviter ce genre de déconvenues :

Une ville connectée pour rendre possible la collecte par les robots

La ville du futur, celle qui est prête à intégrer les prochaines technologies dans ses rues, n'est sûrement pas celle que vous croyez. Oubliez Hong-Kong, Dubaï ou encore Singapour. Peccioli ne vous dit rien ? Cela n'est pas étonnant. C'est un petit village médiéval situé en plein coeur de la Toscane, en Italie. Cette cité vieille de plus de 600 ans, est devenue depuis 1995 un laboratoire à ciel ouvert pour tout ce qui touche aux technologies connectées en milieu urbain : téléprésence, énergies alternatives et bien sûr, collecte des déchets. En collaboration avec l'Ecole Supérieure Sant'Anna de Pise, la ville a mis en place depuis 2010 des robots mobiles pour collecter les déchets. Les rues étant étroites, les camions bennes ne peuvent pas circuler dans la ville. Les scientifiques italiens ont donc mis au point les Dustbots, des robots montés sur roues capable de se repérer dans les rues et d'aller ramasser les sacs poubelles devant chaque habitation. DustBot se charge de collecter les poubelles automatiquement Leur fonctionnement ? Un citoyen de Peccioli appelle un DustBot, l'intelligence artificielle du système prend en charge l'appel et y envoie le robot se trouvant le plus près de la position du demandeur. La poubelle mobile DustBot se rend à l'adresse et la personne y dépose son sac poubelle. Le robot se charge ensuite d'apporter les ordures à une station dédiée. C'est ni plus ni moins qu'un Wall-E en version réelle. Le Dustbot est vendu entre 13 000 et 18 000 euros. Si la ville de Peccioli a la capacité de faire appel aux DustBot c'est qu'elle a mis en place toute une série de mesures pour les accueillir. Il ne suffit pas d'avoir la technologie, il faut l'accompagner en préparant la ville de façon à ce que les robots puissent évoluer dans des environnements multiples, inconnus et imprévisibles. Ainsi, elle a construit une nouvelle file réservée aux poubelles robotisées signalée par une ligne jaune ; des panneaux d'avertissement pour les automobilistes ont été disséminés dans la ville ; des capteurs pour aider les Dustbots à se repérer dans la ville ont été installés ; le réseau Wi-Fi a été renforcé afin d'assurer une connectivité totale et éviter les coupures intempestives ; la vidéosurveillance a été mise en place. DustBot le robot poubelle de la ville de Peccioli

La chaîne du déchet automatisée à 100%

Toute la chaîne du tri est désormais automatisable. Il existe en effet une entreprise finladaise qui commercialise des machines pour centres de tri. ZenRobotics Ltd a mis au point ZenRobotics Recycler, véritable système de tri des déchets capable de séparer les matières premières des autres déchets. Le robot se compose d'un tapis roulant classique comme il en existe déjà dans les centres de tri actuels à un détail près : celui du finlandais est équipé de bras robotisés et de capteurs qui effectuent le travail de sélection et de séparation entre tous les déchets. Veolia développe également ce type de systèmes comportant des technologies de tri optique couplées à des bras robots de préhension. Le géant français prévoit qu'en 2020 les centres de tri automatisés seront largement répandus. Un centre de tri robotisé par des robots

Des robots poubelles pour la maison

Un concept intéressant et fun a été trouvé par un passionné de bidouille : une corbeille mobile qui calcule la trajectoire de votre projectile en papier et se positionne correctement afin de le récupérer. Plus besoin de chercher sa poubelle ou de viser juste, le robot s'occupe de tout. Le jeune homme a d'abord confectionné un chariot motorisé sur lequel il a placé une corbeille. Le chariot peut se déplacer très rapidement comme vous pouvez le voir sur la vidéo qui suit. Relié à un ordinateur et à une Kinect, le robot peut analyser les trajectoires des projectiles afin de calculer la vitesse et la position dont il aura besoin pour bien réceptionner l'objet jeté.

Savioke : la startup lève 2 M$ pour son premier robot de services

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Savioke, une startup robotique implantée dans la Silicon Valley, vient de réussir une levée de fonds de 2 millions de dollars auprès de Google Ventures et d'autres investisseurs privés. La jeune entreprise développe un robot pour le marché des services. Google confirme également sa volonté de s'emparer du secteur de la robotique. Démarrée par Steve Cousins, le PDG de feu la startup Willow Garage, Savioke veut développer une technologie robotique destinée aux hôpitaux, aux restaurants ou aux hôtels. Steve Cousins voit dans le secteur des services une "énorme opportunité encore sous exploitée". Il explique :
Les hôpitaux, les centres spécialisés, les hôtels, les restaurants, les bureaux, tous présentent des possibilités pour les robots de prendre en charge certaines tâches dégoutantes, pénibles ou dangereuses, d'améliorer l'efficacité des processus, de réduire les coûts, et surtout de libérer les personnes pour aider les autres. Nous voyons le secteur des services comme la prochaine étape logique pour la robotique, en sortant les robots de leurs cages de protection dans les usines mais aussi des laboratoires de recherche pour apporter une valeur ajoutée autour des personnes, sur notre lieu de travail ou à la maison.
Le site TechCrunch n'a pas réussi à avoir beaucoup plus d'informations sur le futur robot. On sait seulement qu'il utilisera ​​le système d'exploitation open source ROS, développé par... Willow Garage. Les premiers essais clients débuteront plus tard dans l'année.

Google poursuit sa déferlante de rachats de startups

Le fait que Google Ventures croit et investisse dans Savioke laisse présager une technologie d'assistance aboutie. Ces derniers mois, Google a investi dans une dizaine de startups prometteuses (Boston Dynamics, Deepmind, Nest...). Google nourrit un projet de robotique visionnaire, qui va au-delà du simple robot assistant de l'homme. Ce nouvel accord renforce, s'il en était besoin, la confiance de Google et des potentiels investisseurs dans le secteur de la robotique. "Comme les limites entre la robotique industrielle et la robotique personnelle sont de plus en plus floues, Google Ventures est ravie de travailler avec un groupe de personnes aussi exceptionnelles que celui de Savioke", a souhaité souligner Andy Wheeler, un responsable chez Google Ventures. "Steve et son équipe ont déjà contribué grandement à l'avènement de la filière robotique. La prochaine étape promet d'être encore plus révolutionnaire".

Fly-n-Sense racheté par le groupe français VivaSanté

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La jeune société bordelaise Fly-n-Sense est spécialisée dans les mini-drones autonomes et multi-missions depuis 2008. Ses clients sont la SNCF, EDF ou encore les pompiers des Landes. Après avoir levé 1 million d'euros l'an dernier, Fly-n-Sense constitue une véritable opportunité pour le groupe VivaSanté qui souhaite diversifié ses activités. En prenant part majoritairement au capital, VivaSanté entend peser sur le marché naissant des drones civils. Cette prise de participation "illustre la stratégie du groupe VivaSanté visant à investir dans des entreprises industrielles innovantes, positionnées sur des marchés à fort potentiel de croissance", explique le communiqué. Avec ses 11 salariés, sa connaissance approfondie des sytèmes et capteurs embarqués, et des partenariats avec de grands industriels, Fly-n-Sense fait figure de pépite dans le paysage français de la robotique. Le marché des drones civils est loin d'être arrivé à maturité : en 2013 il est évalué à 93 millions d’euros, soit 50% de croissance par rapport à 2012. Selon les estimations d'Emmanuel de Maistre, le président de la Fédération professionnelle du drone civil, devrait atteindre plusieurs centaines de millions d’euros en France à moyen terme. "300 millions d'euros d'ici quatre à cinq ans", espère Guirec Le Lous, membre du directoire de VivaSanté. Fly-n-Sense est basée dans la Z.A. de Bordeaux Technowest et bénficie du soutien du cluster aquitain Aetos, dédié aux drones. Elle a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 200.000 euros. En y prenant part, VivaSanté s'est fixée un objectif ambitieux : atteindre les 3 millions d'euros de chiffre d'affaires d'ici 2015 et les 200 millions dans une décennie. Le groupe familial connu du grand public pour ses marques Mercurochrome, Juvamine, Urgo, ou encore Humex, et des professionnels pour ses pansements de haute technologie, étudiait depuis deux ans les possibilités de diversifier ses activités. Elle ne compte pas s'arrêter là : "Nous investirons dans d'autres entreprises en fonction des besoins de Fly-n-Sense", concède Guirec Le Lous, membre du directoire de VivaSanté. La bataille des drones ne fait que commencer : Parrot prépare un drone pour le secteur agricole et le grenoblois Delta Drone autre acteur français qui pèse dans le secteur des drones a levé près de 4 millions d'euros fin 2013.

