Adam est un robot d’assistance personnelle grand public conçu par une entreprise italienne, Hands Company pour faciliter votre quotidien. Dans le même esprit que les robots domestiques Keecker ou Hector, Adam est un robot multifonctions pour la famille à utiliser chez soi.
Il fait partie des cinq robots finalistes de la sélection Call up for Startups 2014 organisée à l'occasion du salon Innorobo. Adam est fabriquée par Hands Company, une start up italienne basée à Milan, voulant introduire la robotique dans tous les foyers. Pour cela la start up a créé un robot utile, design et à un prix raisonnable pour ce genre de produit (1.990 €) : le robot Adam.
Adam est un assistant personnel robotisé pourvu d'une intelligence artificielle avancée. Ce robot est capable d'apprendre de ses utilisateurs en observant les habitudes de chaque membre de la famille. Ainsi, jour après jour, Adam saura prendre des décisions à la place de l'utilisateur, avant que celui-ci ne lui ait demandé quoi que ce soit.
Comme tout robot domestique qui se respecte, Adam se connecte à un réseau wifi et peut ainsi communiquer avec les applications de domotique déjà présentes dans l'habitat. L'utilisateur n'aura qu'à communiquer ses souhaits via l'écran tactile du robot ou directement par la voix, et celui-ci de les exécuter au travers des solutions installées. Adam pourra par exemple contrôler l'éclairage, les stores ou la température intérieure de votre logement.
Adam a la capacité de se déplacer de manière autonome dans toutes les pièces du logement et mémorise également les différents chemins possibles. Ainsi il peut assurer une téléprésence, c'est-à-dire la possibilité d'interagir à distance avec des personnes via Adam, ou aller tirer du lit un membre de la famille dans n'importe quelle chambre ou encore, faire de la vidéosurveillance.
Le robot assistant peut être utilisé également comme centre multimédia pour toute la famille : jeux, musiques, films, il sait diffuser tous les formats audiovisuels. Les italiens ont même pensé à une fonction appareil photo, qui permettra à Adam d'immortaliser les moments lors des repas de famille, une soirée entre amis ou les vacances autour de la piscine. Grâce à un store spécifique, l'utilisateur pourra télécharger des nouvelles applications pour son Adam.
La startup italienne fait donc partie des cinq finalistes choisies par un panel de professionnels formé par Frank Tobe (Robo-Stox™), Philippe Pelissier (Kapeos) et Paulo Andrez (Eban) et Pierre-Eric Leibovici (Orkos Capital).
Site de Hands Company
Adam, le robot d’assistance personnelle à l’italienne
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Interview Innorobo 2014 : nos dix questions à Catherine Simon
Innorobo, le salon dédié aux innovations de la robotique de service et industrielle ouvrira ses portes le 18 mars prochain. L'édition 2013 d'Innorobo avait battu tous les records en termes d'affluence et d'exposants. Innorobo 2014 s'annonce encore très prometteur : 140 exposants, des exclusivités mondiales et des robots toujours plus innovants. Catherine Simon, l'organisatrice du salon, a bien voulu répondre à nos questions à quelques jours de l'ouverture du salon.
Comme l'an dernier, Catherine Simon a joué le jeu et a répondu à dix questions sur le salon, sur son organisation et sur la robotique en général. Voici en exclusivité pour nos lecteurs, l'interview de l'organisatrice du salon Innorobo.
Commençons par la question habituelle : quelles surprises nous réserve l'édition 2014 d'Innorobo ? On a entendu parlé de Roméo, d'Hercules... Mais encore ?
Catherine Simon : ROMEO sera présent en exclusivité mondiale… et il marche ! J’avoue que j’attends avec impatience et curiosité de voir ce robot dont j’entends parler depuis plusieurs années, en « chair et en os ». Vous aussi j’imagine. Avec l’expertise cumulée par Aldebaran dans le développement de son petit frère NAO, ROMEO promet d’être un concentré de technologies les plus innovantes et d’avoir une interface et des interactions avec l’humain des plus remarquables.
Que Romeo, une des stars d’Innorobo 2014, ne nous fasse pas oublier les autres robots humanoïdes ou non.
Ainsi Innorobo est le lieu de présentation et démonstration d’autres humanoïdes impressionnants :
- POPPY de l’INRIA, un robot humanoïde en open source, en grande partie produit avec une imprimante 3D.
- REEM C de Pal robotics (Espagne) – 80 kgs, 1m65 et 44 degrés de liberté. Le dernier né de Pal Robotics, un humanoïde « bipède » dans sa version commercialisable.
- iCub, ce projet européen de robot qui apprend par lui-même et qui est toujours un objet d’émerveillement, même s’il a été présent à toutes les éditions d’Innorobo
- Nao bien sûr, qui continue d’être l’humanoïde le plus connu internationalement, le robot emblématique de la France dans le monde grâce aux multiples voyages de son « créateur », Bruno Maisonnier et de ses équipes.
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Le drone taser : futur arme des forces de police ?
Ce drone taser est capable de stopper net une personne en lui envoyant une décharge électrique de 80.000 Volts depuis les airs. Ce n'est pas une blague ! Le studio de design Chaotic Moon qui est derrière ce projet travaille déjà avec les plus grandes marques de la planète : Starbucks, Pizza Hut ou Dell.
Il donne froid dans le dos. Son nom de code : CUPID pour Chaotic Unmanned Personal Intercept Drone. Cet appareil très dangereux n'est pas encore en production, et encore moins autorisé à voler. Mais l'entreprise texane basée à Austin (USA) se dit prête à fabriquer en série dès que les forces de police ou une entreprise privée de sécurité sera intéressée par investir dans une telle arme.
Le CUPID se compose de l'hexacoptère Tarot, un drone à 6 hélices généralement utilisé pour les prises de vue aériennes, ainsi que d'un pistolet à impulsion électrique PhaZZer Dragon.
Chaotic Moon a imaginé cet engin comme une arme à piloter à deux. Pour des questions réglementaires, le drone ne planera pas au-dessus de la ville à la recherche de malfaiteurs de manière autonome. Il ne pourra pas non plus shooter une personne en attendant qu'un agent arrive sur place et menotte le suspect. Mais le CUPID devra être piloté par une personne au sol tandis qu'un deuxième homme aura le contrôle du pistolet.
Chaotic Moon a invité les journalistes de Engadget à filmer une démonstration dans leurs bureaux d'Austin. Dans la vidéo qui suit, on peut voir Jackson Sheehan, un stagiaire de l'entreprise qui s'est porté volontaire, se faire tirer dessus par le drone et tomber au sol. Impressionnant, âmes sensibles s'abstenir !
Le drone peut lancer plusieurs décharges électriques pendant une durée maximale de dix secondes. L'arme semble vraiment redoutable, le cobaye restant paralysé au sol pendant cinq secondes.
