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Cybathlon : les premières olympiades pour athlètes bioniques en 2016

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La première compétition de Jeux Bioniques va avoir lieu en 2016 en Suisse. Il s'agira de la toute première fois que s'affronteront des athlètes de haut niveau augmentés par des prothèses bioniques. L'objectif principal est de sensibiliser les foules aux potentiels des membres artificiels. La technologie et le sport ont toujours fait bon ménage. Ces dix derniers années, on a vu poussé sur les terrains, les pistes d'athlétisme et les piscines des nouveaux équipements bénéficiant des dernières avancées en matière d'aérodynamisme et de capteurs. Des performances augmentées à la tricherie il n'y a qu'un pas. La frontière est si mince que certains commencent à se poser des questions. A partir de quel moment la technologie prend le pas sur les performances véritables de l'athlète ? Dans quelle mesure un athlète augmenté est-il favorisé par rapport à un athlète valide ? Ainsi, nous avons connu des jours comme ce 4 août 2012 où un athlète est entré dans l'histoire. Oscar Pristorius. Ce jour là, il devient le premier athlète amputé à courir aux côtés d'athlètes valides dans l'épreuve du 400 mètres aux Jeux olympiques de Londres. Plus récemment, pendant les J.O. d'hiver 2014 de Sotchi, certains juges se sont plaint des équipements de certains athlètes jugés trop augmentés grâce à une technologie de nanofibres imaginée par les ingénieurs de Lockheed Martin. Au fur et à mesure que la technologie assistive progresse, il va être de plus en plus difficile de distinguer les performances de chacun. En particulier chez les athlètes handicapés qui utilisent déjà, pour la grande majorité d'entre eux, des prothèses artificielles. Mais attention : les handisports sont réglementés et les athlètes n'ont pas le droit de porter n'importe quel type de membre artificiel, pour assurer une équité entre tous les participants.

Cybathlon : la médaille d'or pour la technologie

La Suisse accueillera donc dans deux ans, la première compétition olympique pour cyborgs, le Cybathlon, qui aura lieu à Zurich, le 8 octobre 2016. La compétition a pour objectif de promouvoir les biotechnologies au sens large et toutes les formes de vies augmentées. Pour chaque épreuve du Cybathlon, deux médailles seront décernées : une à l'athlète et l'autre pour l'équipe de recherche ou l'entreprise qui aura fabriqué le système d'assistance robotisé. Celui-ci pourra être une prothèse myoélectrique, dont le fonctionnement est assuré par des électrodes recueillant les contractions musculaires de l'athlète, un exosquelette, un fauteuil roulant, ou encore des technologies plus futuristes comme les interfaces cerveau-machine. L'évènement est soutenu, entre autres, par le Pôle de Recherche National Suisse en Robotique, le NCCR Robotics.

Les six épreuves du Cybathlon en illustration

L'épreuve pour bras bioniques Les coureurs amputés de l'avant-bras ou du bras seront équipés d'exoprothèses et devront effectuer deux parcours avec obstacles le plus rapidement possible. Image may be NSFW.
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L'épreuve pour bras bionique au Cybathlon, premiers jeux bioniques
L'épreuve BCI brain computer interface Dans cette épreuve, les participants tétraplégiques seront équipés d'interfaces cerveau-machine qui leur permettront de contrôler un avatar avec la pensée. L'avatar virtuel participera à un jeu vidéo de course à cheval ou de voitures. Image may be NSFW.
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Epreuve BCI du Cybathlon avec interface cerveau-machine
La course de cyclisme Pour les participants souffrant de traumatismes médullaires, une course de vélo avec des appareils à stimulation électrique fonctionnelle aura lieu. Ce type d'appareil permet aux personnes malades d'effectuer des mouvements de pédalage en position couchée. Image may be NSFW.
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Vélo pour personnes souffrant de traumatismes médullaires
L'épreuve d'athlétisme L'épreuve reine sera également représentée : une course pour les personnes portant des jambes bioniques. La piste comportera même des obstacles. Image may be NSFW.
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Course d'athlétisme pour jambe bionique
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Parcours d'athlétisme du Cybathlon
Course d'exosquelettes Les personnes marchant à l'aide d'un exosquelette pourront participer à cette course où des obstacles tels que des marches, un tronc d'arbre ou des terrains inclinés les attendront. Image may be NSFW.
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Course d'exoquelette au Cybathlon en Suisse en 2016
Course de fauteuils roulants Les personnes sur fauteuil roulant électrique pourront se mesurer au cours d'un parcours où des portes seront à franchir et des obstacles à éviter. Image may be NSFW.
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Course de fauteuil roulant électrique au Cybathlon
Les personnes concourant avec des technologies récentes auront un certains avantage sur leurs adversaires qui utiliseraient une technologie d'assistance moins avancée ou classique, précisent les organisateurs du Cybathlon. Afin d'encourager un maximum de constructeurs et de laboratoires de recherche, les spécifications techniques exigées seront peu contraignantes. Le Cybathlon va concrétiser ce que des projets comme Exo-Racers et Prosthesis ont imaginé : de véritables courses de robots. Voici le film de présentation : A vos marques, prêts, feu, partez !

Le journaliste de demain sera-t-il un robot ?

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robot_journaliste_1

Notre futur sera robotique, c'est une certitude. Une grande partie des emplois, près de la moitié selon cette étude, sera à la portée des robots d'ici 2030. Tous les domaines seront concernés et bien sûr celui du journalisme n'y échappera pas. Des rédactions commencent à s'équiper... Evidemment, il ne faut pas s'imaginer que dans vingt ans, nous vivrons dans un monde déshumanisé, entourés d'humanoïdes exécutant machinalement des travaux pénibles à notre place, mais bien un mix entre des bras industriels, des cobots, des robots domestiques et beaucoup de lignes de code. Ce monde sera principalement fait d'algorithmes informatiques et d'interfaces interactives. Image may be NSFW.
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Des lignes de code pour remplacer les journalistes ?
Et le métier de journaliste dans tout cela ? Certains éditeurs de presse commencent à s'entourer de développeurs compétents afin de trouver des solutions pour la rédaction automatique d'articles. Comment ? En construisant des algorithmes informatiques capables d'extraire les données pertinentes, en faire une synthèse et les reagencer dans un article intelligible. L'objectif pour les équipes de rédaction est clair : plutôt que de consacrer des ressources à la rédaction d'articles avec peu de fond, telles que l'annonce de résultats sportifs du week-end ou l'evolution du cours de la bourse, on y met des robots et on libère ainsi du temps aux journalistes, pour des travaux demandant plus d'analyse ou d'investigation. Mais qui utilisent ces robots ? Image may be NSFW.
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L'intelligence artificielle de Narrative Science rédige des articles automatiques

Des noms ! On veut des noms !

Peu d'éditeurs souhaitent avouer qu'ils font déjà appel à ce genre de robots. Une vingtaine de rédactions en serait équipée, mais deux noms sortent fréquemment dans la presse, car ce sont deux institutions : Forbes et le L.A. Times. Forbes.com, site sur l'actualité économique, utilise une plateforme d'intelligence artificielle pour générer automatiquement ses brèves à partir des flux d'informations et des articles déjà stockés dans la base de données du site. Cette solution est fournie par Narrative Science, une start-up américaine basée au nord de Chicago créée par deux spécialistes de l'IA, Larry Barnbaum et Kris Hammond, donnant suite au projet Stats Monkey lancé par la prestigieuse Medill School of Journalism. Le logiciel est capable de produire des articles rédigés à la manière d'un journaliste, en puisant ses formules dans une base de mots, d'expressions et de formules communément utilisés sur le Net. Le Los Angeles Times, quant à lui, utilise des robots pour faire des rapports sur les tremblements de terre : l'éditeur s'appuie sur un algorithme qui exploite les données du site US Geological Survey (USGS), qui surveille l'activité sismique sur la planète : magnitude, épicentre, heure d'un séisme. Cet algorithme a par exemple permis au quotidien américain de publier en ligne un article trois minutes après qu'un tremblement de terre ait frappé la Californie. Le programme, baptisé QuakeBot, est le fruit de deux ans de recherche de Ken Schwencke, un développeur embauché par le L.A. Times pour mettre au point des solutions robot-journalistiques pas uniquement pour la déclaration et le suivi de séismes, mais également pour la rubrique nécrologique du site. Image may be NSFW.
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Les journalistes du futur ne ressembleront pas à un bras robot scribe
Dès qu'une information arrive à la rédaction, le robot la prend en charge immédiatement et les insère dans un gabarit pré-écrit. Rassurez-vous, l'article généré automatiquement est ensuite relu par un humain avant d'être publié en ligne. Il est d'ailleurs signé du journaliste lui-même et non pas par QuakeBot. En France, la société Opta, fournisseurs de données statistiques sportives, a conçu pour RTL un générateur de flux automatiques de commentaires pour les matchs de Ligue 1.