Dassault : Le nEUROn vole en patrouille avec un Rafale et un Falcon 7X

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Le 20 mars 2014, Dassault Aviation a organisé un vol en patrouille du nEUROn avec un Rafale et un Falcon 7X. C’est la première fois au monde qu’un drone de combat effectue un vol en formation avec d’autres appareils, en l’occurrence un avion d’affaires et un avion de combat. L’ensemble de l’opération a duré 1 h 50 mn et a emmené la patrouille au-dessus de la Méditerranée sur plusieurs centaines de kilomètres. C'est un vol historique : jamais aucun UCAV n'avait encore réalisé cela, pas même le X-47B américain ou le Taranis britannique. Pour Eric Trappier, Président-Directeur général de Dassault Aviation : « Cet événement illustre notre maîtrise des technologies les plus avancées. Nos compétences dans les domaines civils et militaires s’enrichissent mutuellement pour concevoir et produire des avions d’exception au service des armées et des utilisateurs de Falcon. » Dassault, le nEUROn vole en patrouille avec un Rafale et un Falcon 7X Un tel vol est très complexe à organiser : pour chacune des figures à enchaîner, il faut que se retrouvent dans un même espace de travail, au même moment, des aéronefs venant de points d’attente distincts et affichant des performances de vol différentes. Faire évoluer un avion sans pilote à bord avec quatre autres avions pilotés (Rafale, Falcon 7X et deux avions de prises de vues) constituait un défi supplémentaire. Il a fallu se prémunir des risques d’interférences, comme les turbulences aérodynamiques des appareils entre eux, et des risques de perturbation dans les communications entre le nEUROn et sa station de contrôle au sol, peut-on lire dans le communiqué de Dassault. Source

Des robots souris pour expliquer la théorie de l’évolution

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Pour étudier la théorie de l'évolution, des scientifiques ont eu l'idée de se servir de robots sous forme de souris dans le but d'observer leurs stratégies de reproduction selon différents paramètres. Le travail réalisé dans le laboratoire du Pr. Kenji Doya a débouché sur des résultats inattendus et confirme le fait que les robots peuvent nous aider à comprendre certains mécanismes du vivant. Chez la plupart des espèces animales, la sélection intersexuelle, soit le fait de choisir l'individu qui assurera sa descendance, est fait par la femelle. C'est le cas chez les souris par exemple, où la femelle va choisir avec quel mâle s'accoupler. Pour bien choisir et attirer leur partenaire, les mâles et les femelles souris ont différentes approches comportementales. Mais étudier ces techniques ainsi que leur évolution chez les populations vivantes peut s'avérer extrêmement difficile et longue. Ainsi, des chercheurs de l'Institut des Sciences et Technologies d'Okinawa ont utilisé des robots et une simulation informatique afin d'étudier l'évolution sur plus de mille générations de souris dans un laps de temps très court. Au sein de l'équipe, Dr. Elfwing a programmé une petite colonie de cyber ​​rongeurs montés sur roues et capables de "s'accoupler entre eux". Chaque robot était équipé d'une caméra, d'électrodes pour recharger ses batteries à la place des dents et d'un port infrarouge pour "accouplement", situé dans la queue, et chargé de copier dans le simulateur les paramètres informatiques, l'équivalent des gènes en quelques sortes. Des robots souris avec des capteurs et une caméra Les robots étaient programmés pour pouvoir exécuter deux tâches : charger leur batterie - l'équivalent chez la souris à rechercher de la nourriture - et la recherche d'un partenaire pour s'accoupler. Par modélisation informatique, les scientifiques ont pu observer pour chaque expérience, le processus évolutif sur plus de 1000 générations. Dans les cas où la souris robot avait accès à la fois, à une station de recharge de batterie et à un capteur infrarouge d'accouplement, l'équipe a pu constater les deux comportements de sélection intersexuelle suivants : une attitude de "butineur" et une attitude de "chercheur". Le premier type de souris ne cherche qu'à recharger ses batteries et ne s'accouple qu'en dernier recours si le partenaire se montre avenant, c'est-à-dire qu'il se présente la queue la première. Tandis que le deuxième type de comportement constaté, celui des souris "chercheuses", était une recherche active de partenaires et un désintérêt pour la recharge de leur batterie. En faisant varier les paramètres au cours de leurs soixante-dix expériences, les chercheurs ont constaté que ces deux comportements d'accouplement coexistaient de façon permanente au sein d'une même population et ce, dans des proportions toujours identiques : 25% de butineurs, 75% de chercheurs. L'expérience a démontré que les simulations avec des robots peuvent fidèlement reproduire ce qui a lieu à l'état naturel et permettre d'étudier des concepts évolutifs sur le long terme. Dans cette première approche, Dr. Elfwing n'avait pas distinguer les mâles des femelles, tous les robots pouvaient s'accoupler entre eux. Dans les expériences à venir, l'objectif sera d'attribuer des rôles masculins et féminins aux robots souris et d'observer le comportement et l'évolution des populations, en fonction de différents scénarios. Les robots, un nouveau moyen pour comprendre la théorie des genres ? Accéder aux résultats complet de l'étude

Les NAO iraniens remportent un tournoi de football RoboCup

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Une rencontre dans le cadre des compétitions internatioanles de robotique Robocup a eu lieu à Téhéran du 7 au 11 avril derniers. Au programme : du foot, du spectacle et plein de robots humanoïdes ! La RoboCup Iran Open 2014 a rassemblé des équipes allemandes, hollandaise et iranienne. Les iraniens qui jouaient à domicile ont été les grands gagnants de cette édition. Il s'agissait d'un mini championnat SPL pour Standard Platform League. Depuis 2008, l'humanoïde NAO du français Aldebaran Robotics est la plateforme robotique officielle pour cette compétition robotique de football. Pour cetté édition iranienne, cinq équipes s'affrontaient dont trois allemandes, une néerlandaise et une iranienne. NAO-match-de-football Mais ni la Nao Dutch Team, ni celle de Brême, ni la Team HTWK de Leipzig et encore moins la Berlin United –de l'Université Humboldt, n'ont rien pu faire face aux iraniens du laboratoire Mechatronics Research Laboratory. Pourtant, les Nao des iraniens du MRL avaient fini seulement troisième lors de l'édition allemande qui s'est tenue quelques jours plus tôt à Magdeburg (Allemagne). Sur un terrain rectangulaire de 6 mètres sur 3, pendant deux mi-temps de dix minutes et huit robots sur le terrain, les étudiants du MRL ont su faire la différence face aux équipes adverses, avantagées par rapport aux NAO iraniens. En effet, un des membres de l'équipe iranienne, Novin Sharhoudi estime que ses robots sont défavorisés par les sanctions occidentales qui frappent le pays à cause de son programme nucléaire controversé et qui empêchent les ingénieurs de recevoir les mises à jour de la plateforme NAO. Ils ne peuvent pas non plus acheter de robots ou certains composants associés, ni même faire des réparations pendant le tournoi. programmation-du-NAO