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Parrot organise une grance compétition mondiale de code autour des drones
J-3 avec « Game of Drones », un concours de code orchestré par le constructeur français de l'AR.Drone, Parrot. A partir du 14 mars et pendant deux semaines, des développeurs du monde entier pourront s'affronter dans un challenge de programmation autour d'un jeu basé sur les drones.
Le jeu Games of Drones qui sera lancé à partir de vendredi 14 mars à 19h UTC sera un jeu en ligne dans lequel les participants devront programmer l'intelligence artificielle d'un essaim de drones dans le but de conquérir un territoire. Chaque développeur aura deux semaines pour travailler ses lignes de code. Le jeu est hébergé sur la plateforme CodinGame. Il s'arrêtera le 25 mars à 17h.
Le 5 avril, Parrot invitera les cinquante meilleurs joueurs dans ses locaux pour la remise des prix. Les cinquante finalistes pourront discuter avec les équipes R&D et se frotter aux vrais produits de Parrot. Le gagnant du concours se verra remettre un AR Drone 2.0 et un casque Zik, les 2ème et 3ème remporteront un AR Drone 2.0, et le quatrième un Flower Power.
Pour Parrot, Game Of Drones est bien plus qu'un jeu. Il va permettre à la société de dénicher des talents en informatique, elle qui compte recruter pas loin d'une centaine de personnes pour son centre R&D parisien.
S'inscrire au challenge de Parrot.
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NAO Next Gen : Génération Robots devient le premier distributeur agréé
NAO Next Gen, le robot humanoïde programmable le plus avancé au monde, est commercialisé depuis ce matin par Génération Robots. Génération Robots, que nous avions rencontré l'an dernier, est le spécialiste européen de la robotique de service. NAO Next Gen est disponible à partir de 4 690€.
Génération Robots lance aujourd’hui l’offre “Develop on NAO”, destinée aux intégrateurs et développeurs d’applications pour le robot programmable NAO.
Ce petit robot au design fort sympathique est une plateforme robotique de type humanoïde mise sur pied en 2007. Il est jusqu'à aujourd'hui uniquement accessible aux clients académiques, aux développeurs particuliers et à quelques sociétés « triées sur le volet ». Aux quatre coins du monde, des personnes participent au projet NAO Developer Program pour enrichir constamment cette plateforme avec des nouvelles applications toujours plus abouties.
Des applications concrètes de NAO existent aujourd'hui comme aider à l'éveil des enfants autistes ou participer à des tournois de football... Mais le plus gros reste à faire avant que NAO puisse pénétrer véritablement dans les foyers des français et à l'étranger.
Grâce à Génération Robots, cette étape va pouvoir s'accélérer puisque le distributeur européen devient le premier revendeur agréé de NAO Next Gen en France.
Caractéristiques du NAO Next Gen
Si vous êtes intéressé par la robotique de service, il y a de fortes chances que le robot humanoïde programmable NAO ne vous est pas inconnu. Depuis sa création en 2007, trois générations ont déjà été commercialisées, la quatrième et dernière étant NAO Next Gen. NAO Next Gen possède 25 degrés de liberté, 2 caméras haute définition, 4 microphones, 2 haut-parleurs, la puissance d’un processeur Intel Atom qui fonctionne à 1.66GHz, une connectivité Ethernet et WiFi, 9 capteurs tactiles, 8 capteurs de pression, la synthèse vocale et jusqu’à 1h30 d’autonomie. Toutes ces caractéristiques lui permettent d’avoir une marche omni-directionnelle, de parler en 19 langues, de détecter les visages et les formes, de se protéger lors de chutes et de localiser les sources sonores. Créer des applications robotiques est une tâche délicate, c’est pour cette raison qu’Aldebaran Robotics a tenu à simplifier la création d’applications pour NAO Next Gen en créant un kit de développement logiciel (SDK) multiplateforme (pour Windows, Linux et Mac) et multi langages (C++, Python, Java et .Net) accessibles au plus grand nombre. Vous pouvez aisément exploiter toutes les caractéristiques clés de NAO en utilisant le programme intuitif Chorégraphe (inclus dans la suite logicielle).L'offre Develop on Nao
Génération Robots a acquis une expertise technologique et une visibilité internationale dans le domaine de la robotique programmable, ce qui a été reconnu par Aldebaran Robotics. L'offre « Develop on NAO » est unique et cible les intégrateurs et les développeurs d’applications. Cette offre se distingue par une exclusivité : une application NAO joue au football incluse, dans laquelle "les ingénieurs d’HumaRobotics, notre service de conseil et formation en robotique, dévoilent le potentiel de NAO Next Gen", indique Jérôme Laplace, le fondateur et PDG de Génération Robots dans le communiqué de presse. HumaRobotics forme officiellement les clients d’Aldebaran Robotics à la programmation de NAO depuis 2012. Souvenez-vous des applications développées par ce service. L'offre « Develop on Nao » se décline en trois versions : Essentielle, Premium et Expert, cette dernière offrant plus de licences pour la suite logicielle, plus d’années de garantie et plus d’années de souscription au service de validation des applications. Chaque version comprend :- 1 NAO Next Gen
- 1 suite logicielle incluant : Chorégraphe (Interface de programmation graphique), Webots for NAO (simulateur 3D) et le kit de développement logiciel (SDK)
- 1 an de souscription de validation des applications sur le NAO store (la plateforme de distribution pour applications NAO)
- 1 an de garantie fabricant
- 1 application exclusive “NAO joue au football” créée par HumaRobotics
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NAO Next Gen est disponible dès aujourd’hui pour les développeurs débutants, confirmés et experts sur le site de Génération Robots, à partir de 4 690 € et jusqu'à 5 790 €.
Pour en savoir plus sur l'offre "Develop on NAO", rejoignez Génération Robots au prochain salon Innorobo qui se déroulera du 18 au 22 mars à Lyon. Ce sera également l'occasion de découvrir d'autres applications NAO exclusives telles que "NAO joue au Poker".
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Le football du futur : des robots sur les terrains de jeu d’ici 2040 ?
HTC, spécialiste mondial de l’innovation et du design de Smartphones, et sponsor officiel de l’UEFA Champions League et de l’Europa League dévoile un rapport insolite sur « le football du futur ». Ce dernier présente les innovations technologiques que pourrait connaître le sport le plus populaire de la planète au cours des 50 prochaines années.
Certains les utilisent déjà pour entraîner leur équipe, d'autres s'arrachent les cheveux pour leur marquer un penalty, et d'autres encore voient en eux le futur du football. Les participants du tournoi Robocup en font partie. Cette compétition robotique, qui a lieu chaque année au mois de juin, rassemble des équipes du monde entier qui développent des robots humanoïdes joueurs de football. L'un des objectifs des participants est de réussir à mettre sur pied une équipe d'humanoïdes pour battre en 2050 l'équipe humaine championne du monde de football.