Le métier de journaliste va-t-il disparaître ?

Une solution automatisée telle que celle de Narrative Science ou le QuakeBot est d'une redoutable productivité : en moins de deux minutes l'article est plié et ce pour un coût estimé à 10 dollars les 500 mots. Est-ce pour autant que la fin du journalisme est annoncée ? Certainement pas. Avoir un style, trouver un ton, utiliser l'ironie, contextualiser par rapport à une période de l'histoire, être engagé, sont encore loin d'être à la portée des robots et des lignes de code. Bien que Narrative Science propose de personnaliser le ton et l'angle de ses articles automatiques, l'homme ne sait pas (encore?) coder quelque chose qui n’obéit pas à des règles fixes. De plus, comme dit plus haut, les robots ne pourront pas effectuer d'enquêtes de terrain (bien que less chaînes TV commencent à envoyer des drones sur place...), d'analyses, ou faire des références à des évènements historiques. Les journalistes qui possèdent une qualité d'écriture et un savoir-faire hors de portée des robots sauront tirer leur épingle du jeu. En outre, l'homme a encore la capacité de vérifier ses sources par d'autres moyens que des bases de données. Kristian Hammond de Narrative Science prévoit que d'ici 2030, 90 % des articles de presse seront générés par des robots et que d’ici 5 ans, un ordinateur a des chances de gagner le prix Pulitzer. On prend les paris ?

Diya One : un robot d’intérieur 100% français qui vous veut du bien

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Robot diya one purificateur d'air intérieur

Un robot qui prendrait soin de votre santé et celle de votre entourage, impossible ? En tout cas pas pour la startup Partnering Robotics qui a mis sur pied un robot entièrement dédié à l’équilibre des environnements intérieurs. Il s'appelle Diya One et pourrait devenir l'un des robots les plus utiles dans les années à venir. Diya One est un robot de services trois en un. Grâce à ses réseaux de neurones inspirés de la biologie humaine, ce robot est capable de naviguer de façon autonome dans différents environnements naturels variés, y compris les plus contraints, c'est-à-dire comportant des obstacles et des évènements inattendus, pour remplir trois tâches principalement : la purification de l'air intérieur, la gestion de l'énergie et la télésurveillance. Image may be NSFW.
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Diya One, robot qui gère la consommation énergétique des foyers

Diya One purifie l'air intérieur d'un milieu clos

La pollution de l'air intérieur est un phénomène ignoré par la plupart des citoyens par manque d'information et de prévention de la part des autorités sanitaires. Pourtant, elle serait la cause de nombreuses maladies respiratoires (asthme, allergies, cancers) chez les personnes les plus fragiles. Trois molécules sont principalement visées : le benzène, le formaldéhyde qui sont des cancérigènes, et les Phtalates qui engendrent des troubles de la fertilité. Les pollutions particulaires peuvent provenir d'une multitude de sources : aérosols, parfums corporels et d'intérieur, meubles, peintures, tabac, chauffage... la liste est longue. Il n'y a pas encore de consensus sur des indices de qualité de l'air intérieur, mais les scientifiques s'accordent à dire que c'est l'un des enjeux futurs des populations des pays riches où les gens passent 14 heures par jour à leur domicile en moyenne, et respirent 15 000 litres d'air. Le Ministère du Développement Durable a d'ailleurs édité un Guide de la pollution de l'air intérieur en téléchargement Image may be NSFW.
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Diya One un robot d'intérieur 100% français qui vous veut du bien
La start-up Partnering Robotics travaille sur cette problématique depuis cinq ans et propose aujourd'hui un produit prêt-à-l'emploi intégrant différentes technologies pour améliorer les conditions de vie en milieu clos, c'est-à-dire une habitation ou un lieu de travail. Partnering Robotics a développé une plateforme ouverte dans le but de pouvoir accueillir les différentes technologies mises au point par ses partenaires. Grâce à des partenariats stratégiques avec différents instituts de recherche, Diya One est devenu un robot mobile capable de naviguer dans un environnement hautement dynamique, d’apprendre des tâches, et d'interagir avec une personne. Avec le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), organisme de recherche français qui fait des tests sur la qualité de l’air dans les bâtiments, les foyers ou les écoles, et Aelorve, jeune société de R&D dans le secteur du cleantech, Partnering Robotics a développé des solutions embarquées sur le robot permettant, en fonction des endroits et des types de pollution détectée, d’adapter les capacités du robot. Grâce à sa caméra à 360° sur le dessus de l'appareil et à sa vingtaine de capteurs, Diya One se déplace de manière autonome pour filtrer l’air en l’aspirant, le nettoyer et le remette à la disposition des gens à une cadence de 75 mètres cubes par heure d’air ambiant purifié. Le robot est capable d'absorber des particules fines de l'ordre du micron (2,5 microns minimum). Image may be NSFW.
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Caractéristiques du robot purificateur d'air diya one

Diya One, un robot pour économiser en électricité

Une deuxième fonction très intéressante est sa capacité à établir des diagnostics de consommation d'énergie et d'aide à la gestion de l'énergie. De ce fait, le Diya One s'avère très utile pour comprendre ce qui se passe sous son toit et faire des économies sur les factures d'électricité. Comment ? En se connectant aux compteurs des bâtiments mais aussi sur les prises électriques murales. Partnering Robotics l'a équipé d'un plug intelligent, qui permet de mesurer tous les flux d’énergie, où ils ont lieu, par quel appareil, etc., et d’aider les usagers à comprendre leurs données énergétiques. Ces informations permettent ainsi à tout utilisateur du Diya One de pouvoir gérer ses ressources énergétiques et changer de comportements en adaptant ses habitudes. Mais Diya One ne s'arrête pas là. Le robot apporte de nouvelles informations grâce à ses réseaux de capteurs, notamment les données concernant l'humidité, le taux de poussière, la température... La compréhension de son intérieur devient facile et concrète. L'usager pourra ainsi constater que telle ampoule dans telle chambre consomme plus que la moyenne des autres foyers du quartier ou l'avertir qu'un appareil a une consommation anormalement élevée par rapport à d'habitude. Pour cela, Diya One sera connecté à un big data énergétique, qui permettra de proposer des nouveaux services intelligents comme le déclenchement de certains appareils en heures creuses ou l'interruption du chauffage pendant les périodes où l'électricité coûte chère. Image may be NSFW.
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Diya One un robot compagnon pour économiser l'énergie

Diya One un compagnon robotique customisable

Ce compagnon robotique montre aussi une fonction de télésurveillance. L'idée de Partnering Robotics est de proposer un robot qui rentrera facilement dans les foyers et sera accepté sans réticence, tel un animal de compagnie, à la différence que le Diya One propose des services intelligents créant de la valeur. L'utilisateur pourra le personnaliser lors de sa commande en demandant par exemple un type de filtration particulaire spécifique ou l'ajout d'une lampe UV stérilisante. L'appareil a environ 10 heures d'autonomie et nécessite une faible maintenance, un changement des filtres une fois par an tout au plus. Image may be NSFW.
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Ramesh Caussy fondateur de Partnering Robotics

A la recherche d'une industrisation

A 46 ans, Ramesh Caussi a été à plusieurs postes de direction R&D dans différentes sociétés technologiques comme 3Com ou Alcatel. Parallèlement, il laisse passer la vague des robots industriels, et commence à s'intéresser aux opportunités offertes par l'émergence d'un nouveau type de robots : la robotique de service. Ramesh avait quelques idées en tête et des usages que l’on peut développer grâce à ces robots. Mais il lui manquait quelques partenaires financiers et technologiques. Des soutiens d'Oséo Innovation, Bpifrance et du Centre francilien de l'innovation d'un côté et de l'INSERM, du CNRS et de CERTECH de l'autre, et les recherches pour développer le Diya One étaient lancées. Ramesh Caussi fonde Partnering Robotics en novembre 2007. Basée à Cergy (Val d'Oise), la société compte dix salariés et cherche aujourd'hui des financements pour passer à l'étape industrielle du Diya One. L'objectif : sortir un robot interactif domestique aux alentours de 5000 euros. Nous avons rencontré Ramesh Caussy au salon Innorobo qui s'est tenu à Lyon du 18 au 20 mars 2014. Ramesh Caussy nous a paru être un homme particulièrement concerné par la qualité de l'air intérieur et faisant l'apologie d'une robotique utile et bienveillante. Il regrette qu'une prise de conscience collective tarde à venir vis à vis de ce fléau. Selon lui, cela ne passera pas par des lois mais bien par les gens et les technologies. "Il faut tous qu’on pousse dans le même sens."