Bien au-delà du football

Ce sont les programmes intégrés à la machine qui distinguent les meilleurs. Les robots "sont complètement autonomes, nous n'avons aucun contrôle sur le jeu et ils prennent leurs propres décisions", explique à l'AFP Novin Sharhoudi, 20 ans, étudiant en génie logiciel et génie informatique à l'Université Azad de Qasvin, au nord-ouest de Téhéran. Au-delà du fun et du sport, c'est bien la programmation des robots et les applications dans d'autres domaines qui sont au coeur de la philosophie de cette compétition. "Les robots développent de nombreuses capacités, qui peuvent servir dans d'autres domaines. S'ils détectent une balle, ils peuvent retrouver une cible spécifique lors d'une opération de secours, et s'ils peuvent marcher, ils peuvent explorer un environnement dangereux ou contaminé", dit Patrick de Kok, 26 ans, membre de la Nao Dutch Team et étudiant en Master Intelligence artificielle à l'Université d'Amsterdam. Rendez-vous du 21 au 24 juillet 2014 pour la compétition Robocup qui aura lieu... au Brésil ! Celle de l'année dernière avait eu lieu aux Pays-Bas. NAO-Aldebaran-Robotics Iran-remporte-la-Robocup-avril-2014 Les-NAO-iraniens-remportent-un-tournoi-de-football-RoboCup2 Le-robot-NAO-à-la-Standard-Platform-League-2014 nao-robocup-iran-2014 Les-NAO-iraniens-remportent-un-tournoi-de-football-RoboCup

Asimo : une nouvelle version présentée aux Etats-Unis

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Asimo est l'un des humanoïdes les plus avancés au monde. Le 15 avril 2014, Honda a présenté en avant-première pour les Etats-Unis, la toute dernière version de son robot dans un talk-show matinal américain "LIVE with Kelly and Michael" diffusé sur la chaîne câblée KABC-TV. Pendant quelques minutes, Asimo a pu montrer les progrès effectués depuis 2011, date de sa version précédente. L'une des principales innovations technologiques de cette nouvelle génération d'Asimo est qu’il est désormais capable de modifier sa trajectoire tout en marchant, contrairement aux robots d’anciennes générations contraints de stopper leur marche avant d’effectuer une rotation sur place. De même, il lui est possible de détecter les mouvements des objets, ainsi que leur trajectoire. Il est aussi capable de monter et descendre des escaliers, reconnaître des visages, comprendre la parole humaine, analyser son environnement, garder son équilibre sur des surfaces mouvantes, sauter à cloche pied, courir, etc. Ce résultat est le fruit de 30 années de recherche chez son fabricant Honda... Asimo de Honda dans sa sixième version

Une longue lignée de robots Asimo

Asimo est l’acronyme de Advanced Step in Innovative MObility, prononcé « ashimo » en japonais. Honda a commencé à fabriquer des prototypes à partir de 1986. A cette époque, la série de prototype ne s'appelle pas encore Asimo mais "E0", "E1", ... jusqu'à "E6". Le robot n'a pas encore de bras ni véritablement de corps ; il ressemble plutôt à un cube monté sur deux espèces de jambes mécaniques dont chaque pas prenait environ 15 secondes. Il s'agissait d'une plateforme pour la recherche avant tout, qui devait permettre aux laboratoires de robotique de travailler sur la reproduction de la marche humaine. Avec le temps, Honda a amélioré sa plateforme et en plus de se focaliser sur la mécatronique du robot, une brique important a été ajoutée en 2000 : l'intelligence artificielle. A partir des années 2000, le premier robot humanoïde Asimo prend forme. Le robot ne pèse plus 150 kg comme dans sa version "E6" sortie en 1993, mais 52 kilos, grâce à un corps constitué d'un alliage de magnésium recouvert par une résine en plastique. Il embarque dans son dos, tel un sac à dos, l'ordinateur lui permettant de calculer ses mouvements et de répondre aux événements extérieurs. 2004, deuxième version d'Asimo avec une IA améliorée et la capacité de se déplacer à 3 km/h. Vient la troisième génération un an plus tard, en 2005, avec de nouvelles capacité d'interaction avec le monde extérieur et la possiblité de courir à 6 km/h. La quatrième version sort en 2007 et en 2011, la cinquième et dernière version que l'on connaissait jusqu'à aujourd'hui : 130 cm de hauteur pour 48 kilos et une vitesse de pointe égale à 9 km/h. Les degrés de liberté, ou la capacité à effectuer des mouvements avec ses membres dans l'espace, ont également évolué au fil du temps. Ils sont passés de 6 pour le prototype E0 (soit trois degrés par jambe) à 57 degrés pour l'Asimo de 5ème génération.

Place à la 6ème génération

Mardi 15 avril 2014, Asimo 6 a donc été présenté aux téléspectateurs américains. Les ingénieurs du groupe japonais reviennent sur le devant de la scène avec un robot ayant une apparence toujours plus humaine et des gestes encore plus fluides qu'avant. Asimo dans l'émission de TV américaine Avec son allure d'enfant cosmonaute, il court, saute, danse, monte les escaliers ou sert à boire... "Bonjour New York, merci d'être venus aujourd'hui !". Pour l'occasion, les ingénieurs du groupe japonais ont enregistré la voix d'un garçon de 16 ans, mais c'est Asimo qui prononce ces mots. Sa batterie au lithium située au niveau de son ventre lui donne environ 40 minutes d'autonomie avec un rechargement. Pour cette nouvelle sortie, Honda dit avoir beaucoup travaillé sur l'équilibre et la stabilité d'Asimo (qui n'étaient pas encore au point à en voir cette vidéo). Pour le prouver mardi, le robot saute à pieds joints ou à cloche-pied, tape dans un ballon, danse en bougeant les jambes et les bras presque en rythme... Asimo est également pourvu de mains à cinq doigts, c'est important de le souligner. Asimo serre la main, "parle" en langue des signes américaine ou japonaise, et sait également vous servir à boire. Démonstration sur une table où une bouteille rigide et un gobelet en carton plus fragile attendent le robot. Il prend doucement la bouteille d'une main, dévisse de l'autre le bouchon qu'il repose sur la table, avant de saisir le gobelet en carton et d'y verser le contenu de la bouteille, du jus d'orange. Le secret : une caméra cachée derrière la visière de son casque et des capteurs dans les doigts. Les données collectées sont évaluées en temps réel "pour ne pas faire tomber ou écraser le gobelet", explique aux journalistes Satoshi Shigemi, l'un des ingénieurs en chef de Honda dans le domaine de la robotique.

Futur robot d'assistance

L'essentiel du système informatique est camouflé dans une sorte de sac à dos à l'arrière du robot. D'après Honda, l'apparence d'Asimo est censée faciliter son acceptation par le public. Sa petite taille ne le rend pas inquiétant et le met à la hauteur d'une personne coincée dans un lit ou un fauteuil roulant. Asimo sert un verre à boire L'idée en effet est qu'il serve aux personnes ayant besoin d'assistance. "Il y aura un futur où Asimo pourra s'occuper de personnes âgées", envisage par exemple Satoshi Shigemi. Il pourra les guider dans des gares ou des aéroports, les aider à prendre leurs médicaments. Mais cela n'est pas pour tout de suite. La démonstration de mercredi était largement pré-programmée. Pour servir au grand public, Asimo doit apprendre à opérer en terrain réel. "Plutôt que d'avoir les gens qui s'adaptent à Asimo, on a besoin qu'Asimo s'adapte aux gens", souligne Satoshi Shigemi. Le "défi" est d'arriver à ce que le robot soit capable de "distinguer les mouvements" des personnes, pour comprendre ce qui se passe et avoir "des actions et des comportements qui s'adaptent à la situation" : par exemple, savoir si un individu qui s'approche veut interagir avec lui, ou si au contraire il doit s'écarter. Satoshi Shigemi reconnaît que s'il faut que le robot soit capable de s'adapter à n'importe quelle situation et n'importe quel environnement, cela prendra du temps. Mais cette durée pourrait se réduire à quelques années "si on restreint l'utilisation du robot à certaines fonctions" ou si on sait ce que les personnes avec lesquelles il doit interagir recherchent, pour jouer les réceptionnistes par exemple. Robot humanoide Asimo du japonais Honda

