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Un robot implose au fond de l’océan [vidéo]

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A 10 kilomètres sous l'eau, Nereus, un véhicule sous-marin piloté à distance pour explorer les fonds marins n'aura pas résisté à la pression exercée par le poids de l'eau. Il était en mission dans la fosse Kermadec, l'une des plus profondes du monde. Le drone sous-marin télécommandé de la mission HADES explorait les grands fonds marins du Pacifique depuis début avril. Le ROV (remote operated vehicle) surnommé Nereus, a été perdu en pleine mer au large des côtes du Nord-Est de la Nouvelle-Zélande, à 6,2 miles de prodonfeur soit environ 10 kilomètres. un-robot-implose-à-cause-de-la-pression Une partie du robot a implosé après 7 heures d'exploration, ne resistant pas à la pression exercée par l'eau de l'ordre de 11 tonnes par centimètre carré, soit 16000 psi. Pour comparaison, sur Terre, nous sommes exposés à des pressions de près de 15 psi. Programmé pour remonter automatiquement en cas de perte de contact avec la surface, l'engin n'est pas reparu. L'équipage a rapidement repéré des objets flottants qui se sont révélés appartenir au Nereus, a précisé le Woods Hole Oceanographic Institution dans un communiqué. implosion-d'un-robot-sousmarins nereus-implose-dans-l'océan Le Nereus était rélié à la station de contrôle par un câble en fibre optique. Construit en 2008 par les laboratoires de l'institut océanographique de Woods Hole, le Nereus a été détruit au trentième jour d'une campagne qui devait en compter 40. Il coûtait tout de même 8 millions de dollars. Voici une vidéo d'explications : L'équipe ne démoralise pas : "Nous allons continuer ce pour quoi nous sommes venus ici : en apprendre plus sur cet endroit du monde qui ne livre pas ses secrets facilement". Lire le communiqué officiel

Un robot pourrait bientôt éradiquer le paludisme

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La société de biotechnologies Sanaria a mis au point un un vaccin efficace contre le paludisme et vient de débuter une campagne de crowdfunding sur Indiegogo afin de financer la construction d'un robot qui va les aider à automatiser la phase expérimentale du projet sur des milliers de moustiques. Chaque minute une personne meurt du paludisme dans le monde. Cette maladie est due à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés. En 2012, il a été à l’origine de 627 000 décès, pour la plupart parmi les enfants africains. Construction-d'un-robot-contre-les-moustiques L'entreprise de biotechnologies Sanaria est basée dans le Maryland (Etats-Unis). Elle a été fondée en 2002 et emploie des chercheurs de 17 nationalités différentes. Elle a réussi à développer un vaccin pour éradiquer le parasite Plasmodium falciparum, responsable de plus de 98% des décès causés par la malaria. Le vaccin se compose de la salive de moustique, infecté par des parasites. Ce vaccin s'est avéré être efficace dans 100% des cas au cours des premiers tests cliniques en Août 2013. Ce résultat, sans précédent dans l'histoire, est évidemment très prometteur pour le monde entier. Pour le produire, les scientiques font ingurgiter du sang contaminé aux moustiques avant de les affaiblir par radiation. Ils récupèrent ensuite un liquide contenus dans les glandes salivaires des insectes. A l'heure actuelle, les chercheurs de Sanaria sont capables d'extraire le liquide des glandes salivaires de jusqu'à 1000 moustiques par jour, ce qui représente la dissection de 25 millions de moustiques infectés en une année. Mais Sanaria souhaiterait accélérer le mouvement et utiliser pour cela un robot.

Un robot pour extraire le vaccin contre la malaria

Afin d'extraire de la salive sur plus de moustiques, Sanaria a développé le SporoBot, un robot qui peut fabriquer le vaccin d'une manière plus efficace et rentable, environ 20 à 30 fois plus rapide que les humains. Sporobot sera capable de se saisir d'un moustique, le manipuler, le décapiter, extraire soigneusement le liquide de ses glandes salivaires et enfin de recueillir ce liquide afin qu'il soit stocké et transformé en vaccin. L'équipe a étudié les différentes propriétés du corps des moustiques, de leurs pattes et ailes et en particulier la résistance des tissus. Le-robot-sporobot-contre-le-paludisme Pour le moment, les chercheurs se servent de la microfluidique (technologie des systèmes qui manipulent de petits volumes de fluides de l'ordre du micromètre) car elle leur permet de réaliser ces manipulations dans un milieu clos et contrôlé. L'équipe a fait plusieurs essais de construction de robot avec différents matériaux mais n'a pas encore sorti de véritable prototype. Afin de poursuivre les étapes de prototypage, ils font appel au financement participatif sur la plateforme Indiegogo. L'objectif est de lever 250 000 $.

Des robots qui apprennent à distinguer le bien du mal

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La semaine dernière, a eu lieu une concertation internationale sur l'acceptation ou le bannissement des robots militaires tueurs, ces plateformes armées autonomes ayant la capacité d'identifier et d'attaquer des cibles humaines sans nécessiter l'intervention d'un humain. L'idée qu'un robot soit capable de cibler et tuer une personne sans avoir à recevoir d'ordre de qui que ce soit, soulève un certain nombre de questions éthiques et philosophiques. La plupart des experts ont des avis tranchés sur la question - soit nous nous débarrassons des machines meurtrières maintenant, soit nous permettons leur développement. Mais un organisme américain pense différemment : il s'agit de l'Office of Naval Research (ONR), le bureau de recherche navale du Département de la Marine des États-Unis. Il pense que la solution serait de leur apprendre à reconnaître ce qu'il faut tuer et quand. Leur apprendre en quelques sortes ce qu'est la morale, cet ensemble de règles ou préceptes relatifs à comment les humains se conduisent. Edwin-le-robot-qui-a-des-sentiments Comment enseigner à une machine un concept intrinsèquement lié à l'humain ? Comment lui apprendre le bien du mal ? Sûrement pas avec quelques lignes de code lui inculquant les Trois Lois de la Robotique d'Asimov... Il lui en faudra bien plus !