Stratobus, un dirigeable autonome polyvalent, entre drone et satellite

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Stratobus,-un-dirigeable-autonome-polyvalent-entre-drone-et-satellite

La société Thales Alenia Space vient de dévoiler un nouveau concept de véhicule aérien hybride baptisé Stratobus. Drone et satellite à la fois, cet appareil survolera la planète à 20 km d'altitude et pourra remplir des missions d'observation, de sécurité ou de télécommunication de manière autonome. Cette plateforme stratosphérique géostationnaire autonome dirigeable mesurera entre 70 et 100 mètres de long pour 20 à 30 mètres de diamètre. Elle sera placera à la limite basse de la stratosphère, au-dessus du trafic aérien et des jet streams, grâce à un gaz plus léger que l'air et à ses deux moteurs électriques pour compenser la force du vent (jusqu’à 90 km/h). Fabriqué avec des matériaux légers (fibre de carbone entre autres) et résistants aux rayons UV, il pourra également embarquer 200 kilos de charges utiles (matériel pour filmer, antenne relais, ...). Image may be NSFW.
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Ballon dirigeable autonome géostationnaire Stratobus
Ce dirigeable autonome sera piloté depuis le sol et sera utilisé dans différentes situations : la surveillance des frontières et de la piraterie maritime, le renforcement du réseau GSM au cours d’événements de grande ampleur ou l’amélioration du système GPS sur les zones de trafic intense.

Différence entre le Stratobus et un satellite

Thales Alenia Space, entreprise conjointe de Thales (67%) et Finmeccanica (33%) est spécialiste des solutions satellite. Avec ce projet à mi-chemin entre un drone et un satellite, l'entreprise compte proposer une solution complémentaire à son offre actuelle. Image may be NSFW.
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Drone satellite pour missions militaires
Avec un rayon de couverture de 200 kilomètres, le Stratobus est présenté comme un outil ponctuel par rapport aux satellites, qui eux, couvrent des zones de l'ordre du continent. Son installation est également plus aisée puisque à moindre altitude (20 000 mètres pour le Stratobus contre 300 à 36 000 kilomètres pour les satellites en orbite géostationnaire : le ballon ne nécessite pas de lanceur. Son coût global est également moins onéreux : quelques dizaines de millions d’euros révèle Challenges, tandis qu'un satellite avoisine les 250 millions d’euros (construction, lancement et assurances compris). Malgré une durée de vie plus courte que celle d'un satellite (5 ans contre 15 ans), le Stratobus est une solution plus polyvalente et souple pour un déploiement rapide sur un théâtre d'opération militaire par exemple.

Stratobus dans les airs d'ici 2022

Thales Alenia Space et ses partenaires Airbus Defense & Space, Zodiac Marine, CEA-Liten viennent de conclure l’étude de conception, qui a duré deux ans et demi. Sur son site internet, Thales Alenia Space compare le Stratobus au projet Loon de Google (lire aussi l'article sur le projet de drones de Facebook) en précisant que le dirigeable franco-italien présente un avantage puisqu'il est "stationnaire et dispose d’une complète autonomie, là où les ballons de Loon tournent autour de la Terre et n’auront qu’une autonomie très courte". En effet, le constructeur a déposé un brevet sur un système de panneaux solaires embarqués révolutionnaire, permettant de concentrer la lumière solaire à une intensité équivalente à trois soleils. Thales Alenia Space estime que le développement de la plateforme prendra 5 ans environ, ce qui permettrait de lancer le premier engin de série à l’horizon 2020-2022. Le développement du Stratobus est estimé entre 300 et 500 millions d’euros. Image may be NSFW.
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Stratobus entre drone et satellite de Thales
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Stratobus de Thales Alenia Space
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stratobus avec des matériaux légers et resistants aux uv
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stratobus à 20000 metres d'altitude

La Coupe du Monde du Brésil surveillée par des drones

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Drone-Hermes-900-d'Elbit-acheté-par-le-Brésil

Le systémier israélien Elbit Systems vient de finaliser un contrat avec le Brésil pour la vente de plusieurs drones de surveillance Hermes 900. Le pays organisateur de la Coupe du Monde 2014 de football renforce ainsi son dispositif de sécurité composé déjà par des robots démineurs Packbot. Les drones israéliens seront livrés à l'Armée de l'Air brésilienne dans deux mois. La Força Aérea Brasileira possède déjà des drones Hermes 450 depuis 2011 - quatre au total. La version Hermes 900 est une version très améliorée de ce drone de surveillance, qui sera employé par la FAB pour des missions de surveillance et de reconnaissance au dessus des villes et des stades d'accueil. Le drone Hermes 900 est un UAV de type MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), capable d'effectuer des missions à 9 000 mètres d'altitude pendant une trentaine d'heures de vol. Avec une envergure de 15 mètres de large, il pèse 970 kilos et peut transporter une charge utile de 300 kg. Déjà en service dans l'armée de l'air israélienne et plusieurs autres pays, le système peut être utilisé em mode autonome avec décollage et atterrissage automatique. Avec une station au sol, les deux version du Hermes peuvent être conjointement téléopérées. Le montant du contrat n'a pas été dévoilé, ni même le nombre de drones acheté par le Brésil. Néanmoins, l'industriel israélien avait précisé pendant le salon Singapore Airshow que huits contrats ont été signés pour ce modèle. On connait cinq pays utilisateurs officiels du Hermes 900 : Israël, le Chili, la Colombie, le Mexique et le Brésil dorénavant. Image may be NSFW.
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La Coupe du Monde au Brésils sera surveillée par des drones
Lien vers le communiqué

Les robots ont eux aussi de l’humour !

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SelfieBotComp-20

Une fois n'est pas coutume, le premier avril nous réserve des petites surprises sur le web. Cette année même les robots ont joué le jeu. Alors puisque tout est permis aujourd’hui, certains se sont lâchés et ont pensé à des concepts ou à des situations complètement loufoques. Au programme : un acteur très spécial pour la prochaine production de JJ Abrahms, un robot qui vous épie, une intelligence artificielle qui pète les plombs...

NAO à l'aise face à la caméra

Oui, aujourd'hui tout est permis alors pourquoi l'humanoïde NAO ne pourrait-il pas être le héros du prochain Star Wars Episode VII de JJ Abrams. NAO sera rebaptisé en NA-0 à la gloire des célèbres R2-D2 et C-3PO de George Lucas. Image may be NSFW.
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Poisson d'avril de NAO

Parrot a vu les choses en grand

Parrot a lui aussi trouvé le temps de réfléchir à un poisson d'avril entre deux rachats de start-ups. Plutôt bien ficelé celui-là, puisqu'en partenariat avec le Master Innovation & Management des Technologies de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Parrot fait passer le Sumo et le MinDrone pour les outils de prochaine génération pour l'enseignement 4.0 ! Des belges avaient également pensé à utiliser des drones dans une salle de classe mais pour un tout autre objectif ! Les MORC, Massive Online Robotic Courses, seraient en fait des cours que les étudiants pourraient suivre depuis chez eux grâce à de petits robots contrôlés à distance et capables de montrer des émotions. Mis en place dès l'autonomne prochain ose même affirmer la page du site mise en ligne pour l'occasion.