Course de dromadaires : des robots jockeys à la rescousse des enfants

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Un évènement bien particulier a lieu chaque année à une quarantaine de kilomètres de la ville de Dubai : une course de dromadaires montés par des robots jockeys. Les émiratis sont des férus des nouvelles technologies, notamment des drones, surtout quand elles peuvent faire perdurer la tradition tout en la rendant conforme aux droits de l'homme. Les courses de camélidés sont un sport traditionnel pris très au sérieux par les dubaïotes. Chaque animal est de race pur-sang et peut valoir plusieurs dizaines de milliers de dirhams. Ces courses sont devenues de plus en plus populaires à partir des années 1960. Et parallèlement à une côte de popularité montante, ce sport a commencé à générer d'énormes sommes d'argent. Si bien qu'à partir des années 1970, un traffic inadmissible a peu à peu pris le pas sur les courses : le traffic d'enfants. courses de chameaux à dubai En effet, les propriétaires de dromadaires étaient à la recherche de jockeys toujours plus légers afin de mettre toutes les chances de leur côté. Rapidement, les plus malintentionnés n'ont pas hésité à faire venir clandestinement dans le Golfe des enfants - qui avaient tout juste 6 ans pour certains - de pays d'Asie du Sud (Bangladesh, Sri Lanka et Pakistan essentiellement) et d'Afrique. Ils étaient la plupart du temps affamés par leur employeur afin qu'ils soient le plus léger possible pour le chameau. des chameaux avec des robots à la place d'enfants

Des robots pour sauver les enfants

Sous la pression internationale et pour sortir les enfants de cette exploitation intolérable, le Comité organisateur des courses dans le Golfe prit la décision en 2004 de remplacer les enfants jockeys par des robots. Le centre qatari RAQBI fut désigné comme maître d'ouvrage. Après un prototype infructueux développé par le Qatar Scientific Club, les qataris ont fait appel à la société suisse K-Team pour la fabrication de petit robots en matériaux composites. Les jockeys robotisés sont placés sur le dos du dromadaire et sont commandés à distance par les entraîneurs. Equipés de capteurs qui les aident à absorber le mouvement et la vitesse du chameau, de haut-parleurs pour diffuser la voix et les cris des entraîneurs et d'actionneurs pour donner des coups de cravache, ces robots ne pèsent plus que 15 kilos et coûtent environ 200 €. petit robot pour course de chameaux La technologie a fait des progrès depuis 2004, et les prix ont bien baissé : le tout premier robot Kamel pesait 25 kilos et coûtait 5000$ à l'époque. Les robots ont apporté énormément à ce sport. En plus de l'avoir rendu conforme aux droits de l'homme, ils ont également augmenté les performances des chameaux. D'un poids plus léger que celui d'un enfant, les robots permettent aux animaux de parcourir la piste longue de cinq kilomètres en moins de huit minutes, soit une à deux minutes de moins qu'à l'époque des jockeys-enfant. De quoi ravir les spectateurs et les bookmakers ! robot jockey par les suisses k team robot jockey sur chameau à Dubai robot K-team de 15 kilos robot qui cravache un chameau un chameau et son jockey robotisé sur le dos un entraîneur et son robot jockey sur un chameau Photos

Deux américains sur trois confiants sur les nouvelles technologies

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59% des américains pensent que les technologies vont améliorer leur quotidien et 30% redoutent, au contraire, qu’elles n’aient un effet néfaste. Ces chiffres sont extraits d’une étude menée récemment aux USA auprès de 1001 personnes par le Centre Pew Research. Mais quand on creuse un peu, les résultats sont loin d’être optimistes... Ces chiffres traduisent la vision qu’ont les américains sur les sciences et les technologies. Ils concernent évidemment une certaine partie de la population mais sont toutefois un bon indicateur de l’était d’esprit et du degré d’acceptation de la civilisation face aux nouvelles technologies. Les chiffres sont parfois contradictoires, les américains semblent vouloir faire la différence entre les progrès de la science et les nouvelles technologies. Néanmoins, ils sont plus de la moitié à penser que leur vie s’améliore grâce aux progrès de la science, et que de manière générale, l’impact des technologies dans le futur sera positif. Cependant, dès que l’étude aborde des questions spécifiques à des découvertes qui changent nos vies, telles que les prothèses électroniques par exemple, les américains prennent subitement peur et leurs réponses sont plutôt négatives.

Des craintes vis à vis des robots, des drones et des objets connectés

Les plus optimistes d’entre eux ont toutefois des doutes sur l’utilisation des drones civils, sur le fait de porter sur eux des appareils connectés ou encore, de faire confiance aux robots assistants pour les personnes âgées. Parmi les quatre technologies les plus contestées, les Google Glass remportent l’opinion la moins défavorable d’entre tous les appareils : 37% de la population pensent que les objets connectés à porter sur soi vont améliorer leur quotidien. En revanche, les parents américains ne sont pas du tout attirés par le fait de pouvoir faire modifier l’ADN de leur futur enfant (seulement 26% y sont favorables). les technologies dici 50 ans Encore plus tranchée, la question sur l’ouverture de l’espace aérien aux drones civils : seulement 22% des sondés y sont favorables. Les américains ne semblent pas vouloir avoir des AR.Drone et des DJI Phantom au-dessus de leur tête. A l’inverse des japonais, nos voisins outre-atlantique ne sont pas prêts (à 65%) à accueillir les assistants personnels robotisés à la maison. Bien sûr ces résultats sont à prendre avec précaution puisque des centres spécialisés américains commencent à utiliser les robots NAO pour l’éducation d’enfants autistes, des hôpitaux testent des robots pour éveiller les personnes âgées ou handicapées et des robots de téléprésence comme l’UBR-1 sont en cours de développement.

Et les voitures autonomes ? et les prothèses bioniques ?

Le sondage a voulu recueillir leur opinion sur les technologies prochainement au point telles que les voitures autonomes, les implants électroniques, et la viande artificielle. 48% des américains seraient d’accord pour tester une voiture sans conducteur, 26% prêts à se faire des implants bioniques dans le cerveau, et 20% à vouloir goûter de la viande synthétisée en laboratoire. prévisions sur le futur En dernier lieu, le questionnaire sondait les participants sur leurs prévisions sur les cinquante prochaines années. 81% des sondés sont convaincus que les organes imprimés en 3D deviendront des solutions couramment utilisées par les chirurgiens d’ici 2070. La robotique de santé est en train de se perfectionner et toujours plus d’organes sont reproductibles grâce à la technologie d’impression 3D. Finalement, près de la moitié reste sceptique par rapport au fait que les robots pourront remplacer les hommes pour des tâches intellectuelles comme la création de musique, l’écriture de livres ou le dessin. Les sondés n’avaient probablement pas eu vent de cette étude... Lire l'étude complète

