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Voici Léo, le robot-bagagiste qui intégrera l’aéroport de Genève

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A l’occasion du Sommet du Transport Aérien de Barcelone, SITA et BlueBotics ont dévoilé Léo, le tout nouveau modèle de robot-bagagiste qui intégrera à terme l’aéroport de Genève.

 

SITA est un groupe international leader des technologies de l’information et de la communication dans le domaine des transports, notamment aériens. La multi-nationale se targue d’une présence dans plus de 200 pays et ce auprès de 3000 clients du monde entier. Concrètement, SITA développe des solutions innovantes en matière de télécommunications pour simplifier la gestion des aéroports. Qu’il s’agisse de la gestion des bagages, des infrastructures ou des passagers, SITA propose une solution adaptée.

Son Lab développe ainsi parallèlement au robot Leo des solutions de technologies wearables comme les Google Glass, les montres connectées et autres bijoux intelligents. SITA a développé une application en partenariat avec Apple pour permettre aux employés porteurs de montres de la marque à la pomme de se connecter directement au Système de Gestion Aéroportuaire de SITA (AMS), facilitant ainsi la communication en temps réel entre les managers et les opérateurs, et éviter par exemple de faire atterrir deux avions au même endroit en synchronisant les données. Les Googles Glass, elles, doivent permettre de scanner immédiatement la carte d’embarquement et le passeport d’un passager en même temps. A l’aéroport de Copenhague, SITA et Virgin Atlantic ont muni l’équipage de bord d’objets connectés dans le but d’améliorer l’expérience client.

Son application de carte d’embarquement sur mobile figure également parmi ses projets phares. Mais celui qui se démarque le plus, c’est le projet Léo. Conçu par son partenaire helvète BlueBotics, à ne pas confondre les français de Blue Frog Robotics…

Léo est tout simplement un robot bagagiste. Totalement autonome, il est en mesure de procéder au check-in des passagers, d’imprimer des étiquettes de bagages et de transporter deux valises d’un poids maximal de 32 kg. Baptisé en mémoire du célèbre inventeur Léonard de Vinci, le robot possède un écran qui permet aux passagers d’interagir directement avec l’interface Scan&Fly de SITA, et de déposer leurs bagages dans le petit compartiment prévu à cet effet, ce après avoir scanné automatiquement les cartes d’embarquement et imprimé l’étiquette. Pendant le chargement des bagages, Leo indique l’heure et le lieu du décollage de l’avion puis s’en va apporter les bagages au terminal en question. Une expérience inédite mais surtout optimisée qui permettra aux gestionnaires de l’aéroport de maximiser le nombre de passagers pris en charge en un temps record. L’objectif étant de fluidifier le trafic à l’intérieur même des terminaux en procédant au check-in avant même que les passagers n’y soient entrés, évitant ainsi la prolifération des chariots de transport de bagages dans l’enceinte du bâtiment et permettant à plus de passagers de circuler dans l’aéroport. Selon Dave Bakker, Président de la branche Europe du groupe : “l’innovation du Lab SITA nous permet de répondre aux défis les plus redoutables que les aéroports rencontrent aujourd’hui. Leo démontre que la robotique peut être l’une des premières réponses pour assurer une gestion efficace, intelligente et sécurisée des bagages“.

Leo le robot bagagiste scan la carte d'embarquement à Genève

Ses différents capteurs embarqués lui permettent évidemment d’éviter les obstacles et de se déplacer sans problèmes dans l’enceinte de l’aéroport de Genève. Relativement petit en comparaison de ses homologues européens, l’aéroport de Genève constitue le meilleur terrain de jeu pour expérimenter de nouvelles technologies de ce type avant peut-être de passer à plus grande échelle.

KLM avait fait preuve d’un peu plus d’audace en décidant d’intégrer son robot Spencer directement à l’aéroport de Schipol aux Pays-Bas, l’un des cinq aéroports les plus fréquentés d’Europe. En matière d’innovation, c’est à l’aéroport d’Haneda qu’il faut toutefois remettre la palme du plus disruptif. L’aéroport japonais avait lui-même fait l’acquisition des robots transporteurs de Cyberdyne, en 2015. En France, l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ne figure pas parmi les plus innovants, mais devrait très rapidement intégrer une solution de parking robotisé par les soins de la start-up Stanley Robotics, que nous avions pu rencontrer au salon Innorobo. Un parking connecté et géré par un robot capable d’augmenter le nombre de voitures garées dans un même espace de plus de 50%.

En attendant une intégration officielle et des effectifs plus importants, Léo le robot-bagagiste continuera son entraînement durant l’été, période d’affluence aéroportuaire.

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