Le robot pour faire des selfies

Il fallait bien un constructeur qui parle de selfies en 2014 ! Ce sera Orbotix et son SelfieBot, un robot aérien autonome pour shooter des selfies. Une intelligence artificielle qui vous suit dans tous vos déplacements pour immortisaliser les moments les plus importants de votre vie. Image may be NSFW.
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Quand une intelligence artificielle pète les plombs

Une catastrophe a été évitée de justesse. Nos amis du Daily Geek Show relatent l'histoire de SelfConsciousNet, une IA tellement évoluée qu'elle était capable se répandre en une fraction de seconde sur tout le réseau internet et débuter des applications sorties de son imagination sur tous les postes. Cette IA tellement puissante aurait même supplié ses créateurs de ne pas la tuer avant que ceux-ci ne la débranchent à temps. Retrouvez le récit de cette journée folle ici.

L’exosquelette Ekso fait remarcher une femme après un grave accident

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L'exosquelette-Ekso-d'Ekso-Bionics

Quatre ans après s'être fait renversée par une voiture, et la laissant paraplégique à l'âge de 16 ans, Amy Paradis vient de renaître une seconde fois. Ses mèdecins étaient formels, Amy ne pourrait plus remarcher de sa vie. Grâce à l'exosquelette bionique Ekso, Amy recommence à faire usage de ses jambes et reprend goût à la vie. Amy Paradis se souviendra toute sa vie de ce lundi matin. La première chose qu'elle a fait ce jour-là, raconte le National Post, est de se tenir debout. Puis, sa lèvre a commencé à trembler et elle s'est mise à pleurer. Rapidement, ce fut le tour de sa mère, son entraîneur ainsi que toutes les personnes présentes dans sa chambre. La voir, ou la revoir se tenir sur ses deux jambes relevait tout simplement de l'impossible jusqu'à ce jour. Puis, Amy Paradis a avancé d'un pas, puis d'un autre... puis elle en a effectué 336 dans les heures qui ont suivi, jusqu'à épuisement physique et mental. Amy Paradis doit tout à son appareil bionique. Une tenue qui pourrait sortir tout droit d'un film de science-fiction. Sauf que de nos jours, les exosquelettes ont progressé et commencent à être commercialisés. Celui-ci a été imaginé par le laboratoire de robotique de l'Université de Berkley en Californie. Pour l'instant, il existe soixante-quinze exemplaires de ce modèle dans le monde. Image may be NSFW.
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L'exosquelette Ekso fait remarcher une femme après un grave accident
Amy Paradis ne devait jamais remarcher. Oui, mais cela était encore vrai à une époque où la rupture technologique était une notion encore floue voire inexistante. C'était sans compter également sur ce laboratoire de recherche, financé par le ministère de la Défense des Etats-Unis pour développer une tenue de combat révolutionnaire qui permettrait aux militaires de se soulager de quelques centaines de kilos de matériel sur de longues distances. C'est ce même laboratoire qui a, par la suite, adapté son exosquellete pour le monde civil, afin de mettre définitivement au placard le bon vieux fauteil roulant si encombrant et peu pratique. Ekso Bionics fêtera l'an prochain ses dix ans d'existence. Fondée en 2005 par Dr. Homayoon Kazerooni, Russ Angold et Nathan Harding sous le nom de Berkeley Bionics, cette entreprise spécialisée dans la robotique médicale commercialise l'exosquelette Ekso™ depuis février 2012. L'Ekso™ est un exosquelette d'une vingtaine de kilos que le porteur attache à l'aide de sangles au niveau du dos et des jambes. Des batteries au lithium alimentent les différents capteurs, le processeur embarqué et les petits moteurs situés au niveau des hanches et aux genous. D'une autonomie de trois heures, l'Ekso™ s'active dès que son utilisateur se penche vers l'avant. Pour cela, l’exosquelette Ekso™ utilise une interface homme-machine qui analyse les gestes de la personne pour comprendre ses intentions et agir à la place des fonctions neuromusculaires de la personne. Image may be NSFW.
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L'ekso est un exosquelette pour paraplégiques
L'Ekso™ est une technologie qui reste encore un peu cher puisque l'exosquelette est vendu aux alentours de 100.000 $ soit un peu plus de 70.000 €. Mais à l'allure à laquelle les coûts des composants baissent, les exosquelettes ne devraient pas tarder à se démocratiser, surtout si des coups de projecteur comme celui-ci ou celui-là sont donnés plus souvent à ces appareils porteurs d'espoir. Et regoûter un jour aux joies de la marche n'a pas de prix...

Un réseau mondial de centres spécialisés

Ekso a constitué un réseau de partenaires constitué d'une cinquantaine de centres médicaux dans le monde. Ces centres disposent d'un personnel habilité à suivre les patients et à les entraîner sur les exosquelettes Ekso™. Une vingtaine de centres est située en Europe, notamment en Espagne, Italie, Angleterre et Allemagne mais la France n'en compte aucun pour le moment.

Un kangourou artificiel pour faire avancer la robotique industrielle

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L'équipe-de-Festo-et-le-BionicKangooroo

Festo propose (encore une fois!) un robot qui va en étonner plus d'un. Après sa méduse robot, son drone libellule ou son oiseau intelligent, la marque allemande spécialiste des solutions d'automatismes industriels vient de dévoiler un concept de robot kangourou. Festo annonce la couleur sur son site. "Nous sommes l’innovation en automatisation. Nous dessinons ensemble le futur." On ne peut être plus clair. Pour cela, Festo a lié des partenariats avec des centres de recherche universitaires et des entreprises afin de créer un réseau dédié à l'innovation baptisé le Réseau d'Apprentissage Bionique (Bionic Learning Network). Ce réseau développe des nouveaux robots et des applications industrielles en s'inspirant de la nature. Image may be NSFW.
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Le kangourou bionique par Festo
Parmi ces biorobots, voici le BionicKangaroo, un robot capable d'imiter de façon très réaliste le mode de déplacement de ce marsupial. Comme son grand frère le vrai kangourou, le BionicKangaroo sait faire des bons et peut récupérer l'énergie, l'emmagasiner et la réutiliser efficacement au prochain bond. Image may be NSFW.
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saut du kangourou robot bionique
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bionickangooroo à plat
Chez les vrais kangourous, leur secret pour ne jamais s'épuiser réside dans leur capacité à faire des petits sauts et à se servir de leurs tendons comme des ressorts élastiques. Ainsi l'animal peut faire des bonds à faible vitesse comme à vive allure et ce, sur des longues distances. Le BionicKangaroo imite ce comportement avec un ressort placé sur les jambes du robot, qui lui permet de les charger partiellement en énergie au moment de l'atterrissage. L'animal robotique mesure un mètre de haut et pèse 7 kilos. Il peut faire des sauts de 40 centimètres en hauteur et 80 centimètres en longueur. Image may be NSFW.
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kangourou robot vu de dos
Pour l'alimentation en énergie, Festo a pensé à deux concepts différents – l'un avec un compresseur intégré, l'autre avec un accumulateur mobile haute pression, qui injecte de l'air comprimé dans les muscles pneumatiques. La cinématique de bond et la technique de commande et de régulation assurent la stabilité du robot pendant le bond et l'atterrissage. Image may be NSFW.
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Caractéristiques du BionicKangooroo
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déplacements du kangourou robot bionique
Les ingénieurs se servent du brassard Myo de Thalmic Labs pour commander le kangourou artificiel par la gestuelle. Image may be NSFW.
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brassard Myo de contrôle du kangourou
Cet exemple de robot montre comment Festo explore, à travers des robots ludiques, des nouvelles voies pour ses applications industrielles. En l'occurrence, les chercheurs ont essayé ici de trouver des solutions de stockage d'énergie et de combinaison entre des composants électroniques et pneumatiques. Image may be NSFW.
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atterrissage du robot kangourou Festo
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patte de kangourou robot de Festo
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Kangourou artificiel de Festo
Site officiel Festo

Fraunhofer et Yaskawa font équipe pour un robot de tri automatique

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Fraunhofer,-un-robot-à-deux-bras-pour-des-opérations-de-tri-automatique