L'ONR à la recherche d'une conscience morale pour les robots

L'ONR va attribuer 7,5 millions de dollars de subventions à cinq universités américaines : Tufts, Brown, Yale, Georgetown et le Rensselaer Polytechnic Institute. Les chercheurs devront réussir à donner aux robots autonomes la capacité de discerner le bien du mal. Pour cela les robots devront savoir examiner les conséquences de leurs actes.
Même si les systèmes autonomes d'aujourd'hui sont « bêtes » par rapport à un humain, ils sont en train de progresser plus rapidement qu'auparavant pour intégrer plus d'automatisation, explique Paul Bello au site DefenseOne, directeur des sciences cognitives à l'ONR. Par exemple, les voitures autonomes de Google sont autorisées et déjà en circulation dans certains Etats. En tant que chercheurs, nous devons essayer de comprendre les implications éthiques et juridiques. Nous ne souhaitons pas être pris par surprise étant donné qu'il s'agit du domaine militaire où des vies sont en jeu.
Actuellement, l'armée américaine a pour interdiction d'utiliser des robots tueurs, et même les drones et systèmes autonomes en service, sont autorisés à shooter qu'après l'accord d'un opérateur humain.
Même si des systèmes ne sont pas armés, ils pourraient être amenés à prendre des décisions morales dans certaines situations, continue Bello. Un robot de sauvetage, par exemple, pourrait être forcé de décider qui doit être évacué en premier, tandis qu'un robot médical pourrait avoir à choisir entre deux patients. Sans la faculté de raisonnement moral, on ne pourra pas demander aux machines autonomes de prendre des décisions par elles-mêmes.
Drones tueurs

Peut-on coder le sens de la morale ?

Peut-on programmer la morale ? Certaines équipes essayent de donner des sentiments aux robots mais la réalité est toute autre. Bien que certains aient quelques notions basiques, les robots sont encore loin d'arriver à sentir et penser par eux-mêmes. Et encore plus loin de posséder la capacité à comprendre l'éthique. Selon le président du groupe Yale Technology And Ethics Study, Wendell Wallach, la première étape consiste à aborder cette problématique en fixant un cadre moral.
Il y a la morale opérationnelle, la morale fonctionnelle et la faculté morale totale, explique-t-il. La moralité opérationnelle est celle qui peut être programmée par un opérateur à l'avance, en prévoyant toutes les situations que le robot pourra rencontrer. La moralité fonctionnelle commence à partir du moment où le robot sait se comporter de la bonne façon dans des situations que l'opérateur n'aurait pas programmées à l'avance.
Réussir à coder la morale ne va pas être une tâche aisée. Cela nécessite d'abord une bonne compréhension de ce qui se passe autour de nous et de le décomposer. Cela signifie de pouvoir décomposer des sentiments et comportements comme la souffrance, la douleur, l'empathie... Une fois que que ces robots auront acquis cette connaissance, ils seront à même de pouvoir prendre des décisions de manière éthique. Peut-être même que les robots arriveront un jour à faire des choix plus justes et plus droits que les hommes qui les auront programmés.

ArtRock, quand festival rime avec robotique

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Un festival de musique et d'arts en tous genres va se dérouler prochainement en Bretagne avec une programmation, disons, très robotique. Pour l'occasion, un spot vidéo avec des robots humanoïdes Robovie-X pour présenter l'évènement. Le festival pluridisciplinaire Art Rock se déroulera du 6 au 8 juin à Saint-Brieuc en Bretagne. Cette année, le festival a construit sa ligne artistique autour du thème des robots. Baptisé "United Robots", le festival va faire la part belle à toutes les formes d'art à travers des expositions, de la danse (avec notamment le spectacle Robot ! de Blanca Li avec les robots Nao), des films (projection de l'épisode 1 de la saison 2 de Real Humans), le concert de Compressorhead, le plus groupe robotique de métal, le robot portraitiste Paul, entre autres. blanca-li-spectacle-de-robots-NAO Voici une vidéo de présentation sympathique : Après avoir accueilli 65 000 festivaliers en 2013, le festival réserve de belles surprises pour sa 31ème édition ! Plus d'infos sur le site www.artrock.org. Visuel_ArtRock_2014

Drone MALE européen : Airbus, Dassault et Alenia Aermacchi main dans la main

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Airbus, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi sont parvenus à s'entendre sur le programme MALE 2020 qui verra naître un drone européen de combat de prochaine génération. Pour éviter l'achat de drones américains Reaper par d'autre pays européens, les trois constructeurs ont décidé de prendre les devants. L’industrie européenne est prête à développer un système de drone européen de prochaine génération. Après avoir appelé au développement d’un tel système lors du dernier salon aéronautique du Bourget en 2013, les trois entreprises aéronautiques européennes les plus compétentes en la matière sont aujourd’hui d’accord sur les modalités pratiques d’une telle approche commune. Airbus Defence and Space, Dassault Aviation et Alenia Aermacchi (une compagnie de Finmeccanica) ont remis une proposition de définition plus approfondie d’un système de drone européen auprès des ministères français, allemand et italien de la Défense. Cette proposition suggère une Phase de Définition qui a été préparée par des équipes de développement conjointes d’Airbus Defence and Space, de Dassault Aviation et d’Alenia Aermacchi, et étayée par un accord industriel sur le partage des tâches et un accord de coopération pour lancer le programme MALE 2020. La phase de définition prévoit que les trois nations définissent et ajustent leurs expressions de besoin en faveur d’un drone européen en concertation avec leurs forces armées respectives et l’industrie européenne. Cette phase permettra également d’éviter les développements additionnels en cours de production et de réduire au maximum les risques financiers et techniques. Un engagement des nations vis-à-vis de la poursuite du développement de ce drone devra encore être officialisé à l’issue de la phase de définition, sachant que la proposition de l’industrie prévoit de livrer une solution certifiable et économiquement viable d’ici 2020. Bernhard Gerwert, CEO d’Airbus Defence and Space, a déclaré à cette occasion : « Nous avons atteint une étape importante pour le développement d’un drone MALE européen. Le besoin pour nos forces armées est incontestable. Nous sommes très motivés pour continuer nos discussions avec les ministères de la défense et sommes impatients de lancer cette première phase prochainement ». Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, a déclaré pour sa part : « Il s’agit là d’une occasion unique de développer cette capacité stratégique en Europe. Pour la première fois, l’industrie démarre un projet avec un accord complet sur le partage général des tâches du programme MALE 2020. La proposition de la phase de définition a été élaborée par les équipes de conception conjointes, témoignant du fort engagement de notre industrie envers ce programme ». Enfin, Giuseppe Giordo, CEO d’Alenia Aermacchi, a déclaré : « Nous voyons clairement dans ce projet une opportunité pour les forces armées de bénéficier d’une capacité ISTAR souveraine de prochaine génération, à la hauteur des enjeux de demain. Il est temps aujourd’hui de faire progresser cette technologie et d’assurer l’aptitude de l’Europe à produire la prochaine génération de système aérien militaire, ainsi qu’à conserver l’excellence et l’expertise de notre industrie dans ce domaine ». Plusieurs nations européennes ont annoncé leur besoin en faveur de systèmes de drone. De même, les conclusions du Sommet européen de la Défense en décembre 2013 soulignent l’urgence de ce besoin, tandis que le Conseil européen qualifie le développement d’un drone MALE de capacité clé pour l’Europe de la défense. Au vu de la dépendance accrue des Etats européens vis-à-vis des équipements de défense non-européens, les leaders européens de l’aéronautique militaire ont lancé, en juin 2013, un appel conjoint à soutenir les capacités clés et, par conséquent, la souveraineté du continent en bâtissant l’avenir de l’aviation militaire. Le calendrier de la décision de lancer le drone européen est aujourd’hui critique pour pouvoir respecter cet objectif. Les principaux avionneurs militaires européens poursuivent donc leur cheminement commun en faveur d’un système de drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance), tel que proposé lors de l’édition 2013 du Salon du Bourget. Les trois partenaires sont convaincus de la valeur de leur proposition et sont prêts à la mener à bien.

