Les nouvelles technologies et la robolution sont les fondations de l’économie de demain. Tandis que les japonais l’ont compris et que leur gouvernement a mis en place une stratégie de revitalisation du pays reposant principalement sur la robotique, la France semble vouloir rattraper son retard. C’est la raison de la création de l’Alliance Industrie du Futur.
Créée officiellement lundi 20 juillet, cette association réunit les professionnels de l’industrie et du numérique et des partenaires académiques et technologiques pour faire repasser la France sur le devant de la scène. Selon le président opérationnel de l’association Philippe Darmayan, “le rôle de l’Alliance est d’organiser et de coordonner au niveau national les initiatives, projets et travaux pour la modernisation et la transformation de l’industrie en France.”
L’Alliance possède sept actions prioritaires concrètes : promouvoir la vision française de l’Industrie du Futur et accélérer les transformations, accompagner les entreprises dans ces changements, référencer l’offre technologique française portant la transformation industrielle et développer l’offre technologique du futur, anticiper les évolutions professionnelles pour placer l’Homme au coeur de la réussite de l’Industrie du Futur, permettre la constitution de nouvelles chaînes dde valeur, valoriser l’offre technologique et le savoir-faire français à l’international et enfin, attirer les investisseurs étrangers sur le territoire français par une offre industrielle différenciatrice.
Selon le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, le projet repose de plus sur cinq piliers.
1. Le développement de l’offre technologique pour l’Industrie du Futur est un moyen d’accompagner les “projets structurants des entreprises sur les marchés où la France peut acquérir d’ici 3 à 5 ans un leadership européen, voire mondial. Sont regroupées ici des technologies comme l’impression 3D, l’internet des objets ou la réalité augmenté.
2. L’accompagnement des entreprises vers l’Industrie du Futur est double. Tout d’abord personnalisé avec un accompagnement des PME et des ETI pour la mise en place de nouvelles technologies adaptées. Financier ensuite avec notamment 2,5 € milliards d’avantage fiscal pour les entreprises investissant dans leur outil de production dans l’année à venir.
3. La formation des salariés va de paire avec la présence accrue des nouvelles technologies dans le monde de l’entreprise. Selon le ministère, il s’agit de la première condition de succès pour l’Industrie du Futur.
4. Le renforcement de la coopération européenne et internationale puisque l’Alliance a pour objectif de nouer des partenariats stratégiques à un niveau supranational.
5. La promotion de l’Industrie du Futur afin de mobiliser tous les acteurs de l’industrie et pour faire connaître les savoir-faire français notamment auprès du grand public.
L’Alliance Industrie du Futur comprend 11 membres : l’AFDEL (Association Française des Éditeurs de Logiciels et solutions Internet), Arts & Métiers ParisTech, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), le CETIM (Centre technique des industries mécaniques), la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication ), la FIM (Fédération des industries mécaniques), le Gimélec (Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés), l’Institut Mines-Télécom, le SYMOP (Syndicat des machines et technologies de production), Syntec Numérique (syndicat professionnel des éditeurs, ESN et sociétés de Conseil en Technologies), et l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie).
Tous les membres de l’association seront présents en septembre au salon Smart Industries à Paris. Depuis les stands jusqu’aux ateliers en passant par les conférences, ce salon a pour objectif de présenter l’industrie du futur, notamment les innovations françaises, aux professionnels de tous les secteurs.
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