Le rapport réalisé par Futurizon, entreprise spécialisée dans les questions des technologies futures, prévoit 30 innovations qui pourraient s'introduire dans l'univers du football d’ici 2060 ; des joueurs androïdes, des tenues de match équipées de capteurs et de caméras ou encore des hologrammes ultra-réels disponibles où que l’on soit grâce à son Smartphone.
D'ici 2020, les joueurs seront équipés d’accéléromètres intégrés dans leurs chaussures permettant de mesurer précisément leur vitesse et performances. Le ballon quant à lui sera équipé de capteurs d’impact afin de mesurer les trajectoires et les sorties de l’aire de jeu, ce qui sera bénéfique non seulement pour les joueurs mais également pour les arbitres.
D'ici 2030, à la maison, le téléspectateur profitera d’une expérience plus immersive, grâce à des sortes de robots insectes qui filmeront, tels des mini-drones et des caméras intégrées aux tenues des joueurs pour regarder le match sous un nouvel angle.
En 2035, les joueurs seront équipés de capteurs sensoriels pour mesurer et contrôler leur activité physique, leur pression artérielle ou rythme cardiaque. Ces marqueurs seront reliés à des machines qui aideront les joueurs à améliorer leurs performances et les entraîneurs à mieux mieux gérer les changements au cours du match.
En 2040, les joueurs robots commenceront à se démocratiser. Difficile de savoir si ce seront des NAO ou des ROMEO qui seront sur le terrain... Des lentilles de contact intelligentes permettront aux arbitres et arbitres de touches de visualiser l'action sous n'importe quel angle et zoomer en avant ou en arrière - peut-être même en 3 dimensions.
En 2060, la technologie permettra aux supporter de contrôler directement depuis leur domicile des robots humanoïdes et vivre une expérience sensorielle unique grâce à une réalité virtuelle très poussée.
Le Dr Ian Pearson, futurologue britannique fondateur de Futurizon commente :
Le football est un sport qui est basé sur l'engagement du public. La technologie a toujours été utilisé pour améliorer la qualité du jeu et l’engouement du public dans et en dehors du stade. Dans les prochaines années, nous allons voir très vite arriver des actions de jeu qui seront agrégées de nombreuses informations, tandis que dans les tribunes et à domicile, l'expérience des spectateurs sera bien plus riche avec un niveau de réalisme sensoriel incroyable.Lire l'étude
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Rencontre autour des objets connectés au Numa (Paris)
Rennes la Novosphère, un réseau local de promotion de l'innovation organise jeudi 14 mars à Paris, une rencontre sur les objets connectés. Ca se passe au Numa dans le 2ème arrondissement. Un sociologue, un développeur d’applications, un utilisateur quotidien d’objet connecté et un ingénieur seront de la partie.
Le sujet des objets connectés abreuve nos médias, apportant chaque jour son flot de nouvelles hypothèses pour imaginer un monde où l’internet sera encore plus omniprésent dans nos vies et dans notre environnement. Les nouveaux usages permis par cette « révolution » sont parfois convaincants, parfois moins…
Quels sont les domaines à plus fort potentiel ?
Quels usages et quelle confidentialité pour les datas ?
Les PME ont-elles leur carte à jouer ?
Allons-nous vers de nouveaux modèles économiques ?
Distinguer l’utile du futile, comprendre cette déferlante des objets connectés, mesurer le potentiel de ce champ technologique en pleine explosion : tel est l’objectif de la rencontre qui, fidèlement à l’esprit Novosphère, permettra de croiser les regards sur cette thématique.
La Novosphère aura le plaisir de recevoir :
Eric Guichard, sociologue et anthropologue de l’internet et de la technique ; Guillaume Campion,
directeur production et marketing chez Advanced Mobile Applications (AMA) ; Nicolas Huchet, porteur du projet Bionico, qui consiste à fabriquer en open source et à bas coût, via une imprimante 3D, une prothèse d’avant-bras, avec le Labfab de Rennes ; Baptiste Gaultier, qui a participé au programme de recherche SmarTB, solution de suivi et d’optimisation intelligente de la consommation énergétique des bâtiments.
Informations pratiques :
Jeudi 14 mars à partir de 8h30
Lieu : le Numa 39 rue du Caire 75 002 Paris
Inscriptions nécessaire auprès de : Anne-Sophie Cosquéric - 06 72 70 14 37 - ascosqueric [at] communiques.fr
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Un robot indien d’inspection et de nettoyage pour conduits de ventilation
Une startup indienne s'est hissée en finale de l'Appel aux start-ups les plus prometteuses, choisies par un panel d'investisseurs internationaux dans le cadre du salon Innorobo. Robosoft Systems propose un robot d'inspection pour les conduits de ventilation qui s'adresse aux professionnels du nettoyage. Ce robot peut être utilisé pour des installations classiques (bureaux, hôpitaux) et plus techniques (sous-marins, salles blanches).
Le Duct Robot est un système robotique mobile et compact dédié à l'inspection des conduits. Il est équipé d'un enregistreur vidéo numérique, ce qui en fait un outil de surveillance et d'inspection puissant. Il est pourvu d'un système pulvérisateur d'air comprimé et de six brosses de différentes tailles.
Voici quelques une des caractéristiques principales du robot mobile. Le Duc Robot pèse 2 kilos à vide et 9 kilos avec tous ses équipements (brosse, pistolet d'air, etc.). Il mesure 23 centimètres de long, 19 de large et 9 centimètres en hauteur. Il est très simple à appréhender puisqu'il se pilote via un petit écran LCD de 2.5 pouces retransmettant en direct les images, et à l'aide d'un joystick. Le capteur vidéo 1/3 CCD en couleurs embarqué filme des images avec une résolution de 420 lignes horizontales que l'opérateur peut décider de stocker dans une carte mémoire insérée dans l'appareil.
Le système d'air comprimé fournit de l'air à 8-9 psi de pression, ce qui permet d'éliminer la poussière accumulée dans les tuyaux. La pompe est réliée au robot par un câble flexible de 30 mètres de longueur, permettant au robot un accès total y compris dans les conduits de forme variable.
Enfin, le robot peut progresser dans des conduits dont la température se situe entre -10 et 45ºC avec une humidité maximale fixée à 90%.
Sa taille compacte lui permet d'opérer dans des espaces très restreints allant jusqu'à 15,24 cm de diamètre. La liste complètre est consultable sur leur site.
Robosoft Systems est une entreprise privée basée à Mumbai, en Inde. Depuis 2008, l'entreprise recherche et conçoit des systèmes robotiques pour l'industrie du nettoyage de conduits et, depuis peu, pour l'éducation à travers un laboratoire de robotique utilisé par différentes écoles d'ingénieurs indiennes.