A propos du projet MALE 2020

Le projet MALE 2020 porte sur le développement d’un système de drone européen pour les missions de moyenne altitude et longue endurance (MALE). Outre le fait de répondre aux besoins des forces armées européennes, il prendra en compte la nécessité d’optimiser la difficile situation budgétaire actuelle en fédérant le financement des coûts de recherche et développement. Grâce à la nature souveraine du développement européen, les critères essentiels de certification de ce système seront pris en compte dès le début du programme. MALE 2020 vise à favoriser le développement des hautes technologies et à pérenniser les compétences clés et les emplois hautement qualifiés en Europe.

Touchant adieu entre Kirobo et un astronaute d’ISS

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La semaine dernière, le robot de compagnie Kirobo a dû dire aurevoir à un astronaute de la Station Spatiale Internationale qui s'apprête à quitter ISS après six mois de mission ensemble. Au cours de son voyage dans l'espace, l'astronaute a pu mener différentes expériences sur l'interaction homme-machine avec Kirobo. Koichi Wakata a du mal à se séparer de l'adorable petit humanoïde qui lui a tenu compagnie pendant six mois tout là-haut. Et on le comprend... Kirobo avait quitté la Terre le 3 août dernier à bord du vaisseau cargo HTV-4. Du haut de ses 34 centimètres, il savait communiquer en japonais, reconnaître des visages et divertir une personne. Kirobo est désormais célèbre pour être le premier humanoïde doté d'une IA conversationnelle à être allé dans l'espace. Le Telegraph a publié une vidéo des adieux, un moment plutôt insolite surtout lorsque Koichi Wakate s'excuse de devoir laisser Kirobo dans la station et que ce dernier lui répond qu'il "comprend, qu'il ne doit pas y avoir assez d'espace pour lui" et "ça va aller, je suis un robot." Kirobo finira sa mission et quittera ISS à la fin de l'année. Les deux amis se sont promis de se retrouver sur Terre et de reprendre leurs discussions comme avant.

Paul McCartney danse avec un robot dans son dernier clip

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Les musiciens s'inspirent de plus en plus du monde de la robotique et cela a d'ailleurs inspiré un festival artistique français... Outre-Manche, c'est Paul McCartney qui, dans son nouveau clip pour le titre "Appreciate", est plongé dans un décor de musée futuriste dans lequel un robot surveillant va à sa rencontre. Ce robot s'appelle Newman. Il fait des rondes de nuit dans un musée. Mais on sait pas bien s'il s'agit d'un musée de cire ou d'un musée futuriste peuplé par de vrais humains ? Newman traverse les allées du musée et s'arrête soudainement sur une oeuvre. Son regard est attiré par une scène dans un studio d'enregistrement. Assis sur un tabouret, entouré de guitares et de basses, seul : Paul McCartney. Paul McCartnery prend peu à peu vie et commence à jouer de son instrument au grand étonnement de Newman. Robot-newman-et-paul-mccartney Newman intrigué par cette scène tend le bras vers Paul et l'extirpe de son univers. McCarteny traver une sorte de champ de force et se retrouve du côté du robots. Ils se déplacent dans le musée et chaque oeuvre prend vie. McCartney fait découvrir la musique à Newman et tous deux finissent par jouer et danser dans le musée. Newman a été créé par Mervyn Millar et Ed Dimbleby du studio de design britannique Significant Object Ltd La vidéo est d'abord diffusée en exclusivité au Japon, concordant avec la tournée de Paul McCartney à Tokyo et Osaka. Pendant les concerts, Newman rejoint Paul sur scène. Paul-McCartney-en-concert-avec-un-robot

Les robots se transforment en meubles à l’EPFL

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Les scientifiques de l'EPFL sont en train de mettre au point des modules robotiques capables de s'assembler pour former des meubles de différentes formes. Une innovation qui vise notamment les personnes à mobilité réduite. Les chercheurs du Laboratoire de biorobotique de l'EPFL (BiOROB) sont en train de développer de petits éléments robotiques modulables, permettant de fabriquer des meubles reconfigurables. «A terme, il suffira simplement de programmer la disposition d'une chambre ou d'une salle de conférence, puis de laisser les modules faire le travail», illustre Auke Ijspeert, directeur du Biorob. Co-­financé par le NCCR robotics, le projet, intitulé «Roombots», vient de faire l'objet d'une publication dans la version online du journal Robotics and Autonomous Systems. Les-robots-se-transforment-en-meubles-à-l'EPFL-2

Des griffes rétractables

A l'image des briques Lego, les pièces du Roombots peuvent s'imbriquer les unes dans les autres pour créer différentes structures. D'une longueur de 22 centimètres et dotée d'une connexion sans fil, chaque pièce se compose de deux gros dés scindés en deux. A l'intérieur, une batterie et trois moteurs permettent au module de pivoter sur lui-même selon trois degrés de liberté. Chaque pièce possède également des «griffes» rétractables, lui servant à s'accrocher aux autres modules, et ainsi former des structures plus grandes. A travers un jeu de rotations et d'assemblages, on peut ainsi donner naissance à divers objets ou à des meubles. «Afin de limiter les coûts et assurer une solidité plus grande, nous privilégions toutefois la construction de mobilier hybride, c'est-à-dire des objets composés à la fois de modules robotisés, et à la fois d'éléments passifs», précise Auke Ijspeert. Les-robots-se-transforment-en-meubles-à-l'EPFL-3 Pour se métamorphoser et pour se fixer à des éléments passifs, le Roombots a besoin d'une surface spéciale, à laquelle il peut s'ancrer. Les chercheurs ont donc développé des plaquettes munies de trous adaptés aux griffes mécaniques des Roombots. Fixées aux murs, sur le sol et sur les meubles déjà existants, ces plaquettes agissent comme une interface entre les modules et leur environnement. Les petits robots peuvent ensuite escalader les parois d'une pièce, ou encore se fixer à des éléments «passifs» du mobilier, pour former des tables roulantes adaptables ou des lampes «suiveuses». «Le fait de pouvoir ordonner aux objets de s'approcher, ou au contraire de s'écarter pour libérer le passage, pourrait se révéler utile pour les personnes à mobilité réduite. Nous commençons cet été un projet dans ce sens financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique», commente Auke Ijspeert.