Retour sur l’Apérobo spécial ESIEA

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Une rencontre autour de la robotique a lieu tous les premiers mercredi du mois à Paris. Ce rendez-vous informel rassemble curieux, bidouilleurs et passionnés autour d'une même philosophie : partager son expérience et faire connaître la robotique au plus grand nombre. Le dernier Apérobot était un peu spécial, puisque c'est l'école ESIEA qui accueillait l'évènement dans ses locaux. Petit résumé par l'association DTRE... L'association DTRE, DéveloppemenT RobotiquE de l'ESIEA, Ecole Supérieure d'Informatique, Electronique, Automatique a organisé le 9 avril dernier un Apérobo en collaboration avec l'association Caliban. Cet Apérobo a été l’occasion de remettre des prix d’un concours Lego Mindstorms auquel ont participé des étudiants de différentes écoles. Eric-Lalitte,-Directeur-d'IN'TECH-INFO-et-jury-lors-du-concours Plus de 100 personnes se sont déplacées dans les locaux de de l'ESIEA, pour cet Apérobo unique en son genre organisé par la DTRE. Comme à tous les Apérobos, des particuliers et des entreprises se sont mobilisés pour apporter leurs robots et notamment Jane, une des têtes du projet Aria de Cybedroïd, RQ Huno de COGIBOT et REGIS de VersatileRobot. la-main-robotique-de-Tanguy-Demme En tout, une quinzaine de projets étaient présents sur les stands où les visiteurs, experts ou non, pouvaient échanger avec les concepteurs. En plus de l'ambiance détendue, de la convivialité et du partage de connaissances, des qualités qui caractérisent déjà les Apérobos, celui de l’ESIEA a été l’occasion d’une démonstration et d’un concours Lego Mindstorms inter-écoles. Les participants avaient 6 semaines pour préparer leurs robots et les présenter au jury. Les épreuves tournaient autour du thème de la fin du monde avec : passage d'obstacles, tir sur zombies, suivi de ligne en terrain miné, récupération de munitions et course poursuite. Le classement du concours :
  1. ESIGETEL
  2. SUPINFO Troyes
  3. ESIGELEC
  4. ESIEE
La DTRE participera au salon grand public Once Upon a Tech les 14 et 15 juin prochains. Once Upon a Tech réunira ateliers et conférences sur la robotique et la sécurité informatique. Informations à venir sur le site asso-dtre.fr ou leur page facebook sur laquelle vous pourrez voir les autres photos. REGIS-de-VersatileRobot

Elo, le petit ours en peluche connecté qui redonne le sourire aux enfants

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Un petit ours en peluche connecté est en train de changer la vie de plusieurs enfants dans l'hôpital Amaral Carvalho situé à Jaú, près de São Paulo au Brésil. Dans ce centre, les enfants atteints d'un cancer subissent des traitements lourds et très longs, synonymes de solitude et d'éloignement avec leur famille. Une agence de communication a eu une idée géniale pour redonner aux enfants un peu de joie de vivre. L'idée de DM9Rio a été de détourner le traditionnel doudou pour enfant en véritable objet connecté ludique. Ainsi, l'ours en peluche ne sert plus seulement pour les câlins mais aussi à communiquer avec le monde extérieur et en particulier avec la famille. Elo-le-doudou-connecté-ludique enfant-avec-son-ours-Elo Similaire au projet Supertoy dont nous vous avions parlé, l'ours Elo, permet à l'enfant de recevoir et de stocker des messages audio provenant de l'application WhatsApp. Chaque ours connecté Elo possède un numéro exclusif sur lequel les amis et la famille de l'enfant peuvent envoyer leurs messages à tout moment de la journée. laisser-un-message-a-distance-via-un-doudou-connecté Dès qu'il se sent un peu seul, l'enfant peut écouter les messages laissés par son entourage, simplement en pressant la main de son fidèle compagnon. Pour la première fois, bien que séparés par la distance, l'enfant peut re-entendre les voix de ses petits camarades ou de ses proches. elo-robot-compagnon-pour-enfant-atteints-du-cancer L'agence a préparé un spot de promotion pour son nounours high-tech. Evidemment la mise en scène a été bien préparée et les images sont pleines d'émotions et ne peuvent nous laisser indifférents face à la vie déchirée de ces enfants, si injustement atteints par cette maladie dès leur plus jeune âge. Dans ce spot, l'agence retrace la genèse du projet "Elo" en mettant en scène les enfants répondant à la question "quelle voix vous manque-t-elle le plus ?" ou en écoutant pour la première fois des messages sortant du nounours, et les parents et les proches en train d'envoyer des messages à leur enfant hospitalisé. Les différentes réactions des uns et des autres sont très touchantes. enfant-avec-son-ours-en-peluche-connecte ours-elo-connecté-à-whatsapp ours-en-peluche-connecté-brésilien

Pneupard, le quadrupède aux muscles artificiels fait sa première apparition

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Pneupard a fait du chemin. Quand nous l'avions découvert l'an dernier, ce quadrupède aux muscles artificiels en caoutchouc était loin d'être abouti et ne tenait pas encore sur ses quatre jambes. Depuis, l'équipe du Pr. Koh Hosoda de l’Université d’Osaka au Japon a bien progressé et vient même de faire une démonstration de la première version avec des membres définitifs. Dans la lignée des robots inspirés par le monde animal, il y a l'américain Wildcat, le suisse Cheetah-Cubet désormais le japonais Pneupard. Pour réussir à faire marcher le robot, les chercheurs japonais ont ajuster la pression d'air dans chaque muscle que le robot utilise pour se déplacer. La première version du Pneupard possédait beaucoup plus de muscles artificiels que celle présentée aujourd'hui. L'équipe s'est aperçue que la difficulté à faire marcher le robot était proportionnelle au nombre de muscles à actionner. Ainsi, elle a a décidé de simplifier l'anatomie du biorobot et cela a abouti à une version plus light et plus facile à contrôler. pneupard guépard artificiel de recherche Les chercheurs disent que leur nouvelle approche leur a permis d'étudier l'ensemble du mouvement plutôt que de se focaliser sur chaque muscle pneumatique individuellement. En d'autres termes, ils peuvent dorénavant étudier l'allure générale du robot et comment les jambes travaillent ensemble dans le but d'apporter la stabilité dont il a besoin. Dans cette vidéo, vous pouvez voir comment le robot de 4,8 kilos marche sur un tapis roulant assuré par un cordage pour l'empêcher de tomber sur les côtés. Pneupard est un robot fait avec peu de composants, sans "cerveau" ni capteurs, contrôlé par un simple réseau locomoteur spinal (CPG en anglais), qui permet de faire fonctionner de manière autonome l'ensemble du squelette et des muscles du robot. A travers ce robot, l'équipe souhaite montrer que le déplacement d'un animal n'est pas uniquement lié au travail du cerveau. Dans un échange avec un journaliste d'IEEE Spectrum, un des chercheurs explique que les robots bioinspirés leur permettent de comprendre comment fonctionne la locomotion sans avoir recours à des animaux vivants. Encore loin d'être des modèles parfaits pour certains, ces robots peuvent déboucher sur une meilleure compréhension du monde qui nous entoure. Site du laboratoire

L’orchestre volant formé par les drones de Kmel Robotics

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Kmel Robotics frappe encore un grand coup ! Remarquée à plusieurs reprises pour ses chorégraphies de drones, la startup américaine réussit un coup de maître avec des hexacoptères jouant des instruments de musique et reproduisant une véritable symphonie. Magnifique ! En détournant la technologie pour en faire la maîtresse d'une subtile orchestration, Kmel Robotics nous embarque dans un univers de rotors et de légèreté bien loin du heavy metal de ces robots punk australiens. orchestre-formé-par-des-drones Chaque note qui sonne relève de l'irréel. Pendant quelques instants, le temps de la rencontre entre une oeuvre d'un autre temps et la technologie actuelle, l'on reste suspendu en l'air tels ces drones légers et maniables. Ca a l'air tellement simple qu'on en oublierait toute la précision qu'il y a derrière ces engins. KMel Robotics fait jouer de la musique à ses drones à l'aide d'instruments un peu exotiques. Guitare électrique, grosse caisse, charleston, synthétiseurs, cloches... chacun de ses instruments est joué par des robots positionnés au millimètre près (et qui connaissent par coeur le morceau !). Chaque hexacoptère est contrôlé par un ordinateur central qui coordonne la totalité de la chorégraphie. On ne sait pas combien d'heures de travail il y a derrière ce projet, mais Lockheed Martin et Intel Corporation ont apporté leur soutien. On vous laisse admirer le résultat et ne ratez surtout pas la cymbale de fin : hexacoptere-Kmel-Robotics des-drones-qui-jouent-de-la-musique quand-technologie-et-musique-se-recontrent drones-jouent-des-partitions-de-musique