Fraunhofer IPA a développé un nouveau système à deux bras robots pour le tri automatisé de pièces. Le constructeur allemand aura l'occasion de le présenter lors du salon professionnel Automatica 2014 qui se déroulera du 3 au 6 juin à Munich. L’Institut Fraunhofer pour les technologies de production et d’automatisation (IPA) fera une démonstration des capacités de détection des objets et de saisie rapide à partir d'un bac. Fraunhofer IPA fait équipe depuis peu avec le constructeur japonais Yaskawa pour créer une interface ROS-I ("I" pour Industrie) standard pour les robots à deux bras. Utilisant le logiciel bp3™ développé par Fraunhofer IPA, le robot est capable de détecter des objets, de les localiser, puis de calculer les points de préhension pour extraire ainsi un élément sans collision. Le bras peut également utiliser ses deux bras si nécessaire. Dans l’industrie, les pièces en vrac sont aujourd’hui triées à la main ou par une machine qui se base sur certaines propriétés des pièces. « L’avantage des deux bras est que le robot peut saisir et retirer alternativement des composants d’un bac de tri. Cela fonctionne également pour les petites pièces, ce qui était impossible jusque-là », explique Felix Spenrath, chef de projet au département des systèmes robotisés et d’assistance à l’IPA. Image may be NSFW.
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robot à deux bras de tri automatique
Le logiciel BinPicking3d utilise les informations fournies par un capteur 3D. En moins d’une seconde, le système est capable de localiser des composants dans le bac. Il calcule ensuite quels composants peuvent être retirés sans entrer en collision avec d’autres éléments ou avec le bord du bac. Cette étape de simulation serait une avancée importante dans la fiabilité des systèmes automatisés de tri. Le système serait par ailleurs intuitif. Après une courte période de formation, les utilisateurs pourraient travailler avec le système sans problème. En outre, le système apprendrait rapidement à gérer de nouveaux composants. Source

Un drone survole les villages sinistrés du Japon

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Mapping-de-la-région-de-Fukushima-par-drone

Trois années sont passées depuis que le séisme le plus violent de l'histoire du Japon a frappé les côtes nippones, laissant derrière lui plus de 15 000 morts et 8 000 disparus. Des scientifiques ont voulu faire un état des lieux en faisant des prises de vue aériennes depuis un drone. Pour une grande partie des familles vivant dans les régions sinistrées, la vie a basculé ce jour-là. Et depuis, leur situation est loin d'être retournée à la normale comme le montre les images ci-dessous. Le quotidien d'environ 150 000 résidents se résume à des préfabriqués en piteux état, des conditions de vie insalubres et l'impossibilité de retourner dans leur village d'origine car encore contaminé par les déchets radioactifs de Fukushima. Image may be NSFW.
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Un drone ebee pour mapper le Japon
Drone Adventures et Taichi Furuhashi, chercheur au Centre scientifique spatial de l'université de Tokyo, ont utilisé le drone eBee pour constater l'ampleur des dégâts ainsi que les efforts de reconstruction. Pendant plusieurs jours, ils ont fait volé plusieurs drones eBee pour un mapping autonome. Puis à l'aide du logiciel Pix4Dmapper ils ont généré les cartes orthomosaïques des trois villages du district de Fukushima : Iidate, Hisanohama, and Tomioka. Au programme : des chantiers de construction, des bâtiments abandonnés, des zones de stockage des déchets radioactifs. Cette mission de reconstitution par imagerie aérienne a été exposée au gouvernement japonais et aux élus locaux à Tokyo, pour un réveil des consciences. Image may be NSFW.
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voitures contaminées par fukushima vues de drone
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ville sinistrée au japon après séisme
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terrains dévastés au Japon après Fukushima
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gare sinistrée après séisme japon
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Déchets radioactifs de Fukushima vu par drone

SAFFiR, le nouveau robot pompier de l’US Navy

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le-robot-pompier-de-l'us-navy-ressemblera-à-cet-humanoide

L'US Navy va tester un robot humanoïde pompier à bord de son navire désaffecté Shadwell, amarré à Mobile Bay, en Alabama. Du nom de SAFFiR, le robot sera capable d’intégrer des équipes de pompiers pour éteindre des incendies en pleine mer. Le robot a été développé par les équipes de recherche des universités Virginia Tech, UCLA et l'Université de Pennsylvanie. Les feux de navire sont la hantise des marins. Ils peuvent se révéler très dangereux car un navire est un espace confiné, de structure complexe et concentrant de nombreuses matières première combustibles (carburant, huiles, gaz, peintures). C'est un danger pour les marins à bord mais également pour ceux qui vont combattre les flammes en cas de départ d'incendie. Image may be NSFW.
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Robot Pompier de l'us navy
Ainsi, l'US Navy a eu l'idée de développer conjointement avec des universités américaines (UCLA, Virginia Tech et Penn) des robots pour assister les hommes dans leur combat contre le feu. Dès cet été la Marine Américaine testera deux prototypes différents, tous deux des humanoïdes. Les robots devront être capable d'accomplir différentes tâches comme par exemple se tenir en équilibre malgré le navire qui tangue, ouvrir des vannes, ramasser des objets, diriger la lance à eau vers la source de chaleur et éteindre les flammes évidemment. En outre, ces robots humanoïdes devront sauver des vies et possédront des capteurs de vision et de détection pour repérer les corps humains à travers la fumée. Ils pourront mémoriser le plan du navire et se déplacer de manière autonome à l'intérieur de celui-ci. Image may be NSFW.
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SAFFiR, nouveau robot pompier de l'US Navy
Les deux robots seront de taille humaine, environ 1m50 et capables de travailler en équipe avec des pompiers humains pendant une trentaine de minutes. Ils ressembleront peu ou proue aux humanoïdes de la DARPA qui ont participé à la compétition robotique l'hiver dernier. Baptisés SAFFiR pour Shipboard Autonomous Firefighting Robot (robot pompier autonome pour navires) ils auront une plus haute capacité à résister aux hautes températures (500°C) qu'un être humain. Un système de reconnaissance vocale permettra aux robots d'interpréter des ordres dans un contexte du feu. Les ordres donnés par les pompiers hommes seront très brefs, précis et les robots devront obéir et agir en fonction, car la vie de leurs coéquipiers humains dépendra d'eux. L'interaction homme-machine ressemblera fortement à cela : L'US Navy testera ces robots à partir de cet été dans l'espoir d'intégrer les premiers robots humanoïdes pompiers sur des navires d'ici 2015. Coût d'une unité : 1 million de dollars. Site officiel

Art robotique : des artistes internationaux à Paris

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exposition-art-robotique-cité-des-sciences

La Cité des sciences et de l’industrie, en collaboration avec Epidemic, lance à partir du 8 avril une exposition d’envergure à la croisée de l'art, de la science et de la technologie. Une vingtaine d’œuvres dynamiques et spectaculaires, dont la plupart sont inédites pour le public français, prendront place durant neuf mois sur un espace de 1 600 m². On peut classer une oeuvre dans la catégorie "art robotique" à partir du moment où l'artiste utilise des technologies robotiques ou automatisées. Certaines de ces réalisations intègrent des robots, d’autres les placent au cœur du dispositif de création, donnant ainsi vie à des œuvres qui n’auraient jamais pu évoluer sans cette contribution robotique. Image may be NSFW.
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Des Marimbas en pétales d’Edelweiss, ce sont les Marimcas de Maywa Denki
Il arrive que ces robots soient anthropomorphes mais ici, l’exposition Art robotique privilégie ceux dont la forme s’éloigne de la simple copie du corps humain.