Les designers apportent leur aide

Véritable défi technologique, le projet Roombots comporte pour l'instant quatre modules fonctionnels d'une autonomie d'une heure, ce qui ne permet pas encore de composer des meubles entiers. Il est en revanche possible de former des structures simples et d'effectuer des combinaisons hybrides. Les possibilités d'application sont d'ailleurs si nombreuses que les chercheurs, avec l'aide de l' EPFL Ecal-Lab, ont fait appel aux élèves de l'école de design de Paris (ENSCI Les Ateliers), pour qu'ils dénichent des concepts innovants. Les idées les plus fantaisistes ont été évoquées, donnant lieu à la réalisation de petits clips. Les élèves ont également présenté leur travail dans le cadre du festival d'innovations numériques «Futur en Seine». Il s'agit notamment d'utiliser les Roombots pour faire circuler les pots de fleurs de fenêtre en fenêtre sur les façades d'un bâtiment entier, ou encore d'utiliser les modules pour fabriquer des éléments d'éclairage et de sonorisation modulaires. Les-robots-se-transforment-en-meubles-à-l'EPFL-4
Nous avons conçu les éléments Roombots de sorte à ce qu'ils puissent se fondre dans le décor et faciliter la vie de l'utilisateur, tout en préservant un sens esthétique», commente Auke Ijspeert. «Nous sommes ouverts à toutes les propositions d'application.

Programmer la configuration de sa maison depuis une tablette

Au niveau technique, il reste encore passablement de détails à peaufiner. Il s'agit notamment d'optimiser et d‘accélérer les mouvements des modules lorsqu'ils sont groupés, mais aussi d'améliorer les algorithmes définissant les séquences d'actions des moteurs, pour la formation des différentes structures. En parallèle, les chercheurs testent différentes interfaces destinées aux utilisateurs. «Une des idées consiste à utiliser une tablette tactile, sur laquelle il serait possible de composer la configuration d'une pièce virtuelle. Les Roombots se chargeraient ensuite du travail», évoque Stéphane Bonardi, doctorant participant au projet. Le laboratoire devrait continuer la production des modules dans les années à venir. De quoi poursuivre le rêve d'un monde où le mobilier sera à l'écoute du besoin des habitants. Source

Danse contemporaine : trois drones versus trois danseuses

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Trois-drones-versus-trois-danseuses-

Ce n'est pas sur Humanoides.fr que nous allons remettre en question l'étendue des applications des drones : cette fois ce sont des artistes japonais qui s'y collent. Eleven Play vient de faire une chorégraphie avec des drones. La troupe de danse Eleven Play, originaire de Tokyo, vient de réaliser une chorégraphie à six éléments : trois danseuses et trois drones. Les drones sont synchronisés entre eux et incorporés dans la chorégraphie des danseuses. Tout en fluidité et légèreté, les danseuse vont faire semblant de jouer avec les aéronefs dont leur vol a été programmé à l'avance. A la fin de cette chorégraphie mêlant effets visuels et danse contemporaine, les danseuses s'effacent et laissent la place à ces quadricoptères, devenus les véritables stars sur scène l'espace d'un instant aérien. chorégraphie-de-quadricoptères chorégraphie-drones-et-danseuses

Wistiki : Succès fulgurant d’une start-up made in France

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Wistiki---Succès-fulgurant-d'une-start-up-made-in-France

Trois frères, jeunes entrepreneurs issus de l’EDHEC et de Centrale Lyon, ont imaginé une solution étonnante qui permet de retrouver ses objets personnels en les connectant à son smartphone. Très rapidement leur startup s'impose sur le marché. Une récente levée de fonds confirme cette success story. Wistiki s'est fait connaître sur le site de crowdfunding My Major Company, où les trois frères ont réalisé la plus grosse levée de fonds pour leur start-up high-tech. Wistiki est désormais valorisé à 1,5 millions d’euros, après seulement trois mois d’existence. clé-wist Grâce à une nouvelle levée de fonds auprès d'investisseurs privés, Wistiki peut désormais proposer des produits « made in France ».

Le Wist, pour en finir avec la perte de clés

Wistiki a inventé le « Wist », un petit accessoire design et léger que l’on accroche ou colle à tout ce que l’on ne veut plus perdre. Il fonctionne avec la technologie Bluetooth Low Energy et est constamment connecté à l’application Wistiki, téléchargeable gratuitement depuis un smartphone. Les wists sont exclusivement en prévente à prix réduit (19,90 euros unitaire, et dégressif par packs) sur le site www.wistiki.com. C’est depuis l’application smartphone que l’utilisateur peut connaître la localisation GPS de son objet, puis, une fois qu’il s’en est rapproché, connaître plus précisément la distance à son objet, et le faire sonner ! porter-un-wist-à-la-ceinture Il y a 4 fonctionnalités principales:
  • Le GPS indique la dernière géolocalisation du Wist enregistrée par le Smartphone.
  • Le radar donne la distance à son objet, une fois que l’utilisateur s’en est rapproché (zone de détection de 30 mètres).
  • La sonnerie permet de faire sonner son objet, dans un rayon de 30 mètres, afin de le retrouver plus vite.
  • La laisse électronique avertit l’utilisateur lorsqu’il s’éloigne de plus de 30 mètres de son objet, s’il décide d’activer cette option.
chat-avec-wist-avec-gps Les applications sont multiples ! En voici quelques exemples :
  • Vous ne perdrez plus jamais vos affaires : vous retrouverez désormais vos clés, votre portefeuille, votre sac à main.
  • Plus besoin de retenir où l’on gare sa voiture: Il sera désormais possible de la retrouver, même avec un bon trou de mémoire, si vous y laissez un Wist.
  • Mettez un Wist sur la poussette ou le vélo de votre enfant et activez l’option « laisse électronique » pour savoir lorsqu’ils s’éloignent de vous!
  • Les personnes âgées atteintes de troubles de la mémoire pourront mettre des Wists sur tous les objets indispensables de leur quotidien afin de les retrouver !
Le Wist est compatible avec les terminaux iOS : iPhone 4s, 5, 5s, 5c, iPad mini, iPad 3ème et 4ème génération, iPod touch 5eme génération. L’application Android arrive prochainement. La pile du Wist est remplaçable et a une autonomie d’1 an.