Le salon de la robotique de service et industrielle Innorobo est donc une chance formidable pour Robosoft Systems de se faire connaître des entreprises françaises et européennes et de pouvoir exporter ses produits à l'étranger. Dans le cadre de l'Appel aux start-ups, Robosoft Systems et quatre autres entreprises présenteront leur produit le mercredi 19 Mars dans l'Auditorium Lumière devant un public 900 personnes composé d'investisseurs, financiers, entrepreneurs dans la high-tech. Le Duct Robot sera également présent pendant les trois jours du salon sur un stand dédié aux start-ups.
Site de Robosoft Systems
Plus d'infos sur l'Appel aux Start-ups d'Innorobo
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Le cockpit du futur par Thales : interactif, tactile, intelligent
Pendant deux jours, Thales a organisé les Innov' Days, sorte de petit salon orienté « nouvelles technologies » qui a eu lieu au Palais des Congrès de Paris la semaine dernière. Le groupe français y a exposé ses dernières recherches en matière d'innovation et notamment un concept de cockpit du futur baptisé Avionics 2020, qui avait été présenté pour la première fois au salon aéronautique du Bourget en juin 2013.
Le transport aérien va connaître des changements qui vont bouleverser ce secteur dans les dix prochaines années : le traffic aérien va exploser, les contraintes au niveau des émissions de gaz carbonique vont se durcir et celles de la pollution sonore également, les besoins de mobilité des personnes va augmenter, la recherche d'optimisation des coûts... Pour évoluer dans cet avenir incertain et anticiper ses défis, les réponses sont à chercher du côté de l'innovation et de la recherche.
Le programme Avionics 2020 en est une. Evolution naturelle du démonstrateur ODICIS, acronyme de One Display for a Cockpit Interactive Solution, démarré par Thales en 2009, il s'agit d'un concept de cockpit de nouvelle génération dédié à l'avition commerciale. L'Avionics 2020 intègre les dernières technologies en matière d'interaction et de fonctions d'aide au pilotage. Ce cockpit ultra moderne pourrait être mise en oeuvre opérationellement dans les années à venir.
Dans un avion équipé du cockpit Avionics 2020, le pilote aura la possibilité de commander l'appareil de manière naturelle et intuitive, grâce à des interfaces homme-machine conçues pour le servir. Ces dernières technologies sont par exemple des écrans tactiles larges, des systèmes de commande reconfigurables, l'affichage digital tête haute et tête basse bichromiques pour une meilleure organisation et discrimination des données. L'équipage aura lui aussi accès à des écrans tactiles lui permettant de gérer certaines fonctions de l'appareil.
Thales consacre 20% de son chiffres d'affaires à la recherche. La société compte 25.000 ingénieurs dont 3.000 dédiés à la R&T. Ainsi ce sont chercheurs, organismes scientifiques et spécialistes mondiaux de l’interface homme-machine qui travaillent de concert pour produire un cockpit qui parvient à fusionner les données des différents systèmes – avionique et autres – et les présenter au pilote de manière transparente. Ce cockpit du futur aidera l'humain dans la prise de décision, notamment en situation de stress.
Site Thales
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BA Systèmes : un acteur majeur dans la robotique industrielle et de services
BA Systèmes, est depuis plus de 30 ans l’acteur français le plus présent dans le domaine des systèmes intra-logistiques par chariot sans conducteur. La société rennaise a su flairer que la robotique allait devenir un vecteur incontournable de développement. Elle est donc aujourd'hui une des spécialistes française en robotique mobile. L'équipe sera présente à Innorobo 2014.
Créée en 1975 à Mordelles, BA Systèmes a fait le pari dès 2007 de miser sur la recherche et l'innovation en robotique mobile. Ses robots équipent aujourd'hui plus de 250 sites en Europe. Ils sont aujourd'hui polyvalents, capables aussi bien de déplacer des dizaines de fûts de bière, d'aider les chirurgiens dans leurs opérations que de percer des cloisons sur un chantier de construction.
La société rennaise consacre 15% de son activité à la R&D. Elle a mis en place notamment une politique d'Open innovation depuis 2007 qui consiste à collaborer dans différents projets français et européens. Ainsi, cette démarche lui a valu le prix de l' "Innovation Supply Chain" en 2009 pour le projet Robm@rket ou des collaborations fructueuses comme celle avec General Electric.
BA Systèmes c'est aujourd'hui 3 secteurs d'activité :
- l’intralogistique ou les solutions logistiques clés en main par AGV (Automated Guided Vehicle) ou chariots automatiques ;
- le médical, grâce à un partenariat avec General Electric Healthcare en co-développant et en produisant la basemobile du DISCOVERY IGS 730, un système révolutionnaire de radiographie interventionnelle commercialisé par GE Healthcare ;
- l'activité robotique spécialisée dans la cobotique industrielle avec les développements de deux prototypes Roby en partenariat avec Bouygues Construction et Stamina avec Peugeot Citroën.
La robotique innovante de BA Systèmes
Forte de son expérience dans la conception de solutions logistiques automatiques reconnues pour leur fiabilité, BA Systèmes a su se diversifier dans la conception et la réalisation de robots médicaux en co-développant avec GE Healthcare la base mobile automatique ultra-précise utilisée dans le Discovery IGS 730. Cet appareil destiné pour 95% à l’export, permet au chirurgien une visibilité exceptionnelle. Se déplaçant sur ordre au millimètre près, le robot garantit aux praticiens un accès optimal au patient. Ce système offre de nombreux avantages, notamment des procédures chirurgicales plus rapides et plus sécurisées. Plus récemment, le projet de recherche appliquée ROBO-K porte sur le développement d’un robot mobile pour la rééducation de la marche. Un premier prototype avait été présenté l’an dernier. Le Groupe poursuit ses recherches dans le domaine de la robotique industrielle dans le but de réduire la pénibilité des tâches de l'opérateur. Ainsi, le robot ROBY, développé avec Bouygues Construction, mêle un bras robotisé Kuka et un chariot autoguidé conçu par BA Systèmes. L‘intégration de l’ensemble aboutit à un système robotique capable de réaliser des travaux difficiles, tels que le perçage ou le martelage des murs. Depuis deux ans, Bouygues l’exploite sur ses plus gros chantiers. Dans le secteur de l’automobile, BA Systèmes collaborent avec PSA et cinq autres partenaires. Ils souhaitent mettre en place le projet STAMINA visant à assister les opérateurs dans les tâches de bin-picking, la dépalletisation ou le kitting. Site web↧
L’INRIA présentera quatre projets de robots à Innorobo 2014
L'Inria, Institut de recherche en sciences du numérique, sera présent dans le Hall Innovation Robotique de service du salon Innorobo (Lyon, 18 au 20 mars 2014), et présentera les travaux de quatre équipes-projet.