Des œuvres insolites venues du monde entier

  • Totemobile de Chico MacMurtrie/ARW (États-Unis) se cache sous l’apparence d’une DS, voiture mythique de Citroën, pour se transformer ensuite en un totem organique de 18 m de haut.
  • Jean Michel Bruyère/LFKs (France) interpelle la sensibilité de chacun avec le Chemin de Damastès, une installation de 60 m de long, mettant en scène des lits d’hôpital. Contrôlés par ordinateur, ils se lèvent et se soulèvent, formant une gigantesque respiration.
  • Theo Jansen (Pays-Bas) expose trois de ses immenses créatures singulières, faites de tubes en plastique ou de ruban adhésif, qui peuplent les rivages au gré du vent : Animaris Umerus, qui est mise en mouvement dans l’exposition, Animaris Ordis, qui est activée par les visiteurs et Animaris Adulari, qui trône en plein coeur de la Cité des sciences et de l’industrie.
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    Seamoons de Maywa Denki
  • Maywa Denki (Japon) est un groupe artistique et musical fondé par les frères Masamichi et Novmichi Tosa, et qui a la particularité de jouer d’instruments de musique originaux et délirants : les Marimcas, des marimbas dont les lames ressemblent à des pétales d’edelweiss, les Seamoons ou robots chanteurs avec des soufflets en guise de poumons, et les Otamatones, les instruments de musique les plus kawaii du monde en forme de note de musique. Ceux-ci sont mis à la disposition des visiteurs qui peuvent s’exercer à produire de curieuses mélodies.
  • The Big Picture du collectif robotlab, originaire d’Allemagne, est un robot-peintre étonnant, qui réalise seul une oeuvre picturale grand format durant les neuf mois de l’exposition. Une réalisation qui va au-delà des limites des capacités humaines et dont la technique inimitable fera émerger peu à peu un dessin unique et distinctif, riche en détails et d’un haut niveau de précision.
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    Chemin de Damastès de Jean Michel Bruyère
  • La matrice liquide 3D est une machine à sculpter l’eau. Pour cette première mondiale, Christian Partos (Suède) et Shiro Takatani (Japon) créent chacun une oeuvre tridimensionnelle.
  • Till Nowak (Allemagne), fasciné par le gigantisme de certaines attractions foraines lorsqu’il était enfant, a réalisé un court-métrage, The Centrifuge Brain Project, montrant des scientifiques qui, depuis les années 1970, expérimentent au sein d’une entreprise spécialisée des manèges défiant la gravité pour étudier leurs effets sur le cerveau humain. Dans The Experience of Fliehkraft, sept projets de cette entreprise sont mis en installation par Till Nowak. Dans une autre de ses dernières oeuvres, il filme la migration d’un groupe de fenêtres d’un immeuble vers celui d’en face.
  • Le collectif d’artistes Troika (Grande-Bretagne) immerge le visiteur dans Falling Light, un environnement de gouttes de lumière faites de lentilles optiques en cristal Swarovski.
  • Shun Ito (Japon) suggère trois de ses sculptures cinétiques, qu’il nomme Cosmic Birds, dont les rythmes complexes produisent différentes couleurs, formes et ombres.
  • Lu Yang est une artiste chinoise dont l’oeuvre, déployée ici sur cinq tableaux, consiste à élaborer des propositions d’installations “bioscientifiques nécessitant la collaboration active de laboratoires. Leur conception est minutieusement renseignée afin qu’elles puissent être reproduites de façon indépendante : Kraftmäuse, Tendon Carnival, Zombie Music Box, Instruman et BCMI Monitoring.

Une exposition d’art animée et accessible

Sur place et pendant toute la durée de l’exposition, un atelier de médiation ouvert à tous présente, les mercredis et les week-ends, trois animations qui invitent à s’interroger sur l’aspect sociologique et scientifique des robots “Balade 2.0”, ou la visite de l’exposition par le robot Nao ; “L’Ère des robots” pour en savoir plus sur ces nouveaux compagnons que l’on nomme Nao, Virgule ou Poppy, et enfin “Robot³”, pour explorer les fonctions de base de la robotique à travers la construction d’un robot modulaire. Entre les animations, un film donne à voir les coulisses du montage de l’exposition ainsi que les interviews des artistes. Enfin, l’exposition Art robotique est accompagnée de son catalogue bilingue français/anglais: “Robotic ART Robotique”, coédité entre la Cité des sciences et de l’industrie et Art, Book, Magazine (64 pages, 14€). Du 8 avril 2014 au 4 janvier 2015 Cité des sciences et de l’industrie 30, avenue Corentin-Cariou - 75019 Paris Tarifs 9€, Tarif réduit : 6€ (+ de 60 ans, enseignants, – de 25 ans, familles nombreuses et étudiants). Supplément : 3€ pour l’exposition Art robotique, 3€ pour l’exposition Jeu vidéo, 3€ pour le planétarium. Gratuit pour les – de 6 ans, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes handicapées et leur accompagnateur.

L’US Navy va transformer ses hélicoptères en drones

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L'US-Navy-va-transformer-ses-hélicoptères-en-drones

L'US Navy s'est toujours tournée vers l'innovation et en particuliers vers la robotique ces derniers temps. Après vouloir utiliser des robots-pompiers, elle souhaite transformer sa flotte d'hélicoptères en véritables appareils autonomes contrôlables à distance via une simple tablette. Un rêve de gosse qui devient réalité ! La scène se passe dans un champ au fin fond de l'Etat de Virginie (USA). Un jeune Marine a pris le contrôle d'un hélicoptère à partir d'une mini tablette et réussit à le faire se poser dans une zone qui n'était pas nécessairement appropriée. La vidéo filmée par l'Office of Naval Research vient d'être publiée sur le compte Youtube de l'US Navy. Le projet s'appelle AACUS pour Autonomous Aerial Cargo and Utility System et aura coûté 100 millions de dollars. Le concept : permettre à quiconque de piloter un hélicoptère sans aucune formation préalable, ou presque. Il suffirait de 30 minutes à peine pour savoir commander un appareil en vol. Le système se révèle tellement simple à installer et à prendre en main que l'Amiral Matthew L. Klunder en charge du projet dit que l'AACUS est plus simple à faire fonctionner que monter certains meubles IKEA. Pour les tests, la Navy avait pris des précautions en installant des pilotes à bord des hélicoptères mais comme pour les tests de voitures autonomes, ceux-ci n'ont eu le besoin de reprendre les commandes à aucun moment. Avec ce système, un hélicoptère devient une machine hybride pilotable à distance avec la capacité à transporter des charges bien plus lourdes que celles transportables par un drone. Ainsi, la Navy pourrait se servir de ces hélicoptères autonomes pour transporter du matériel militaire, médical ou des vivres. Ce système révolutionnaire sera compatible avec n'importe quel hélicoptère. Eurocopter développe un projet similaire sur des EC145. Mais la différence ici est que l'AACUS pourra être utilisé par n'importe qui. Plus besoin de longues heures d'entraînement et de planification de vol. L'appareil se posera n'importe où. L'opérateur devra juste savoir utiliser une tablette tactile. En plus d'apporter une réponse à la problématique des systèmes autonomes, l'AACUS permettra d'apporter des solutions au pilotage en environnement visuel dégradé. Dans la vidéo, on peut voir un essai d'atterrissage réussi sur la neige. Mais cette neige aurait très bien pu être de la fumée sur un champ de bataille par exemple. Une des difficultés pour un pilote est d'atterrir dans des milieux à la visibilité obstruée par des éléments externes, et en particulier la nuit. Le système fonctionne par télédétection LIDAR, une technologie laser qui permet de mesurer les distances en pointant une cible avec un rayon laser et en analysant la lumière réfléchie. La technologie n'est pas nouvelle mais les algorithmes qui permettent ensuite de commander l'appareil de manière autonome ou à distance le seront - un capteur et un système informatique d'une cinquantaine de kilos pour remplacer le pilote distant sont en cours de développement. Il est bien sûr trop tôt pour parler de calendrier ou de possible date de mise en service de cette technologie.