L’ISEP lance un cursus baptisé « Numérique et santé »

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L'ISEP-lance-un-cursus-baptisé-'Numérique-et-santé'

Le nouveau parcours « Numérique et santé » voit le jour à l’ISEP pour former des ingénieurs conscients des problématiques liées à l’innovation dans la santé. L’ISEP mettra en place ce dès la rentrée 2014, afin de répondre aux besoins grandissants du monde de la santé en terme de technologies et d’innovation, et de préparer ses élèves aux défis de demain dans un domaine en pleine croissance.

Un parcours sur-mesure

L’ISEP s’est entourée des meilleurs acteurs, pour mettre au point un programme sur-mesure basé, d’un côté, sur les évolutions technologiques les plus avancées, et d’un autre côté, sur les besoins du domaine de la santé, toujours en recherche d’innovation afin de contribuer au bien-être des individus et de leur assurer le meilleur traitement médical. Le comité de programme qui a conçu le parcours est composé de la direction de l’enseignement de l’ISEP, d’enseignants-chercheurs de l’école et également de partenaires professionnels du milieu (l’hôpital Hôtel-Dieu de Paris, General Electrics, Sorin Group, Vitec et Dosisoft) qui ont pu apporter à la conception du programme leurs visions concrètes des besoins réels en numérique dans le domaine de la santé. Ces professionnels ont pu aussi donner un éclairage sur l’interface qui doit exister entre le « technologue de la santé » et le corps médical; une sorte de langage commun, indispensable eu égard à la complexité des situations et aux enjeux vitaux qu’elles comportent. Ainsi, ce parcours s’inscrit dans la volonté de l’école de garder à l’esprit la finalité « métier » dans la formation de ses élèves. Ce nouveau parcours « Numérique et Santé » est transverse puisqu’il réunit toutes les compétences numériques qui peuvent être impliquées dans le domaine médical : l’informatique, le signal et l’image, les télécommunications et l’électronique embarquée. Les élèves de l’ISEP auront la possibilité d’entamer ce parcours dès la rentrée 2014.

Des compétences prisées

Le parcours « Numérique et Santé », tout comme les autres parcours proposés à l’ISEP, s’adresse à l’ensemble des élèves. Il leur est présenté à la fin de la première année du cycle ingénieur, et ce en présence de professionnels partenaires afin de préciser les rapports du « numérique » à la « santé ». Parmi les cours dispensés dans ce parcours, aussi bien techniques que scientifiques, un large éventail de sujets est étudié. Ils se projettent sur 4 axes :
  • l’imagerie et son traitement avec le recours à la vision par ordinateur et le développement de technologies avancées telles que la réalité mixte et la réalité augmentée, et toutes technologies déterminantes dans la science du cerveau et la chirurgie de demain.
  • l’électronique embarquée avec les réseaux de capteurs et les systèmes en temps réel (notamment les objets communicants / machine-to­‐machine).
  • l’informatique qui offre plusieurs compétences : celles liées au développement d’applications sur smartphones pour la santé et le bien-être, et celles permettant de traiter les problématiques du Big Data et du Data Mining inhérents aux données médicales sans oublier la problématique de stockage de ses données et le rôle important du Cloud Computing dans ce domaine.
  • la sécurité et la sûreté de fonctionnement des systèmes numériques dans le contexte médical où la survie et la confidentialité des individus sont en jeu.
L’ISEP a donc mis l’accent sur ces compétences particulières afin de former des ingénieurs conscients des enjeux et des besoins en matière d’innovation dans ce domaine, et pour ce faire des conférenciers experts du secteur seront conviés pour parler aux élèves de leurs diverses expériences et leur faire percevoir les modalités d’insertion des technologies dans l’univers médical. A l’ère de l’homme connecté et du « patient numérique », l’innovation et les différentes composantes du numérique sont sollicitées pour améliorer et traiter des problèmes médicaux de tous genres. L’ISEP forme donc des ingénieurs capables de comprendre le langage médical et de concevoir de nouveaux outils ergonomiques et normalisés en portant une grande attention à la gestion des risques inhérents à leur usage.

Un tremplin vers l’avenir

Chaque année en France, il y a un manque important d’ingénieurs, et en particulier dans le domaine du numérique. Avec le secteur automobile, la défense, l’astronomie, entre autres, la santé est en demande constante d’innovation et de nouvelles technologies. Nos diplômés pourront alors se diriger vers une carrière passionnante apportant leurs compétences techniques au monde médical d’un point de vue large, car les métiers peuvent être très divers. Par exemple : ingénieurs systèmes (fonctionnement en temps réel des systèmes avec réseaux de capteurs et communications permanentes entre les objets), ingénieurs informaticiens (gestion des données massives en respectant la sécurité et la confidentialité), développeurs produits (développement de logiciels et applications mobiles e-santé et bien-être), consultants en maintenance des équipements (gestion des risques avec respect des normes et de la réglementation). De plus, les compétences acquises lors de ce nouveau parcours sont tout à fait transférables à d’autres secteurs d’activités car elles peuvent aussi bien servir dans tous les domaines où ces technologies de pointe tiennent une place capitale.