Sony repart à la conquête des robots domestiques

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Sony, ce géant déchu de l'électronique, semble vouloir repartir à la conquête des robots. La firme japonaise avait pourtant de beaux projets à l'époque : Aibo, le chien robot de compagnie sorti en 1999, Rolly le lecteur de musique en forme d'oeuf et Qrio, un robot humanoïde compagnon développé entre 2003 et 2006 mais jamais commercialisé. Sony n'a pas dit son dernier mot comme le montre la récente découverte d'un brevet déposé au registre américain. Le brevet a été publié le 13 mars 2014 mais cela faisait près de deux ans que Sony l'avait publié. En effet, le 16 avril 2012, l'inventeur Tsutomu Sawada a déposé ce titre de propriété industrielle pour protéger un prototype de robot ainsi que son mode de contrôle sous le titre "Robot, méthode de contrôle du robot, programme informatique et support de stockage du programme" (Robot device, method of controlling robot device, computer program, and program storage medium). Tsutomu Sawada est un chercheur qui avait notamment travaillé sur les projets de robotique de Sony. D'ailleurs, cela se ressent car il y a de très fortes ressemblances avec le Qrio.

Quel type de robot est décrit dans ce brevet ?

Le brevet décrit un robot ressemblant de la tête aux pieds au Qrio, à un détail près, ses jambes. En effet l'humanoïde ne posséderait plus de jambes mais se tiendrait debout sur des roulettes comme en témoignent ces croquis. Sony-repart-à-la-conquête-des-robots Ce nouveau robot humanoïde serait pourvu de tous les capteurs dont a besoin un robot de compagnie pour la maison ou un robot assistant de bureau.

Quelle différence avec le QRIO ?

Le Sony Dream Robot aussi appelé SDR-3X ou encore QRIO dans sa version prototype finale, devait être un compagnon domestique capable de reconnaissance vocale et faciale, de synthèse vocale de localiser d'objets dans l'espace. Bien que son prix n'ait jamais été dévoilé, les estimations tournent aux alentours de 25 000 à 40 000 euros. Certes, le QRIO était un bijou de technologie avec ses 40 dégrés de liberté, ses 60 cm de haut, ses 7 kilos et ses dix petits doigts actionnés individuellement, mais ses performances limitées ne justifiaient pas une telle somme. Un-robot-Sony-avec-30-degrés-de-liberté Sony a compris la leçon et le robot décrit dans ce brevet est une version simplifiée du Qrio. Exit les jambes, place à des roulettes qui vont permettre au robot de se déplacer plus rapidement et avec une meilleure stabilité. Les mains ont également été remplacées par des pinces. Celles-ci seront capables de saisir et soulever des objets plus simplement qu'avec des doigts. Côté degrés de liberté, le nouveau robot en possédera une trentaine. Côté capteurs, il conserve les deux caméras stéréoscopiques et la caméra fisheye placée sur le dessus de sa tête. En somme, un robot moins cher à produire et plus simple à maintenir en service pour l'utilisateur.

Un brevet qui soulève des questions ?

Le brevet décrit en effet un robot mais celui-ci n'en est pas le sujet principal. L'auteur s'est focalisé sur un logiciel d'auto-diagnostic pour les caméras du robot. Il peut faire la différence entre une rayure ou un peu de poussière sur la lentille d'une caméra, en comparant différentes images entre elles. En utilisant cette même méthode d'analyse, il peut également détecter des tâches sur la main du robot ou sur un objet quelconque dont il se saisit. La plupart des robots actuels munis d'une caméra sont capables de détecter et identifier des objets dans un environnement quelqconque à partir d'images prises par leur caméra. Mais l'efficacité de la détection et identification de ces objets repose sur la netteté de l'image. Par conséquent, quand il y a une saleté ou une rayure sur la lentille de l'appareil photo, ceci diminue de manière significative la capacité du robot à détecter et identifier l'objet. Le robot de Sony semble être capable de nettoyer cette saleté si besoin (voir le schéma où le robot se frotte la tête). Sony-a-breveté-un-robot-humanoide Dans un autre registre de la saleté : si un robot se saisit d'un objet alors qu'il a les mains sales, l'objet va se retrouver souillé. Et si le robot le transmet à une personne, celle-ci risque de se salir les mains aussi. Or Sony veut concevoir des robots domestiques à l'intention des personnes âgées, pratiques, serviables, autonomes. En effet au Japon, le vieillissement de la population va poser des problèmes dans les années à venir. Pour le moment, Sony n'a pas fait d'annonce officielle au sujet de ce robot. On espère tous que ce brevet est le signe du grand retour de Sony au sein de la famille des robots. Le-futur-robot-de-compagnon-de-Sony Un-système-de-vision-révolutionnaire

Asimo échange quelques balles avec le Président Obama

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Barrack Obama a eu l'honneur de pouvoir échanger quelques passes avec l'humanoïde Asimo, dont la dernière version a été présentée il y a quelques jours aux Etats-Unis. La rencontre n'a pas eu lieu sur le sol US mais au Japon, au Musée national des sciences émergentes et de l’innovation de Tokyo, pendant une visite officielle du Président américain. L'occasion d'admirer encore une fois la fluidité des mouvements de ce robot. "C’est sympa de vous rencontrer”, a lancé Asimo au président qui, tout sourire, lui a répondu : "c'est sympa de vous rencontrer aussi”. Asimo, cette petite merveille de technologie développée par Honda, a d'abord fait une démonstration au président de tous les mouvements qu’il est capable de faire, avant de lui lancer de son timbre métallique : "je peux aussi taper dans un ballon". Asimo de Honda a joué au football avec Obama Asimo a fait une passe puissante à Obama qu'il a récéptionné du bout du soulier, avec toujours cette décontraction qui le caractérise tant. "C’est plutôt impressionnant !", s'est exclamé le président américain avant que le robot ne se mette à sauter devant lui. Barack Obama a été impressionné par la ressemblance d'Asimo avec un humain. Contrôlé à partir d’un ordinateur portable, il peut évidemment marcher, monter sans problèmes des escaliers ou saisir des objets. Asimo est le premier du genre à pouvoir, avec autant de dextérité, courir comme un humain, s'accroupir, sauter en l'air ou à cloche-pieds et servir un verre à boire. Barrack Obama joue au football avec un robot Obama a rencontré un robot humanoide au Japon