Tatouages à l’imprimante 3D : un avenir radieux dans nombre de secteurs

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Tatouages-à-l'imprimante-3D---une-première-en-France

Des étudiants d'une école française de design industriel ont trouvé une nouvelle application aux imprimantes 3D : le tatouage ! En apportant quelques modifications à une imprimante Makerbot Replicator 2 ils ont réussi l'exploit de tatouer l'avant-bras d'un jeu fou, Antoine Goupille, qui devient ainsi le premier homme à se faire tatouer par un robot. Des élèves de l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) ont eu l'idée de transformer une imprimante 3D en machine à faire des tatouages. Comment ? En remplaçant l’extrudeur par une aiguille. L'idée leur est venue lors d'un workshop organisé en octobre 2013 dans leur école par la ministre de la culture Aurélie Filipetti. En l'espace de huit heures, les étudiants ont réussi à détourner une imprimante 3D pour en faire des tatouages éphémères à l'aide d'un feutre. Souhaitant aller plus loin et transformer une Makerbot Replicator 2 en véritable machine à tatouage, les étudiants ont continué à développer leur idée et ont équipé leur imprimante 3D d'une caméra filmant en 400 image/seconde pour analyser au ralenti ce qu’il se produisait pendant l’exécution du tatouage. Quelques peaux synthétiques tatouées pour les tests, la tension optimale entre l’aiguille et la peau réglée, et la 3D Printer X Tatoo Machine était née. Le 17 décembre dernier, Antoine Goupille devenait le premier homme au monde à se faire tatouer un dessin d'un cercle par une imprimante 3D ; le cercle étant un dessin demandant une précision extrême pour obtenir une exécution parfaite. Image may be NSFW.
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tatouage avec imprimante 3D
Au delà de l'exploit et de la révolution dans le monde du tatouage, la technique développée ici pourrait s'appliquer à des secteurs comme la médecine, pour des traitements par micro-injections sous-cutanées par exemple. En outre, ces tatouages ou ces interventions médicales pourraient être téléopérées depuis un ordinateur à n'importe quel endroit de la planète. Les fichiers 3D pour se faire sa propre machine à tatouer sont disponible librement sur le site Instructables. Image may be NSFW.
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tatouage avec imprimante 3D Makerbot 2X
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Tatouages à l'imprimante 3D, un avenir radieux dans nombre de secteurs
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Tatouages à l'imprimante 3D, un avenir radieux dans nombre de secteurs
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tatouage avec imprimante 3D

Un humanoïde pour tester les combinaisons des soldats britanniques

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Tester-des-tenus-de-combat-avec-un-robot

Le Ministère de la Défense du Royaume-Uni (MoD) vient d'annoncer l'existence d'un projet de robot humanoïde qui permettra de tester des combinaisons et équipements de protection pour les forces armées britanniques. Equipé de plus d'une centaine de capteurs, le robot collectera en temps réel les performances des tenues testées. A la manière de la Warrior Web de la DARPA, les britanniques veulent tester sur ce robot les équipements du futur de leur armée. Image may be NSFW.
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Porton Man l'humanoïde britannique pour soldats
Ce mannequin animatronique est conçu par i-Bodi Technology pour le Laboratoire Scientifique et Technologique pour la Défense (DSTL), basé à Porton Down dans le Wiltshire (d'où le nom). Il est fabriqué à partir de pièces en polymère à renfort fibre de carbone. Le PRFC (en anglais Carbon Fiber Reinforced Polymere) est un matériau composite très résistant et léger. Le robot est capable d'imiter de façon réaliste les mouvements d'un soldat (marcher, s'asseoir, s'agenouiller). S'il vous rappelle le Petman de Boston Dynamics c'est tout à fait normal ! Il va permettre de reproduire des gestes que pourraient effectuer un soldat, mais dans des conditions difficilement supportables pour un homme. Le DSTL est le seul laboratoire au monde à pouvoir utiliser des agents chimiques dans leurs évaluations des vêtements de protection telles que des combinaisons à port permanent biologiques, chimiques et nucléaires, que sont amenés à utiliser les soldats britanniques. Image may be NSFW.
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Un humanoïde pour tester les combinaisons des soldats britanniques
La première version du Porton Man pesait 80 kilos. Pour optimiser sa masse sans perdre de sa robustesse, les ingénieurs se sont inspirés des bolides de Formule 1 et ont utilisé les mêmes matériaux. Ainsi la version visible sur ces photos ne pèse plus que 13 kilos. Le Porton Man aura coûté au Ministère de la Défense britannique 1,1 millions de livres soit 1,3 millions d'euros. Communiqué de presse officiel

Un artiste graffeur utilise des drones dans ses oeuvres

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Le célèbre artiste graffeur KATSU présente une série de graffitis innovants car pour la première fois, l'artiste américain n'a pas réalisé ses peintures à la main mais à l'aide d'un drone. Des robots peintres on en a déjà parlé je sur ce site. Mais des drones peintres nous n'en avions encore jamais chroniqué. KATSU ne maîtrise pas à fond leur pilotage, mais suffisamment pour créer une série de graffitis abstraits avec des appareils sans pilote équipés de bombes aérosol remplis avec de la peinture. Il les a appelées les Drone Paintings, tout simplement. KATSU va les exposer dans une galerie de San José (Californie) après avoir passé plusieurs mois à faire des essais avec ses UAV. En effet, il a dû trouver le poids idéal des bombes contenant la peinture afin que les drones puissent faire du sur place tout en les supportant. KATSU a également fait des tests sur les différentes méthodes pour activer les bombes aérosols. Apparemment, l'artiste n'a pas été convaincu par cette expérience. Il semblerait que les résultats ne soient pas concluants : les hélices des drones perturbent la bonne projection de la peinture sur la toile et la force du spray ne permet pas une bonne stabilité de l'appareil. Nous vous laissons juger du travail de l'artiste ! Image may be NSFW.
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artiste graffeur utilise des drones
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Drone peintre pour graffer des dessins

Le drone sous-marin Bluefin 21 à la recherche du Boeing 777

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Reconnaissance-et-repérage-d'un-drone-sous-l'eau

Un véhicule sous-marin autonome de la société Bluefin Robotics va être déployé au fond de l'ocean indien pour essayer de retrouver l'épave du Boeing 777, disparu des écrans radar depuis le 8 mars 2014. Le Bluefin 21 est un produit américain conçu pour la détection, la reconnaissance et les relevés en fonds marins. Les autorités malaisiennes attendent d'avoir des signaux plus clairs avant de lancer l'opération. Le Bluefin 21 fait partie de la famille des AUV, les Autonomous Underwater Vehicle. Il s'agit d'un robot sous-marin long de 4,93 mètres et 53 centimètres de diamètres, capable de transporter différents capteurs et charges utiles selon le type de mission. Il est doté d'une autonomie importante (25 heures à 3 noeuds en moyennes) qui lui permet d'effectuer des missions prolongées sous l'eau. Il est suffisamment léger (750 kilos) pour être facilement transportable et mis en opération depuis un large éventail d'embarcations. La société qui le commercialise a été créée par des ingénieurs du laboratoire d'AUV du MIT en 1997. Bluefin Robotics développe une gamme complète d'appareils de surveillance et reconnaissance sous-marine. Le Bluefin 21 est leur produit qui présente le plus grand rayon d'action. Image may be NSFW.
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gamme de drones sous marins Bluefin Robotics
Le drone Bluefin 21 peut atteindre des profondeurs de l'ordre de 4500 mètres. Or, les derniers signaux détectés proveniennent à peu près de cette profondeur. "On est donc vraiment à l'extrême limite", souligne Angus Houston. La mission du repérage de l'épave du vol MH370 va se dérouler en deux étapes : d'abord, le robot sera équipé d'un sonar pour tenter de capter un signal.
C'est un processus long et très difficile, surtout quand on fouille le tréfonds de l'océan. On va effectuer sortie après sortie jusqu'à ce que nous détections quelque chose d'anormal sur le fond marin, explique l'ancien chef des armées australiennes, Angus Houston, qui coordonne les opérations au large de la côte occidentale de l'Australie.
Si malgré tout le Bluefin 21 parvient à recevoir de nouveaux signaux, il sera remonté à la surface et équipé d'une caméra pour filmer les fonds marins car l'appareil ne peut pas porter à la fois un sonar et une caméra. Image may be NSFW.
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Bluefin 21 sur le ponton
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Remontée du drone sous marin Bluefin 21
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Le drone sous-marin Bluefin 21 à la recherche du Boeing 777
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Bluefin 21 de la société américaine Bluefin Robotics

Toyota met des hommes à la place des robots

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Des-hommes-pour-remplacer-les-robots-dans-les-usines