Trois marocains inventent un robot pour les handicapés moteurs

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Passionnés de recherche et d'innovation, trois élèves ingénieurs marocains ont décidé de sortir des chemins connus de l'informatique traditionnelle, en inventant un robot intelligent, baptisé "Red Silence", capable de servir les personnes à déficience motrice "juste par le regard et le clignement des yeux". Yassine Mounir, Idrissi El Amrani et Hicham Bouchikhi sont des étudiants en 4ème année à l'Ecole marocaine des sciences de l'ingénieur (EMSI) de Rabat qui ont su capitaliser sur leurs talents et compétences pour faire de la technologie une solution qui allie "innovation et humanité". Vainqueurs du concours "Imagine Cup" au niveau national, organisé par Microsoft Maroc, ces futurs ingénieurs ont surclassé leurs concurrents issus du secteur de l'enseignement supérieur public et privé, en présentant un projet qui permettra aux personnes à mobilité réduite, surtout les personnes handicapées, de communiquer avec leur entourage, seulement par un simple mouvement des yeux. Cette innovation majeure a valu à l'EMSI d'être sacrée pour la 5ème fois à ce concours, ce qui permettra à son équipe de représenter le Maroc à la demi-finale mondiale du concours international "Imagine Cup" de Microsoft, qui se tiendra le 31 mai au Qatar. Source

Intel présente son robot de compagnie imprimé en 3D

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Intel Corp a dévoilé mercredi un robot capable de se mouvoir et de parler, issu de la technologie d'impression 3D et que chacun pourra en grande partie fabriquer. Intel fournira les fichiers d'impression 3D d'un certain nombre de pièces à l'exclusion des moteurs et du processeur Intel Edison, qui devront être achetés par ailleurs. Jimmy, petit robot blanc d'une soixantaine de centimètres, a été présenté par le directeur général d'Intel Brian Krzanich, à la Code Conference de Rancho Palos Verdes, en Californie. Il devrait coûter quelque 1.600 dollars (1.180 euros) et devrait être disponible d'ici la fin de l'année. Il pourra être programmé, chanter, faire office de traducteur, envoyer des tweets et même servir une bière. Krzanich, qui a pris les rênes du fabricant de puces il y a un an, tente de faire d'Intel l'un des premiers acteurs du marché des technologies émergentes comme les vêtements intelligents. Sa stratégie consiste notamment à séduire les bricoleurs passionnés de robots et autres drones. Le groupe de Santa Clara espère que ce robot en kit coûtera moins de 1.000 dollars d'ici cinq ans. REUTERS

De drôles de robots à découvrir dans un musée de Londres

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Des papillons robots construits à partir de pièces de téléphones portables hors service sont exposés en ce moment au musée d'histoire naturelle de Londres. Cette collection est faite pour promouvoir le recyclage. Chaque biorobot possède son propre numéro de téléphone et peut être appelé par n'importe quel visiteur de l'exposition. Lorsqu'un robot papillon reçoit un appel, ce dernier s'anime et chaque partie de son corps prend vie : sa tête bouge, ses yeux s'illuminent avec un laser, ses antennes se rallongent... Une-exposition-de-robots-à-Londres Ces insectes mécaniques ont été assemblés par un collectif d'artistes "is this good ?" Chaque robot est composé de différentes parties des téléphones, notamment des écrans, qui permettent d'afficher des motifs et images qui personnalisent chaque création. une-collection-de-papillons-robots Réveil-du-robot-avec-un-smartphone Recycle-ses-appareils-en-robots zoom-sur-papillon-mécanique Telephones-recycles-en-robots papillon-avec-des-pièces-de-smartphone Le collectif n'en est pas à sa première tentative puis qu'il y a deux ans, l'équipe avait fabriqué des robots similaires avec une forme d'oiseau.

Une extension du corps humain avec cet exosquelette du MIT

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Des chercheurs d'une université américaine ont construit un exosquelette pour le haut du corps, véritable extension des bras pour celui qui le porte. Léger, l'appareil permet à son utilisateur de soulever des objets lourds, entre autres. Changer une ampoule, préparer à dîner, changer un pneu crevé... il y a tant de situations où il pourrait nous être utile de nous faire aider par un troisième bras, voire d'un quatrième. C'est justement l'idée d'une équipe de roboticiens du laboratoire de D'Arbeloff de la célèbre université américaine de Boston, le MIT, qui ont imaginé ce nouveau modèle d'exosquelette, qui fait partie de la famille de SRL, les supernumerary robotic limbs, ces prothèses robotiques qui, lorsque portées, offrent un ou deux membres de plus que d'ordinaire. Une-extension-du-corps-humain-avec-cet-exosquelette-du-MIT-2 L'appareil ne pèse que 9 kilos et s'attache aux épaules ou aux hanches, pour laisser à l'utilisateur le pouvoir d'exercer des gestes naturels. Bien qu'il ne soit pas contrôlé par la pensée ou par des signaux nerveux comme cet exosquelette, le prototype de l'équipe américaine a la capacité d'apprendre à partir des mouvements du corps de la personne qui le porte. exosquelette-pour-porter-des-affaires ouvrir-une-porte-avec-un-exosquelette Dans sa version actuelle, le prototype peut s'utiliser pour ouvrir une porte, permettant ainsi à son utilisateur de garder les mains libres pour porter des sacs par exemple. Les chercheurs espèrent arriver à développer une version qui pourra apprendre des routines, comme l'utilisation de certains outils. A terme, l'exosquelette servira à porter des objets, soulager le corps humain et assister pendant l'exécution d'une tâche. exosquelette-du-MIT Si l'équipe parvient à rendre les mécanismes de l'exosquelette les plus coordonnés possibles avec les bras d'un humain, ce dernier percevra la prothèse robotique comme une extension de son propre corps. L'objectif principal de ce projet est d'étudier un nouveau type de cobots, les robots collaboratifs pour assister les personnes au plus près de leurs besoins. Cet exosquelette se distingue des autres par le fait qu'il puisse être indépendant des gestes effectués par les membres de son porteur. En effet, il pourra suivre une autre trajectoire que celles des bras de l'utilisateur afin d'anticiper les éventuelles actions. L'équipe du MIT a fait le choix d'un semi exosquelette afin de réduire les coûts de celui-ci tout en offrant à l'utilisateur de nouvelles capacités corporelles. Site web du laboratoire de D'Arbeloff