Une prothèse du genou qui pourra s’auto-diagnostiquer

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Des chercheurs en Suisse sont en train de développer une prothèse de genou intelligente qui sera capable de diagnostiquer de l'intérieur des paramètres biomécaniques. L'objectif : pouvoir détecter grâce à des capteurs une éventuelle défaillance bien avant que le patient n'en souffre. Selon l'EPFL, aujourd'hui, ce sont près de 4 millions de personnes dans le monde qui subissent une opération destinée à remplacer une articulation défectueuse. En Europe et aux Etats-Unis, plus d'un million de prothèses du genou ou de la hanche sont posées chaque année. Et ce chiffre, lié directement au vieillissement de la population et au développement des sports de loisirs, risque d'augmenter dans les années à venir, le nombre d’interventions au niveau du genou étant multiplié par sept ! projet SimOS pour un réseau de capteurs dans une prothèse de genou Cinq laboratoires de l’EPFL, l'industriel Symbios Orthopédie SA et le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois se sont donc associés dans le but de développer des capteurs qui permettent de surveiller en permanence le patient, de sorte à améliorer ses traitements médicaux et réduire au minimum le recours à des interventions chirurgicales. Afin de faciliter leur intégration par les fabricants de prothèses, ces capteurs seront situés dans la partie en polyéthylène commune à toutes les prothèses commercialisées à l'heure actuelle. Pour le moment, après une pose de prothèse sur un patient, les médecins ne peuvent se baser que sur le ressenti de ces derniers. Dans environ 20% des cas, la prothèse sort de son alignement ou se descelle et le médecin doit se contenter de l'appréciation qualitative et subjective de son patient pour tenter de quantifier la douleur ressentie et le degré d'urgence de l'intervention. Démarré en 2009 et baptisé SimOS pour Smart Implants for Orthopaedics Surgery, le projet est financé par le Fond National suisse Nano-Tera.
On peut imaginer que tous ces inserts ont plus ou moins la même forme, donc le même volume. Si on arrive à instrumenter cette partie-là sans toucher la partie fémorale ou tibiale, ce sera plus simple pour l’industrie de l’implémenter. Mais cela ne se fera pas tout de suite car nous devons démontrer que ces capteurs représentent un réel bénéfice, tant pour le patient que pour son médecin ou l’industrie, explique Kamiar Aminian directeur du Laboratoire de mesure et d’analyse des mouvements au sein de l'EPFL.
Des laboratoires suisses préparent des capteurs pour les prothèses du futur

Fonctions des capteurs SimOS

La partie intermédiaire de la prothèse, soit l’insert en polyéthylène, contiendra un réseau de capteurs qui sera capable de suivre en temps réel l'évolution de différents paramètres biomécaniques de la prothèse mais également des os, articulation et ligaments du patient. Un module d'implant comprend des capteurs qui mesureront les forces et contraintes exercées, la température liée aux frottements, la magnétorésistance pour mesurer l'orientation 3D de l'articulation du genou ainsi que des accéléromètres pour mesurer les micromouvements et les impacts. Le patient portera autour de la jambe sous la forme d'une genouillère, un module externe intégrerant le système sans fil d’alimentation et de communication avec l’implant, ainsi que d’autres capteurs inertiels d’analyse cinétique. L’ensemble des données est fusionné et transmis à un ordinateur. Prothèse de genou intelligente
Grâce aux informations de ces prothèses, nous pourrions faire de la prévention et explorer d’autres pistes de rééducation de la marche sans avoir besoin forcément de recourir à une nouvelle chirurgie », précise Brigitte Jolles-Haeberli, en charge de l’unité de chirurgie prothétique du genou du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et du centre interinstitutionnel de biomécanique translationnelle de l’EPFL.
Site de l'EPFL

Deebot D68 : test du robot aspirateur

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Le Deebot D68 appartient à la marque chinoise Ecovacs. Ce robot est commercialisé uniquement dans 3 pays : en France, en Allemagne et en Autriche. Souvent située dans le top des classements des robots aspirateurs, les produits Deebot sont répartis sur 3 niveaux : les gammes D5, D6 et D7. Le D68 est le haut de la gamme D6. Présenté pour la première fois fin 2012, sa commercialisation en France a démarré courant 2013 et se poursuit encore en 2014. Le Deebot D68 est un aspirateur robot que l'on classera dans les robots de moyenne gamme en terme d'efficacité mais qui remplit bien ses fonctions pour un prix tout à fait abordable. Comme tous les robots à brosses (c'est à dire la grande majorité), il demande un entretien régulier de celles-ci, afin de retirer les cheveux et poils qui s'enroulent autour. aspirateur-robot-deebot-D68-vue-dessus

Caractéristiques principales du Deebot D68

Le Deebot D68 est un aspirateur à forme circulaire de 33,6 cm de diamètre pour 9,6 cm de haut et pèse 2,9 kilos. Il existe en une seule couleur (doré mat). Il se compose des éléments suivants :
  • Le Deebot D68
  • Sa base de rechargement
  • 1 brosse centrale
  • 4 brosses latérales (dont 2 de rechange)
  • 1 télécommande
  • Le manuel utilisateur
deebot-D68-tous-les-elements Le Deebot D68 a une autonomie d’un peu moins d'une heure avec une batterie rechargeable en NiMh de 12 V qui nécessite trois heures pour se recharger pleinement. Le robot dispose de deux brosses rotatives latérales et d’une brosse principale. Les brosses sur le côté sont très longues (15 mm de plus que les classiques) et remplissent deux fonctions : soulever la poussière près des coins et des plaintes et la ramener dans la zone d'aspiration du robot. La brosse centrale est en poils semi-souples pour permettre de récupérer efficacement les cheveux, miettes et autres fines particules de poussière accrochés aux fils des moquettes et des tapis. aspirateur-robot-deebot-D68-vue-dessous Le Deebot D68 est équipé également de trois capteurs : un capteur de vide, situé sous la partie avant du robot et qui empêche le robot de tomber dans les escaliers par exemple. Si le capteur détecte plus de 8 cm de dénivelé, le robot s'arrête et repart dans une autre direction. Les deux autres, situés au niveau de la zone d'aspiration, sont des capteurs de saleté qui permettent d’optimiser automatiquement le temps et la puissance à délivrer sur une zone particulièrement sale. aspirateur-robot-deebot-D68-avant-capteur Nous n'avons pas testé la version avec mur virtuel, qui permet de délimiter des zones où le robot est interdit de séjour.

Performances du Deebot D68

En un même cycle de nettoyage, le Deebot D68 peut aspirer une surface d'entre 40 m² à 70 m² en fonction du niveau d'obstruction dans les pièces. Pendant nos tests c'était plutôt 40 m² car de nombreux meubles et câbles se trouvaient sur le chemin du robot. Ce qui nous permet de dire que le Deebot D68 n'a peur de rien puisqu'il passe par dessus les câbles et a un système de détection d'obstacles breveté par Ecovacs : à l'approche d'un mur ou d'un meuble, le robot ralentit et vient cogner doucement avec son pare-choc pour mieux repartir dans une autre direction. Le choc est moins brutal et plus silencieux également. aspirateur-robot-deebot-D68-vue-du-dessus-2 Le nettoyage lui aussi est silencieux : le constructeur annonce un niveau sonore inférieur à 60 dB, donnée que nous ne pouvons pas vérifier exactement. Nous vous conseillons néanmoins de ne pas être dans les parages quand le Deebot est à la tâche. L'aspirateur Deebot D68 possède quatre programmations différents :
  • Mode "Auto": après analyse en temps-réel de son environnement, le Deebot choisit automatiquement un mode parmi les trois ci-dessous. A chaque obstacle rencontré, il change de direction. Dans ce mode de nettoyage aléatoire, le robot est capable de reconnaître la taille de la surface et d'adapter son mode de fonctionnement (zig-zag, en cercle, en long)
  • Mode "Intensif" : même fonctionnement qu'en mode Auto, sauf que le robot évolue à une vitesse réduite pour insister sur des zones particulièrement sales
  • Mode "Edge": il va longer les murs et obstacles, ce qui permet un nettoyage en profondeur le long des murs, dans les coins, etc.
  • Mode "Spot": Le robot prend un point de référence et va démarrer un cycle de nettoyage en zigzag. A la fin de son cycle, il retourne se positionner au point de référence et émet un signal. L'utilisateur doit alors le déplacer à la main ou utiliser la télécommande.
Quand la batterie du Deebot D68 est presque vide, il stoppe son aspiration et la rotation de ses brosses et passe en mode "Station", c'est-à-dire, qu'il va retourner de manière autonome à sa base de chargement. aspirateur-robot-deebot-D68-ecran-lcd