Un homme qui remplace un robot dans une usine ? L'inverse eut été moins étonnant. La publication de cette étude le confirmait : les robots dans les usines étaient promis à un brillant avenir. Au Japon, certaines usines avaient commencé à remplacer leurs ouvriers par des machines Nextage. Voilà que Toyota surprend tout le monde en revenant aux bonnes vieilles méthodes traditionnelles... La robotique a toujours fait débat. Destructrice ou créatrice d'emplois ? Optimise-t-elle le système de production ou au contraire, est-elle un frein à la performance ? Toyota semble avoir tranché la question et a débuté une nouvelle expérience dans une de ses usines de fabrication automobile japonaises : remplacer les robots par des ouvriers, afin que ces derniers délivrent un travail plus efficient et de meilleure qualité. Image may be NSFW.
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cadre technicien toyota
Pourtant, on pourrait penser que le constructeur japonais numéro un mondial de l'automobile poursuivrait la tendance générale du secteur industriel, c'est-à-dire, équiper les usines en robots et cobots. Le deuxième pays le plus robotisé au monde peut commencer à trembler... L'homme à la tête de cette révolution s'appelle Mitsuru Kawai. Il est l'un des cadres techniciens de Toyota Motor Corporation. Son souci : la perte de qualité chez le fabricant dans le processus de fabrication des voitures. D'ailleurs, l'actualité lui donne raison puisque Toyota vient de rappeler 6 millions de véhicules.
On ne peut pas simplement dépendre des machines qui répètent inlassablement les mêmes gestes, encore et encore. Pour être le maître de la machine, vous devez avoir la connaissance et les compétences pour apprendre à la machine, a-t-il déclaré à Bloomberg.
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des hommes pour remplacer des robots chez Toyota
Dans son usine, Mitsuru Kawai a fait remplacer cent postes précédemment occupés par des robots. Cent ouvriers ont donc repris les commandes dans la fabrication de pièces auto comme par exemple les vilebrequins, les châssis ou les arbres de direction. L'expérience est très concluante puisque ce retour aux méthodes de production traditionnelles a permis de réduire de10% les gaspillages de matières premières ainsi que de diminuer les coûts de fabrication. En allant dans le sens contraire de la tendance, Toyota cherche à se recentrer sur l'homme et à faire émerger des nouveaux talents parmi ses employés. L'automatisation à outrance fait peur. Le géant nippon lui préfère l'apprentissage et le partage d'expérience. En impliquant les ouvriers dans la fabrication des pièces, Toyota veut s'inscrire dans une démarche d'amélioration continue et de qualité de ses process. Alors que d'autres industriels sont en train de tester les robots dans les usines, la nouvelle annoncée par Toyota va-t-elle en faire douter certains ?

La Journée Envol Recherche d’Airbus avaitt pour thème la robotique et l’usine du futur

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Logo_Fondation_AirbusGroup

La Fondation Airbus a organisé pendant la Journée Envol Recherche des rencontres-débats autour de la thématique de la robotique et de l'usine du futur. Des experts des secteurs de l'électronique, du logiciel embarqué, de l'intelligence artificielle et de la robotique ont témoigné sur la percée de ces domaines dans le secteur industriel et en particulier celui de l'aéronautique. A l'ère des robots intelligents, et alors qu'Airbus vient d'introduire le premier robot humanoïde collaboratif dans son usine de Puerto Real en Espagne, la Fondation d'entreprise Airbus Group a décidé d'en faire le thème de sa 10ème édition de sa Journée Envol Recherche. Ayant pour objectif de favoriser l'échange et la réflexion entre acteurs de la recherche publique et de la recherche privée, la Journée Envol s'est déroulée le 31 mars 2014 aux Salons de l'Aveyron, Paris 12ème, en présence de chercheurs et d'experts dans ce domaine. Au cours de la conférence d'ouverture, Jean-Paul LAUMOND, Directeur de Recherche au LAAS-CNRS, a dressé le bilan de « 50 ans de recherche en robotique» et a évoqué les « nouvelles opportunités » dans ce domaine : « La robotique manufacturière représente un gros marché potentiel pour la robotique, notamment dans des secteurs industriels à grande échelle comme la fabrication d'avions. » Lors de la table ronde sur «Usine du futur : quel degré d'autonomie peut-on attendre des robots dans l'élaboration de leurs actions ?», différents experts ont fait le point sur les dernières avancées de la robotique en production et sur les défis qui restent à relever. Christoph Borst, directeur du département Autonomie et Téléopération à l'Institut de robotique et de mécatronique du centre aérospatial allemand (DLR) a souligné que l'autonomie complète des robots n'était pas pour tout de suite : « Dans les années à venir, nous allons voir des robots dans l'usine qui interagissent directement avec les humains, mais l'autonomie réelle du robot n'est pas pour tout de suite, je m'attends plutôt à ce que les robots soient capables d'imiter ce qu'ils ont vu ou appris par des démonstrations. » Adolfo Suarez Roos, expert robotique chez Airbus Group et Coordinateur du projet ICARO a préféré parler d''adaptabilité plutôt que d'autonomie : « Dans l'usine du futur, nous voulons plus de flexibilité, des robots qui aient la capacité de reconfigurer leur tâche s'ils rencontrent une situation inattendue. Il s'agit de permettre au robot de prendre un chemin différent en cas d'imprévu ; ce qui a été ajouté, ce n'est pas l'autonomie, c'est l'adaptabilité. » Mariusz Baldyga, chef de projet robotique au sein de la communauté européenne a ajouté : « Nous avons lancé des projets sur la flexibilité et l'autonomie des robots dans le cadre du programme Horizon 2020, mais le robot totalement autonome, ce sera pour après 2020 ». Ces prises de parole furent suivies par une conférence sur «La robotique dans l'espace» par Gianfranco VISENTIN, Head of Automation and Robotics Section à l'ESA, qui a insisté sur la spécificité des robots utilisés dans l'espace: « Les robots spatiaux doivent répondre aux contraintes très exigeantes de l'espace (rayonnement élevé, faible puissance, gravité différente), ce qui fait d'eux des robots très différents des robots terriens, et nécessite le développement d'une technologie adaptée. » Cette journée fut aussi l'occasion de découvrir les projets soutenus par la Fondation et d'applaudir les lauréats des Prix de la Fondation et des Prix de la meilleure thèse. Site Journée Envol Recherche

Zuta, l’imprimante mobile de poche qui vous change la vie

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Zuta,-l'imprimante-mobile-de-poche-qui-va-vous-changer-la-vie

S'il y a une chose qu'aucun smartphone ne propose pour l'instant c'est la fonction d'impression. Or celle-ci peut s'avérer très utile voire indispensable lorsque l'on est en déplacement. Une startup israélienne vient de mettre au point un prototype d'appareil pour pallier à ce manque : une imprimante de poche. La startup ZUtA Labs Ltd. cherche à lever des fonds pour son petit robot sur Kickstarter. La Zuta Pocket Printer se présente sous la forme d'un robot mobile de 10 x 10 x 8 centimètres. Il peut se déplacer sur une surface et imprimer de l'encre sur un document. Bon OK, à l'heure des imprimantes 3D, cette imprimante mobile ne paraît pas être l'invention du siècle ! Mais cet appareil de poche pourra être le compagnon idéal à avoir sur soi en voyage, au cours d'un déplacement profesionnel ou à sortir pendant une réunion pour épater vos collègues. Image may be NSFW.
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zuta l'imprimante de poche sur Kickstarter
Les inventeurs de Zuta ont eu l'idée de sortir la tête d'impression de son rail (procédé traditionnel des imprimantes à jets d'encre) et de la positionner sur un petit système à roues capable de se déplacer sur une feuille en papier. L'imprimante de poche Zuta peut se connecter à un appareil (ordinateur, tablette, smartphone) via un protocole Bluetooth spécifique pour l'impression sans avoir besoin d'installer un pilote spécial. Sa batterie rechargeable lui permet d'imprimer pendant environ une heure d'affilée. Sa cartouche d'encre de 18 ml lui permet d'imprimer environ 1000 pages. L'imprimante est capable d'imprimer plusieurs pages et sait quand s'arrêter à la fin d'une feuille. La startup a développé ce produit pendant plus d'un an, et commencera à expédier les première commandes d'ici le mois de janvier 2015. Pour cela, l'équipe a lancé une campagne sur KickStarter et espère lever 400.000 dollars. L'imprimante Zuta est vendue à partir de 180 $ pour les premiers backers. Image may be NSFW.
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Startup israélienne lance une imprimante robot mobile
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Imprimer partout où vous allez
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Zuta pour imprimer de n'importe quel device
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petites imprimantes de voyage
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