Un robot champion de vitesse inspiré du velociraptor

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Des chercheurs koréens ont mis au point un robot bioinspiré des dinosaures. Il court plus vite que le meilleur des sprinters humains... Un sérieux concurrent du robot guépard Cheetah de Boston Dynamics. Les roboticiens cherchent toujours à repousser les limites de leurs machines, en augmentant leurs degrés de liberté, leur taille, leur puissance ou encore leur vitesse. Certaines équipes ont choisi d'explorer la voie des biorobots, ces robots dont la forme et leur mode de déplacement s'inspirent du monde vivant. Certains sont devenus célèbres comme le robot mulet de la DARPA, la libellule de Festo ou encore le robot salamandre de l'EPFL. Voici donc un nouveau-venu parmi cette grande famille de robots : le Raptor. Raptor-le-robot-le-plus-rapide-du-monde C'est au KAIST, l'Institut supérieur coréen des sciences et de la technologie, que ce robot de course a vu le jour. Il ne ressemble pas aux autres sprinters de sa catégorie car les scientifiques se sont inspirés, non pas du guépard, mais du velociraptor. Raptor possède deux pattes et une queue mécanique. Dans la vidéo qui suit, vous le verrez sur un tapis roulant, atteindre la vitesse impressionnante de 46 km/h. Il bat donc le record du monde de vitesse détenu par Usain Bolt et fixé à 43,92 km/h. D'après les constructeurs koréens, le robot pourrait même atteindre 48 km/h, mais ne serait pas stable à cette vitesse. Si c'est le cas, il deviendrait le robot le plus rapide du monde en battant le guépard Cheetah, qui lui atteint les 47 km/h. Le Raptor a peu de ressemblances avec le Cheetah. Contrairement à son concurrent américain qui est un quadrupède à actionneurs hydrauliques, le Raptor est une machine compacte de 3 kg qui se tient sur deux pattes faites en matériau composite. Contrairement à d'autres robots à pattes qui possèdent plusieurs actionneurs, Raptor utilise un seul moteur par patte. Pour récupérer une partie de l'énergie dépensée lors de ses mouvements, les chercheurs ont ajouté des tendons artificiels fonctionnant comme des ressorts, afin d'absorber et relâcher l'énergie à chaque pas. Une autre singularité du robot coréen est qu'il possède une queue. Elle lui permet de maintenir le robot en équilibre lorsqu'il atteint des vitesses importantes ou lorsqu'il évite des obstacles. Un-robot-champion-de-vitesse-inspiré-du-velociraptor-2 Malgré un design très simple et peu de composants, le Raptor parvient à atteindre des vitesses surprenantes. L'équipe du KAIST prouve ainsi qu'il est possible de réaliser des robots performants en gardant une certaine simplicité dans la conception. Le système de contrôle du robot est également simple. Un programme informatique commande la marche et la vitesse du Raptor. L'équipe du KAIST travaille actuellement sur une version optimisée du robot, afin d'accroître sa vitesse ainsi qu'une meilleure stabilité. Comme pour le Cheetah, les scientifiques cherchent à détacher le Raptor de tout câble le liant au sol. Lien vers le Laboratoire Mécatronique, Systèmes et Contrôle du KAIST

2ème édition du concours Valeo Innovation Challenge

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Valeo donnera à l’automne le coup d’envoi de la prochaine édition du concours mondial d’innovation « Valeo Innovation Challenge ». Les élèves ingénieurs du monde entier concourront pour tenter de remporter le premier prix de 100 000 euros. Valeo propose aux jeunes ingénieurs du monde entier de créer l’équipement qui rendra en 2030, la voiture plus intelligente et plus intuitive. Les modalités de la nouvelle édition du challenge seront dévoilées à Paris pendant le « Mondial de l’automobile 2014 ». Valeo-Innovation-challenge Pour participer, les étudiants ingénieurs, par équipe de 2 à 5 personnes, devront présenter en anglais un projet pertinent et innovant sur le site internet dédié au concours valeoinnovationchallenge.valeo.com. L’objectif est de favoriser la créativité des étudiants qui pourront, s’ils le souhaitent, former des équipes multidisciplinaires avec par exemple des étudiants en sciences humaines, en design ou en urbanisme... Les 20 meilleures équipes devront ensuite réaliser une maquette sous la forme de leur choix (maquette physique, application ou tout autre type de supports). Elles disposeront chacune d’un montant de 5 000 euros pour mettre en pratique leur idée et réaliser un prototype. Enfin, les équipes finalistes présenteront leur projet à l’occasion du Salon Automobile de Francfort 2015, devant le jury du concours. Ce jury composé de personnalités extérieures au Groupe sera présidé par Jacques Aschenbroich, Directeur général de Valeo. L’équipe distinguée grande gagnante se verra remettre la somme de 100 000 euros. Participer-au-concours-organisé-par-Valeo Le « Valeo Innovation Challenge » s’inscrit dans la stratégie d’innovation de Valeo qui dépense chaque année plus d’1 milliard d’euros en Recherche et Développement. L’innovation est un accélérateur de la croissance de Valeo, entreprise technologique partenaire de tous les constructeurs dans le monde. Avec près de 800 brevets déposés en 2013, l’innovation guide le travail des 10 000 chercheurs de Valeo qui chaque jour imaginent l’automobile de demain pour rendre l’innovation accessible au plus grand nombre. Pour la deuxième année consécutive, Valeo est classé au palmarès des 100 entreprises les plus innovantes au monde d’après le classement Top 100 Global Innovators 2013 de Thomson Reuters. Cette reconnaissance récompense l’engagement de Valeo en matière d’innovation. Le Groupe prévoit d’embaucher près de 1000 ingénieurs et techniciens par an dans les trois prochaines années dont 400 en France.

1ère édition du salon professionnel PROROBOT à Cherbourg

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1ère-édition-du-salon-professionnel-PROROBOT-à-Cherbourg

Les 30 septembre et 1er octobre prochains se déroulera à Cherbourg le salon PROROBOT, le premier salon dédié aux robots industriels et aux drones. Au programme : des conférences sur différents thèmes autour de la robotique professionnelle. 16 à 18 conférences auront lieu pendant les deux jours de salon. Celles-ci auront des thématiques très variés comme : propulsion, système embarqué, matériaux, mécanique, logiciel, informatique, autonomie, contrôle, manipulation, micro-nano robotique, robotique humanoïde, modélisation, reconstruction, recherche et le développement, production industrielle. PROROBOT est un salon ouvert exclusivement aux professionnels : bureaux d’étude, R&D, responsables des achats, entreprises régionales, écoles d’ingénieurs etc. La zone de couverture du salon s'étend sur les département du Calvados, de la Manche, de la Seine Maritime, de l'Orne et de l'Eure. Il est organisé par l'agence évènementielle Normandie Tendances. Télécharger une invitation

Pepper : le nouveau robot compagnon d’Aldebaran Robotics

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Pepper---le-compagnon-connecté-d'Aldebaran-Robotics

