


Même si les systèmes autonomes d'aujourd'hui sont « bêtes » par rapport à un humain, ils sont en train de progresser plus rapidement qu'auparavant pour intégrer plus d'automatisation, explique Paul Bello au site DefenseOne, directeur des sciences cognitives à l'ONR. Par exemple, les voitures autonomes de Google sont autorisées et déjà en circulation dans certains Etats. En tant que chercheurs, nous devons essayer de comprendre les implications éthiques et juridiques. Nous ne souhaitons pas être pris par surprise étant donné qu'il s'agit du domaine militaire où des vies sont en jeu.Actuellement, l'armée américaine a pour interdiction d'utiliser des robots tueurs, et même les drones et systèmes autonomes en service, sont autorisés à shooter qu'après l'accord d'un opérateur humain.
Même si des systèmes ne sont pas armés, ils pourraient être amenés à prendre des décisions morales dans certaines situations, continue Bello. Un robot de sauvetage, par exemple, pourrait être forcé de décider qui doit être évacué en premier, tandis qu'un robot médical pourrait avoir à choisir entre deux patients. Sans la faculté de raisonnement moral, on ne pourra pas demander aux machines autonomes de prendre des décisions par elles-mêmes.
Il y a la morale opérationnelle, la morale fonctionnelle et la faculté morale totale, explique-t-il. La moralité opérationnelle est celle qui peut être programmée par un opérateur à l'avance, en prévoyant toutes les situations que le robot pourra rencontrer. La moralité fonctionnelle commence à partir du moment où le robot sait se comporter de la bonne façon dans des situations que l'opérateur n'aurait pas programmées à l'avance.Réussir à coder la morale ne va pas être une tâche aisée. Cela nécessite d'abord une bonne compréhension de ce qui se passe autour de nous et de le décomposer. Cela signifie de pouvoir décomposer des sentiments et comportements comme la souffrance, la douleur, l'empathie... Une fois que que ces robots auront acquis cette connaissance, ils seront à même de pouvoir prendre des décisions de manière éthique. Peut-être même que les robots arriveront un jour à faire des choix plus justes et plus droits que les hommes qui les auront programmés.
Nous avons conçu les éléments Roombots de sorte à ce qu'ils puissent se fondre dans le décor et faciliter la vie de l'utilisateur, tout en préservant un sens esthétique», commente Auke Ijspeert. «Nous sommes ouverts à toutes les propositions d'application.
Depuis neuf ans, je suis persuadé que le rôle le plus important pour les robots sera d'être des compagnons sensibles et bienveillants qui amélioreront notre vie quotidienne : ils nous apporteront de la joie, nous surprendront sans cesse et nous aideront à progresser. Les robots émotionnels introduiront une nouvelle dimension dans nos existences et de nouvelles manières d'interagir avec la technologie. Ce n'est qu'un début, mais nous vivons déjà une réalité très prometteuse. Grâce à Pepper, le futur commence dès aujourd'hui et nous voulons que vous en fassiez tous partie.
Robot |
NAO |
PEPPER |
ROMEO |
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Hauteur | 57 cm | 121 cm | 140 cm | ||
Masse | 5,2 kg | 28 kg | 36,7 kg | ||
Degré de liberté | 25 | 17 | 37 | ||
Déplacement | 2 jambes | 3 roues | 2 jambes | ||
Autonomie | 1,5 heure | +12 heures | N/A | ||
Année | 2006 | 2014 | 2009 | ||
Prix | 4690 € HT | 1400 € HT | 250 000 € HT |