L’équipe Flowers
Basée à Bordeaux, cette équipe étudie les mécanismes qui permettent aux robots et aux humains d'acquérir de nouvelles compétences motrices, interactives et sociales. Elle présente le robot humanoïde Poppy qu’elle a conçu ans le cadre de travaux de recherche sur les mécanismes d’apprentissage de la marche chez l’homme. La grande originalité de Poppy est de fonctionner avec des logiciels open-source et d’être conçu à partir d’imprimante 3D, ce qui permet d’explorer très vite de nouvelles formes de son corps. Flexible et facile à utiliser, Poppy est aussi une plateforme expérimentale qui vise le monde de l’éducation et de la formation professionnelle ou associative (e.g. FabLabs), pour l’apprentissage des technologies d’impression 3D pour le design et le prototypage rapide. L’équipe présente également le projet collaboratif de recherche européen pour la robotique en milieu industriel « Semi-Autonomous 3rd Hand » qu’il coordonne. Ce projet vise à réaliser des avancées scientifiques et technologiques essentielles dans le domaine de la cobotique, où des robots peuvent travailler aux côtés d’ouvriers pour collaborer intuitivement et en sécurité sur les chaines de montage.L’équipe Lagadic
Bilocalisée à Rennes et Sophia Antipolis, elle est spécialisée en vision robotique. Son objectif est d'élaborer des stratégies de perception et d'action à partir d'images pour des applications dans les domaines de la robotique et des véhicules intelligents (localisation, navigation, manipulation, robotique médicale), ainsi qu'en réalité augmentée. L’équipe présentera ses travaux dans deux axes :- Conduite automatique : cartographie 3D et navigation autonome dans un environnement urbain.
- Assistance aux personnes à mobilité réduite
L’équipe Non-A
A Lille, cette équipe développe de nouveaux algorithmes en temps fini pour la robotique et le traitement du signal. De nombreux paramètres (comme le temps de retard dans une communication et les fréquences dans un signal périodique) ou des variables internes (comme la localisation et la vitesse d’un objet mobile, ou les dérivées d’un signal) ne peuvent pas toujours être mesurés. Ils sont estimés le plus souvent par des méthodes qui relèvent de la statistique asymptotique. L’équipe Non-A développe une démarche innovante pour construire des algorithmes d’estimation qui convergent rapidement et en temps fini, ce qui représente un avantage significatif pour les applications temps réel.L’équipe E-Motion
Basée à Grenoble, elle développe des modèles et des méthodes algorithmiques pour doter des systèmes artificiels tels que les robots, de capacités de perception, de décision, et d'action. Ses travaux s’appliquent aux systèmes de transport intelligents depuis les automobiles jusqu’à des solutions de mobilité pour des personnes à mobilité réduite. E-Motion propose deux démonstrations :- Un fauteuil roulant robotisé dont la navigation est dirigée par les intentions de l’utilisateur
- La perception embarquée dans un véhicule : détection et suivi d’objets mobiles.
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Innorobo 2014 : un tour dans les allées du salon
Humanoides.fr vous invite à faire un petit tour du salon Innorobo édition 2014. Retrouvez l'ambiance du plus grand salon européen dédié aux innovations de la robotique de service et industrielle. Du 18 au 20 mars, 300 robots et technologies sont exposés à Lyon. Voici l'ambiance qui règne dans les allées du salon jusqu'à demain.
Vous en reconnaitrez certains, vous en découvrirez d'autres, voici un premier aperçu des robots présents à Innorobo 2014.
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Les robots humanoïdes pâtissiers débarquent chez Sève à Lyon
Le pâtissier-chocolatier Sève va utiliser prochainement dans ses ateliers, un cobot, un robot collaboratif, qui aidera son personnel dans la fabrication de leur spécialité des Pierres des Monts-d'Or. C'est le robot Baxter, distribué en France par la société Génération Robots, qui a été choisi pour cette expérience inédite en France. Le robot s'occupera des tâches répétitives qui ne demandent pas un savoir-faire pâtissier en particulier.
Le robot Baxter sera introduit dans le laboratoire Sève de Champagne-au-Mont d'Or dès le mois de mai. Le robot de la marque Rethink Robotics assistera les pâtissiers dans leurs tâches « peu gratifiantes », explique Richard Sève. « Ce qu'un pâtissier fait aujourd'hui à la main, un travail répétitif et long, demain ça sera automatisé. Un poste plus intéressant sera ainsi donné au pâtissier. » Richard Sève utilisera Baxter pour réaliser une des étapes dans la fabrication des Pierres des Monts-d'Or, une pâtisserie à base de praliné enrobé de meringue royale.
Baxter fait partie des robots de nouvelle génération, intégrant les dernières technologies en matière de capteurs et logiciels, et s'adaptant à tout type d'environnement et d'opérateurs très facilement. Baxter est un robot de type semi-humanoïde, muni d'un buste et de deux bras articulés compliants à 7 degrés de liberté, c'est à dire que leurs mouvements sont élastiques, naturels et non dangereux pour l'homme. La version livrée à la maison Sève coûte 40.000 euros : c'est une version sur mesure, adaptée aux besoins spécifiques des pâtissiers.
Selon les résultats de cette expérience, Richard Sève est prêt à commander un deuxième Baxter qui sera dédié à la fabrication des macarons.
Le maître pâtissier a tout compris : il n'entend pas remplacer son personnel par des robots, mais se servir des nouvelles technologies pour assister ses pâtissiers dans les tâches pénibles et sans valeur ajoutée. Ses hommes et lui-même pourront ainsi consacrer plus de temps dans leur recherche de nouvelles recettes.
Source
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Les robots grand public sont les stars du salon Innorobo 2014
A quelques heures de la clôture du salon Innorobo, nous vous proposons une visite des allées des stands à la Cité Internationale de Lyon, qui accueille pour la 4ème année consécutive le plus grand salon européen dédié à la robotique de service et d'industrie. Cette année, la part belle était faite aux robots humanoïdes, figures emblématiques de la robotique et de son histoire. Mais sauront-ils séduire le grand public et s'introduire un jour dans les foyers ?
Cette année, le robot le plus attendu à Innorobo était Romeo d'Aldebaran Robotics. Sans conteste. Ce robot humanoïde de la taille d'une petite personne, 1m40, développé par Aldebaran Robotics comme futur assistant pour les personnes âgées. C'est un projet énorme, réunissant 21 partenaires européens, et donc les premiers tests grandeur nature démarreront à partir de 2016.
Mais Romeo est loin d'être le seul robot humanoïde mis sur pied à l'occasion du salon. Hum hum ! Mis sur pied, c'est vite dit, puisque la grande majorité de ces robots humanoïdes ont encore beaucoup de mal à marcher seuls, et dans la plupart des cas s'aident d'une béquille ou de cordes pour tenir debout. C'est le robot REEM-C des espagnols de Pal Robotics, qui remporte la palme du robot humanoïde de grande taille le plus avancé, puisqu'il aura été le seul capable de se tenir debout et d'avancer dans les allées du salon.