Aldebaran Robotics dévoile ce matin son nouveau robot humanoïde, le Pepper. Véritable compagnon connecté, il est le premier robot du constructeur français conçu pour vivre aux côtés des humains. Conçu pour la société SoftBank, Pepper sera utilisé comme robot d'accueil dans leurs points de vente. Pepper n'a pas l'intention de prendre la place de NAO ou de ROMEO. Il a été conçu comme un robot communiquant capable d'interagir avec les humains et ce, de la manière la plus intuitive possible : par la voix, le toucher et les émotions. Pepper le nouveau robot humanoïde d'Aldebaran Brunon Maisonnier, fondateur et CEO d'Aldebaran, explique :
Depuis neuf ans, je suis persuadé que le rôle le plus important pour les robots sera d'être des compagnons sensibles et bienveillants qui amélioreront notre vie quotidienne : ils nous apporteront de la joie, nous surprendront sans cesse et nous aideront à progresser. Les robots émotionnels introduiront une nouvelle dimension dans nos existences et de nouvelles manières d'interagir avec la technologie. Ce n'est qu'un début, mais nous vivons déjà une réalité très prometteuse. Grâce à Pepper, le futur commence dès aujourd'hui et nous voulons que vous en fassiez tous partie.

Caractéristiques de Pepper ?

Grâce à ses nombreux capteurs, Pepper est capable de détecter vos émotions et de choisir le bon registre pour communiquer avec vous. Il possède trois capteurs tactiles sur la tête, un capteur gyroscopique au niveau de son buste, dix capteurs dans ses mains (dont deux tactiles, deux sonar et six laser). Dans ses jambes, il embarque trois capteurs de chocs et un capteur gyroscopique. Du haut de ses 121 cm, ses 28 kilos et avec plus de 12 heures d'autonomie, Pepper n’hésitera pas à interpeler une personne qui passe devant lui. Il pourra même analyser les expressions et les tonalités de voix en utilisant les dernières avancées en matière de reconnaissance émotionnelle. Grâce à des algorithmes propriétaires avancés et ses 17 degrés de liberté, Pepper peut évoluer dans n'importe quel environnement complexe, grâce à une caméra 3D qui détecte les mouvements jusqu'à 3 mètres de distance et un système d’ultrasons qui lui permettent d'éviter les obstacles et les personnes.

Les applications de Pepper

Aldebaran a créé Pepper pour son partenaire SoftBank Mobile — 3ème opérateur de téléphonie mobile du Japon. Dès aujourd’hui, des clients de SoftBank Mobile sont accueillis par Pepper en boutique (près de 2 600 points de vente d’ici la fin de l’année). Pepper d'Aldebaran Robotics et son écran tactile Prochainement, Pepper sera commercialisé à plus grande échelle. Quand il sera disponible dans nos foyers, Pepper sera de bon conseil lorsqu'on lui demandera un bon restaurant dans le quartier, l’heure d’un rendez-vous important ou l'itinéraire le plus rapide pour rejoindre la gare. Pour ce faire, Pepper se connectera à Internet et interrogera des bases de données. Au besoin, on téléchargera de nouvelles "robot apps" pour le faire évoluer. La communauté de développeurs pourra contribuer à l'évolution du Pepper en utilisant le kit de développement logiciel (SDK) qu'Aldebaran mettra à disposition.

Comparaisons avec NAO et ROMEO

Robot
NAO
PEPPER
ROMEO
Hauteur 57 cm 121 cm 140 cm
Masse 5,2 kg 28 kg 36,7 kg
Degré de liberté 25 17 37
Déplacement 2 jambes 3 roues 2 jambes
Autonomie 1,5 heure +12 heures N/A
Année 2006 2014 2009
Prix 4690 € HT 1400 € HT 250 000 € HT
Lire le communiqué Pepper - Aldebran Robotics

Maker Faire Paris : le salon du « faire » débarque au 104

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Salon-Maker-Faire-Paris

La première édition parisienne du salon Maker Faire se tiendra les 21 et 22 juin prochains au 104. Les makers venus de la France entière vont profiter de 8.000 mètres carrés pour montrer au public ce qu’il est possible de faire avec ses dix doigts. Cuisine, dessin, chimie, informatique et bien sûr robotique seront au rendez-vous… La précédente édition avait fait beaucoup de bruit. Elle a eu lieu à Saint-Malo l’an dernier. 3.000 visiteurs, soit le double par rapport aux estimations initiales des organisateurs, avaient découvert des dizaines d’ateliers organisés par des makers, qui viennent donner de leur temps pour partager leur passion et susciter des nouvelles vocations chez les jeunes et les moins jeunes. Robot-Maker-Faire-Paris On trouve de tout au Maker Faire, évènement itinérant autour du "faire", né aux Etats-Unis en 2006 avec un seul but : redonner aux gens le goût de fabriquer, l’envie de devenir un maker et de faire partie du mouvement. Beaucoup de gens ignorent qu’ils sont potentiellement des makers : ceux qui fabriquent des meubles, qui cuisinent des sushis à la maison, qui font de la couture, qui bidouillent leurs moteurs… toutes ces personnes font partie de cette grande famille. En France, l’homme qui s’occupe de fédérer tout ce petit monde et de faire émerger le mouvement s’appelle Jean-Baptiste Le Clec’h. Il travaille chez Le FabShop, un fablab breton orginaire de Saint-Malo. Jean-Baptiste-Le-Clec’h-du-FabShop Pour cette première édition parisienne, les organisateurs espèrent rassembler 120 makers et près de 15.000 visiteurs sur les deux jours. Sur chaque stand ou atelier, le maker accueillera le public et fera des démonstrations tout au long de la journée. Les visiteurs pourront même s’essayer et devenir eux-mêmes des makers l’espace d’un instant. Le-Fabshop-fablab-breton Les ateliers seront très variés : de l’origami à la construction d’un robot humanoïde imprimé en 3d (le robot InMoov), en passant par des cours de cuisine, de chimie, de menuiserie, de soudure à l’arc, de programmation d’un robot… Quelques surprises : Laurent Aigon, protagoniste du spot TV de Google, sera là avec son simulateur de vol. Il y aura également une bobine Tesla en démonstration. Sans oublier les conférences - il y en aura une quinzaine - et le challenge de programmation robotique organisé par le partenaire Mathworks qui se déroulera la journée du samedi. Attention, les organisateurs ne sont pas responsables si une folle envie d’apprendre et de faire s’empare de vous pendant le salon. Maker Faire à Paris Les 21 et 22 juin (en clôture de Futur en Seine) Lieu : CENTQUATRE (19ème arrondissement) Tarifs : Adultes 12 euros - Enfants 6 euros. Site web Maker Faire Paris
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