Entretien du Deebot D68

Les rondes du robot sont programmables via l'écran LCD situé sur le dessus du robot. Vous pourrez par exemple fixer une heure dans la journée pendant laquelle vous souhaitez que le Deebot D68 commence à passer la pièce ou lui demander de répéter cette action tous les jours à la même heure. Ainsi, quand vous rentrez chez vous le soir, vous le trouverez dans sa station de recharge et vous n'aurez qu'à vider son bac à poussières. Le bac a une capacité de 400 ml. Nous avons dû le vider après la deuxième heure d'utilisation. Très pratique, une alerte sonore et visuelle vous informe que le bac à saletés est plein. Il se retire très facilement en soulevant une trappe sur le dessus de l'aspirateur et se vide manuellement. Il contient un filtre anti-bactérien contenant des nano-particules d'argent qui inhibent le développement des bactéries. D'ailleurs toutes les parties externes du robot, au contact avec la poussière, le sont également. aspirateur-robot-deebot-D68-bac-a-poussiere Au cours des tests du Deebot D68 nous avons été agréablement surpris par son efficacité d'aspiration, aussi bien sur les sols durs (parquet flottant et carrelage) que sur les tapis et moquettes. Il franchit aisément des petits rebords d'entre 1 et 2 cm (en les abordant de 3/4 mais pas de front), ainsi que les câbles d'alimentation des différents appareils de la maison. En fin de charge, par manque de puissance, il a évidemment plus de mal à passer à surmonter ce genre d'obstacles. Pour une performances optimale du robot aspirateur, il ne faut pas négliger le nettoyage des brosses ainsi que de ses capteurs. Les deux brosses latérales ne s'obstruent pas trop, en tout cas pas pendant nos tests. En revanche, la brosse centrale doit être nettoyée fréquemment, une fois par semaine si vous utilisez votre robot tous les jours. deebot-D68-station-de-chargement Le nettoyage des brosses se fait aisément. Pour la brosse principale il suffit de dévisser une vis en plastique et de retire la brosse. Pour les brosses latérales, le nettoyage peut se faire directement sur le robot. Encore une fois, Ecovacs a eu l'intelligence de créer des alertes - sonore et voyant lumineux - pour avertir que le bac de poussière est plein ou quand l'accumulation de débris bloque une roue. Quant aux capteurs, les essuyer simplement avec une lingette suffit.

Notre avis sur le Deebot D68

Le Deebot D68 navigue de manière aléatoire, plus vous l'utiliserez fréquemment, plus la probabilité qu'il soit passé partout dans votre logement sera grande. Il faudra accepter qu'il passe deux fois aux mêmes endroits. Nous avons apprécié sa capacité à détecter des zones particulièrement sales et à basculer automatiquement en mode intensif. Pour ce qui est de l'aspiration, rien à dire : il aspire tout sur son passage (poussières, débris, graines, terre...) et n'en laisse pas une miette. Nous n'avons pas eu recours à la télécommande pendant les nettoyages mais sachez qu'il faut se placer bien en face du robot pour que le robot lui réponde. aspirateur-robot-deebot-D68-vue-avant Le Deebot D68 conviendra parfaitement pour les surfaces moyennes de 40 m² à 70 m². Plus les pièces seront dégagées, plus le robot sera efficace. Néanmoins, il s'en sort très bien grâce à son logiciel d'anti-collision qui amortit les chocs et sa capacité de marche arrière. Il présente un très bon rapport qualité / prix puisqu'on le trouve sur internet à 319 € (chez Best of Robots, Robootic ou Robotshop). Ecovacs propose encore une fois un produit abordable et performant.

Une colonie de mini-robots capable de construire en équipe

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Le Centre de recherche international SRI International s'est peut être inspiré des fourmis pour développer des mini-robots capable de travailler en colonie. Ces mini-robots d'à peine quelques millimètres sont guidés par un champ magnétique pour effecteur de manière coordonnée et en groupe des tâches complexes. Cet essaim de mini-robots se déplace très précisément et très rapidement - jusqu'à 35 cm/s - sur des circuits imprimés où sont tracées des pistes électriques. Pour quoi faire ? Assembler à échelle industrielle des composants électroniques par exemple. Ce projet baptisé Diamagnetic Micro Manipulation (DM3) est financé par l'agence américaine pour la recherche avancée militaire, la DARPA. Il consiste à développer un système d'automatisation de déplacement pour une colonie de micro-robots. Ces derniers, en suivant des petits aimants placés sous le circuit imprimé et contrôlés par un champ magnétique préprogrammé à partir d'un logiciel sur ordinateur. Ce système permet de contrôler un ou plusieurs robots simultanément ou bien la totalité de l'essaim. Mini-robots-de-SRI-international-et-DARPA Nous avons déjà vu le sérieux potentiel de la robotique en essaim dans le secteur BTP, ici, nous assistons à une véritable révolution pour l'industrie de l'électronique, entre autres. En les coordonnant entre eux, les robots sont capables d'assembler des pièces comme on peut le constater sur cette vidéo. Un robot s'occupe de déposer un point de colle au bon endroit (au millimètre près) tandis qu'un autre vient appliquer la pièce en carbone à assembler : SRI a breveté son système DM3 et affirme qu'il pourra être utilisé dans la confection de pièces de prototypage, l'assemblage de composants électroniques, les puces imprimées dans les biotechnologies. Des sortes d'usines de fabrication miniatures intelligentes. En outre, ces mini-robots peuvent évoluer dans des milieux extrêmes, radioactifs par exemple ou à très fortes températures. SRI compte développer le systèmes à une échelle supérieure avec plusieurs milliers de petits ouvriers robotisés. des-mini-robots-coordonnées-pour-créer-des-structures

Un algorithme de reconnaissance faciale plus fort que l’homme

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Un-algorithme-de-reconnaissance-faciale-plus-fort-que-l'homme

Pour la première fois dans l'histoire, un algorithme développé par deux chercheurs a réussi à battre les humains dans un test de reconnaissance faciale. Face à deux photos prises dans des angles différents, le programme GaussianFace est capable de reconnaître s'il s'agit bien de la même personne. Ce n'est pas la première fois que les robots battent les humains. Cette intelligence artificielle a été développée par les chinois Chaochao Lu et Xiaoou Tang pour classer entre des images ayant des conditions d'éclairage, des angles de prise de vue, ou des paramètres changeant. Habituellement, pour ce genre de problématique les chercheurs font appel à la technique connexionniste s'appuyant sur un réseau de neurones artificiels. Mais ici, les deux chinois ont préféré une méthode par l'apprentissage. L'algorithme commence par normaliser les photos en 150 x 150 pixels et selon cinq points de repère : les deux yeux, le nez et les coins de la bouche. Il sous-divise ces images en superposant des morceaux de 25 x 25 pixels qu'il vectorise ensuite pour lui permettre de rechercher les similitudes. Le logiciel extrait un motif binaire local ou LBP en anglais. GaussianFace apprend automatiquement de quatre bases de données différentes dont Multi-PIE qui compte 750 000 photos et Life Photos 4 000. Sur ces photos les mêmes personnes sont prises sous différents points de vue et conditions d’éclairages. Une fois l’apprentissage effectué, l'algorithme était prêt à affronter les images de la base de données test, Labeled Faces in the Wild ou LFW. Cet algorithme de reconnaissance faciale chinois a été capable d’identifier une même personne sur des photos différentes malgré les variations des paramètres. Il a même dépassé l'humain puisque GaussianFace a obtenu un pourcentage de réussite de 98,52 %, par rapport à 97,53 % obtenu par les humains. Ce qui est innovant dans cet algorithme est la méthode utilisée : basée sur l'analyse discriminante linéaire avec quelques modifications intéressantes (et intelligentes !), qui permettent de travailler sur une optimisation non-linéaire pour de meilleures performances. L'inconvénient est la nécessité d'avoir recours à une quantité de données phénoménales pour que GaussianFace soit performant. Source
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