La startup Cybedroid a présenté son humanoïde Aria en entier. Lorsque nous l'avions rencontré l'an dernier, Aria n'était encore qu'un buste et une tête. Le robot sait désormais se tenir debout mais les fonctions de marche doivent encore être développées. Ce ne serait tarder...
Poppy du laboratoire Flower de l'INRIA, le robot monté à partir de pièces imprimées avec une imprimante 3D imaginé, sait également se tenir debout mais ne marche pas encore. Même chose pour Icub, le petit humanoïde enfant développé par l'Istituto Italiano di Tecnologia pour étudier les sciences cognitives. Encore au stade de prototype, le CRIIF présentait également le SAMI, un assistant semi-humanoïde censé aider les personnes âgées à la maison de manière totalement autonome.
Les robots déjà disponibles pour le grand public
Les vrais stars du salon Innorobo sont incontestabement les technologies qui sont déjà au point à ce jour, c'est à dire, les robots aspirateurs et les robots de téléprésence. Les robots de téléprésence vont devenir les nouveaux outils de millions de personnes, que ce soit à la maison, au travail ou dans les lieux publics. Leur principe : donner à une personne la possibilité d'être présente à un endroit virtuellement en prenant possession d'un robot à distance. La société Awabot a mis en place un dispositif de location de robots de téléprésence pendant les trois jours du salon qui s'est avéré être un véritable succès. Les personnes ne pouvant pas se rendre physiquement à Innorobo, pouvaient télépiloter en temps réel un robot Beam et visiter le salon, les stands et même interagir avec les participants par la voix. Génération Robots a lui aussi présenté un robot de téléprésence, plus compacte et moins onéreux que le Beam. Il s'agit du Double de Double Robotics, un robot qui utilise une tablette Android ou iOS comme moyen de télétransmission des images. La grande bataille des robots aspirateurs toujours plus performants se poursuit. iRobot a présenté son nouveau modèle très impressionant, le Roomba 880. Nous reviendrons prochainement dessus pour vous montrer son système d'aspiration totalement repensé. Moneual a présenté son MR 6800M, un robot combinant les fonctions d'aspirateur et de nettoyeur de sol. D'autres produits ont été plébiscité par le grand public : le robot de déplacement Ninebot, véritable challenger du Segway, en plus léger et meilleur marché ; le Diya One un robot purificateur de l'air intérieur d'un logement ou de bureaux ; les imprimantes 3D Makerbot qui suscitent un intérêt grandissant chez les particuliers et les professionnels ; les petits robots de téléprésence de bureau comme le Wheelphone des suisses de GCTronic. Voir d'autres photos↧
Comment un robot résoud en 3 secondes un Rubik’s Cube
Attention ça va très vite, trop vite pour l'oeil humain. En 3 secondes ce robot réussit à résoudre un Rubik's Cube et à pulvériser le record précédemment établi. Les ingénieurs britanniques David Gilday et Mike Dobson ont fabriqué un robot fait à partir de pièces de Lego Mindstorms capable d'aller plus vite que tout autre robot et bien sûr que nous, pauvres mortels.
Il faut seulement 5.55 secondes à un homme pour résoudre un Rubik's Cube, en l'occurence à Mats Valk un hollandais recordman du monde. Il en faut 5.35 au Cubestormer II pour en faire autant. Désormais, il faudra compter sur le Cubestormer 3 et son record fixé à 3.253 secondes !
Ce robot so British utilise un téléphone Galaxy S4 pour ses millions de calculs, des moteurs, des actionneurs et des bras. Une application dédiée est lancée sur le Galaxy qui surveille constamment l'évolution du Rubik's Cube grâce au capteur photo de l'appareil, et envoie les instructions appropriées aux bras robot Lego Mindstorm EV3, qui se chargent de déplacer les faces du cube. Il aura fallu dix-huit mois aux deux ingénieurs pour fabriquer leur robot.
Nous savions que CubeStormer 3 avait le potentiel pour battre le record existant. En fin de compte, les heures passées à perfectionner le robot ont été correctement récompensées. Notre grand défi est maintenant, si possible, de le faire aller encore plus vite.
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Une intelligence artificielle va tenir une conférence TED
Un nouveau défi lancé par la fondation X PRIZE ! Cette organisation qui a pour but de provoquer des percées radicales pour le bénéfice de l'humanité vient de lancer une nouvelle initiative autour de l'intelligence artificielle. Elle va faire équipe avec TED, le célèbre organisme de conférences autour d' "idées qui valent la peine d'être diffusées", pour proposer une exprience autour d'une IA.
Les fondations X Prize et TED (Technology, Entertainment and Design) ont la volonté de développer une intelligence artificielle capable de donner une conférence par ses propres moyens. Ils viennent d'officialiser le lancement d'un challenge à échelle planétaire afin de trouver l'IA qui saura se débrouiller sur scène et tenir une présentation sans l'intervention de l'homme.
Et ils ont besoin de votre aide. En effet, les deux organismes souhaitent faire participer les internautes dans les phases initiales du projet pour les aider à prendre les bonnes décisions dès le début. Ainsi, ils font appel à tous pour savoir quel forme devra prendre ce système artificiel : un robot humanoïde, un rover, une simple voix électronique ?
Le public pourra également décider des thèmes à aborder pendant cette conférence
Pour participer et aider X Prize et TED dans leur choix de l'intelligence artificielle à utiliser, rendez-vous sur ce site. On vous rappelle que c'est pour le bien de l'humanité !
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Lighty, un robot d’assistance avec une personnalité bien trempée
Imaginez un robot capable de transmettre aussi des informations verbales que des non verbales... Un robot qui communiquerait avec l'être humain de la façon la plus naturelle qu'il soit. En plus, ce robot apprendrait à vous connaître et arriverait même à comprendre votre état d'âme au moment où il vous parle. Ce robot existe et s'appelle Lighty.
Lighty est une tête robotique rétroéclairée sur laquelle est projetée un visage retransmettant en temps réel des informations qu'un robot humanoïde classique aurait du mal à produire : quoi de mieux qu’un robot qui réagirait comme un humain, qui s’exprimerait comme lui et communiquerait beaucoup plus que des mots à travers un regard ou des expressions faciales ou un changement d’attitude ? Des informations non verbales cruciales qui déboucheraient sur une meilleure interaction entre l'être humain et le robot. Pour ce faire, Lighty utilise des modèles comportementaux calqués sur le visage d'un humain.
En utilisant un système de rétroprojection, Lighty se dédouane de toute forme d'actuation physique. Exit les soucis de surchauffe de servomoteurs, exit les problèmes d'usure des composants... La tête Lighty consomme moins, fonctionne plus longtemps et coûte moins cher. De plus, l'interface est totalement modulable en temps réel et peut s'adapter intelligemment à la personne qui est en face d'elle et vieillir, rougir ou encore pleurer selon les situations. Le masque avant est lui aussi interchangeable avec une tête de de femme, d'homme, de chien, de chat ou encore une tête d'androïde...
La start-up Syntheligence travaille sur ce prototype depuis mai 2013. Basée à Paris et soutenue par Agoranov, incubateur parisien qui a notamment suivi Aldebaran Robotics dans ses débuts, la startup voudrait lancer une version industrialisée d'ici la fin de cette année. Simple à mettre en place sur un système existant, adaptable sur un corps de robot humanoïde, Lighty s'adapte à différents types d'utilisation pour devenir un compagnon au quotidien, notamment dans les secteurs de la santé, des systèmes de guichet et de l’événementiel.
Lighty aussi à l'aise derrière un guichet que dans un hôpital
Lighty peut par exemple faire office d'interface interactive pour transmettre des informations dans des lieux publics (gares, aéroports), répondre à des questions ou prendre les commandes des clients dans des commerces (bar, fast food, etc.). C'est un outil très intéressant pour la billéterie également car cet assistant artificiel parle beaucoup plus naturellement avec une personne qu’un écran traditionnel ou une voix automatique. En ce qui concerne le secteur de la santé, le robot sera capable d'interagir avec les personnes âgées ou les personnes atteintes de troubles du comportement comme les autistes par exemple. Grâce à ses capacités d'apprentissage, l'intelligence artificielle saura adapter son niveau d'interaction avec ces personnes et les aider à récupérer au mieux les manques sociaux auxquels ils sont confrontés. D'ailleurs, Syntheligence commence à avoir des retours d'expérience très positifs au travers de ces partenariats avec le centre hospitalier de La Pitié Salpêtrière à Paris, l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI) ou encore une neuro-psychologue basée en Amérique Latine. Cette dernière travaille aux côtés d'enfants autistes de haut et bas niveaux sur des protocoles d'approche cognitive pour intégrer au mieux la technologie Lighty dans une approche éducative.Les avantages d'une telle solution
Ils sont nombreux et très faciles à comprendre. Lighty renferme dans une simple tête en plastique tous les composants lui permettant de se transformer en une interface virtuelle riche capable de communiquer des émotions complexes à un être humain. En seulement quelques centimètres cubes, ce sont capteurs de vision, audio, d'affichage, des micros, et les batteries qui s'agencent et apportent toute la richesse au robot. Le fait qu'il ne comporte aucune pièce en mouvement, lui permet d'atteindre un niveau d'autonomie élevé tout en minimisant l'encombrement intérieur, ce qui laisse même de la place pour d'autres capteurs (capteurs 3D par exemple) intégrables dans un futur proche. Contrairement à une tête d'humanoïde chargée en composants électroniques, qui peut potentiellement atteindre deux heures avant une recharge, Lighty présente une autonomie de 30.000 heures d'utilisation non-stop, soit trois ans ! La solution peut également être déportée sur un autre terminal de type tablette ou smartphone pour que le robot puisse accompagner la personne partout dans la maison.Syntheligence à la recherche de partenaires financiers
Aujourd’hui, la startup approfondit le niveau de programmation de sa solution et se dirige vers un apprentissage naturel. Le robot pourra ainsi comprendre mieux l’interaction avec un humain et savoir ce qu’il pense sans qu'il n'ait à le dire. Et bien sûr, l'utilisateur n'aura pas à programmer son robot pour qu'il arrive à le faire. Syntheligence que nous avons rencontré la semaine dernière à Innorobo, est à la recherche de partenaires financiers pour pouvoir développer son système interactif en choisissant une voie d'application à explorer à fond. Et pourquoi pas l'intégration au sein d'un système de domotique ?↧
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Avec SAMI, le CRIIF mise sur un semi-humanoïde pour le grand public
SAMI est un robot semi-humanoïde avec une base mobile à roues. Avec ce robot plus simple à mettre en oeuvre chez les gens qu'un robot humanoïde à jambes, le CRIIF vise le grand public et espère voir son petit protégé s'introduire un jour dans les foyers français.
Avec son torse anthropomorphe, ses bras aux degrés de liberté égales aux nôtres (sept degrés sans compter ses doigts), et sa tête remplie d’actionneurs, SAMI a tout du robot compagnon idéal. Malgré un physique imposant, SAMI se démarque des autres robots par son mode de contrôle.
En effet, rien de plus simple ! On prend le contrôle du robot à distance avec un capteur de type Kinect 2, et le robot reproduit tous les mouvements du pilote. Alors que le pilote porte des lunettes de type Oculus Rift, il va être complètement immergé dans le monde de SAMI, dans son environnement, et va pouvoir interagir avec la personne qu'il veut aider à son domicile.
Mais le chemin est encore long avant que la porte des foyers soit grand ouverte à SAMI. Premièrement, SAMI est encore sous sa forme prototype. Le CRIIF a reçu des subventions à hauteur de 100 K€ pour cette première version démarrée il y a deux ans, mais la plateforme doit encore évoluer. Ensuite, parce que le délai de mise sur le marché est long sur ce type de robot complexe, d'autant plus que l'objectif fixé est de proposer ce robot à un prix abordable. Finalement, parce qu'en le testant auprès de personnes âgées, le CRIIF s'est aperçu que le fait qu’il soit autonome et qu’il soit capable de prendre des décisions tout seul, leur fait peur.
De multiples applications où SAMI sait se rendre utile
SAMI peut rendre bien des services au quotidien et en plus, avec le sourire ! Grâce à ses capteurs d'environnement et ses différents moteurs internes, il est capable d'effectuer des gestes aussi naturels que les nôtres pour par exemple apporter des médicaments, se saisir d'un verre d'eau et le tendre à une personne, aider une personne à se relever en cas de chute... Bref, il peut porter assistance à des personnes qui en ont besoin et se substituer à un être humain le temps que les secours arrivent sur place par exemple. Et s'il peut inspirer méfiance chez certains personnes âgées, malgré son allure avenante, SAMI possède une fonctionnalité redoutable : son contrôle à distance. Tandis que le robot est tranquillement installé chez une personne âgée, c'est la famille, le médecin ou l'aide soignante qui vont pouvoir prendre le contrôle et commander SAMI. Cela rassure la personne âgée et également son entourage, qui savent que quand SAMI bouge, c’est parce que quelqu'un de confiance est en train de s’en servir. C'est ainsi que peu à peu, la personne âgée va s'habituer à SAMI et va à terme vouloir exploiter la capacité du robot à être autonome. En effet, si à chaque fois qu’elle a soif, la personne est obligée de faire appel à quelqu'un pour qu'il prenne le contrôle du robot et lui apporte un verre d'eau, cela risque d'être lourd à gérer au quotidien. La personne demandera d'elle même à ce que SAMI puisse être autonome et lui apporte son verre d'eau au moment où elle le demande. En rajoutant des degrés d’autonomie au fur et à mesure, les utilisateurs vont pouvoir se l'approprier et l'accueil d'un SAMI à la maison sera des plus favorables.Le CRIIF travaille sur des applications commerciale de son robot compagnon
Le CRIIF (Centre de Robotique Intégrée d’Ile de France) est un laboratoire de R&D à fonds privés, qui bénéficie du crédit impôt recherche. L'équipe dirigée par Rodolphe Hasselvander est toujours à la recherche de subventions bien sûr, mais également de nouveaux défis et projets innovants à accompagner. Par exemple, en ce moment, le CRIIF travaille avec une agence de communication pour étudier comment utiliser SAMI dans les défilés de mode. Autre voie de recherche et d'éventuels revenus : habiller SAMI de la tête aux pieds (si on peut s'exprimer ainsi) et le placer dans les vitrines des magasins afin d'interpeller les clients potentiels et les curieux. La personne verra le robot derrière la vitrine, se positionnera devant lui et bougera ; simultanément, SAMI reproduira les mouvements de la personne et celle-ci pourra se rendre compte du rendu des vêtements sur son corps. Ce type d'application commerciale pourrait permettre au CRIIF d'atteindre son objectif : produire des robots SAMI accessibles au grand public en dessous des 20.000 euros. Un autre projet baptisé Buddy, qui fera l'objet d'un prochain article, devrait également permettre au CRIIF de garantir de nouveaux revenus. Site web du CRIIF↧
Facebook rachète Oculus VR pour 2 milliards de dollars
Facebook vient d'annoncer le rachat de la start up Oculus VR pour 2 milliards de dollars. Le plus grand réseau social en ligne acquiert le créateur du casque de réalité virtuelle Oculus Rift, et entend étendre son champ d'application, notamment dans les quatre domaines suivants : médias, divertissement, communications et l'éducation.
Facebook accélère ses rachats de startups et ne cesse de surprendre. Les rachats d'Instagram ou de WhatsApp pouvaient se comprendre aisément... Celui de Titan Aerospace dans les domaines des drones, un peu moins facilement. Mais avec celui d'Oculus VR, Facebook brouille encore plus les pistes !
Le mobile est la plate-forme d'aujourd'hui, mais nous devons désormais nous préparer aux plateformes de demain », explique le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg. Oculus a l'opportunité de créer une plateforme plus sociale que jamais, tout en révolutionnant notre manière de travailler, de jouer et de communiquer.L'histoire d'Oculus VR commence sur la plateforme Kickstarter. En 2012, un américain âgé de 19 ans et passionné de DIY et de réalité virtuelle, Palmer Luckey, conçoit un appareil qui lui permet de simuler une immersion totale dans une scène restituée virtuellement. L'Oculus Rift était né. L'Oculus Rift se présente sous la forme d'un masque recouvrant les yeux, composé d'un écran plat numérique 7 pouces et de deux lentilles pour reproduire une vision stéréo. Le masque possède aussi divers capteurs de détection de mouvement pour que les images projetées bougent de façon synchronisée avec les mouvements de tête de l'utilisateur. La sensation d'assister à une scène réelle est véritablement saisissante bien que tout cela soit du virtuel. Les personnes l'ayant testé ont pu ressentir le vertige en visualisant des images de haute montagne ou des sensations fortes dans une simulation de grand-huit. Lors de la campagne Kickstarter, la jeune entreprise avait réussi à réunir 2,4 millions de dollars et à convaincre plusieurs fonds d'investissements dont Spark Capital, Matrix Partners, Formations 8. Et elle a surtout suscité l'intérêt de John Carmack, créateur du jeu vidéo Doom 3, qui est depuis, devenu directeur technique chez Oculus VR.
L'avenir d'Oculus VR
A la suite du rachat annoncé hier sur le site de Facebook, Oculus VR continuera de développer des applications dédiées au secteur du jeu vidéo et s'ouvrira à d'autres secteurs. Muni d'un Oculus Rift, on pourra depuis la maison, s'immerger dans un amphithéâtre pour assister à un cours, vivre un concert plongé dans la fosse ou consulter un médecin en face à face. En robotique, l'Oculus Rift ouvre de nouvelles perspective en matière de contrôle à distance d'un robot. Le CRIIF s'en sert déjà avec le robot SAMI, des chercheurs l'utilisent également pour un robot de télésurveillance. D'autres, l'utilisent pour des choses plus coquines. Le kit Oculus Rift dans une version destinée aux développeurs est disponible en pré-commande pour 350 $ avec les premières expéditions à partir de juillet. Mark Zuckerberg s'est bien gardé d'annoncer une date officielle de lancement pour le grand public...↧
Un drone découvre des dessins gravés dans la roche depuis 2500 ans
Les drones apportent des solutions pour bien des professionnels : agriculteurs, artistes, communicants, livreurs, restaurateurs... La liste est longue et se complète tous les jours. Les archéologues feraient bien de les utiliser, car grâce à eux, ils pourraient bien faire des découvertes... comme ces pétroglyphes gravés dans la roche depuis plus de 2500 ans qui viennent d'être localisés par un drone !
Grâce à leur faible encombrement et leur facilité de mise en oeuvre, les drones peuvent survoler des zones difficiles d'accès pour l'homme et permettre de découvrir des trésors cachés. C'est ce qui vient de se passer dans le sud de l'état du Utha, où une société de prises de vues aériennes, Got Aerials, est tombée sur vingt pétroglyphes, gravés sur des pierres par les habitants de ces terres il y a environ 2500 ans.
Le style de ces dessins rupestres est très particulier puisque l'on peut remarquer des silhouettes d'hommes avec de larges épaules et des jambes fines. Un archéologue les a identifiés comme étant des dessins faits par les civilisations préhistoriques du sud de l'Amérique, communément appelées en anglais "Basketmaker", et le style serait du San Juan. Le spécialiste Jerry Spangler, qui dirige l'Alliance archéologique du plateau du Colorado, estime que ces pétroglyphes datent de la période entre 860 et 500 ans avant J.-C.
Ces gravures ont été découvertes sur les falaises d'un canyon, mais la société qui les a filmées avec un octocoptère, n'a pas souhaité révéler leur emplacement exact, laissant cette responsabilité au propriétaire de ces terres. Le spécialiste pense qu'il y a de nombreux autres endroits cachés comme celui-là dans le Utah, qui mériteraient d'être survolés par drone car trop dangereux d'accès pour l'homme.
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