Suite à un incident récent durant lequel un homme de 40 ans a fait atterrir un drone portant des déchets radioactifs en provenance de Fukushima sur le toit du Premier Ministre, la chambre basse du Parlement japonais a voté une loi pour réglementer les vols civils de drones.
Cette loi, votée mardi interdit le survol de certains bâtiments clés. Ainsi, la loi prévoit une interdiction de vol au-dessus des bureaux du Premier Ministre, du château impérial et d’autres installations stratégiques comme les centrales nucléaires. La loi pourrait être étendue aux parapentes. Une infraction conduirait à une amende de 500 000 ¥, soit plus de 3650 €, ou d’une année d’emprisonnement. La loi doit encore être votée par la chambre haute du Parlement japonais.
Le gouvernement travaille déjà sur une seconde loi pour interdire les vols dans les zones très peuplées ainsi qu’à proximité des aéroports. Selon le projet de loi du ministère des transports, l’utilisation de drones, sans autorisation spéciale du ministère, serait interdite dans les zones de plus de 4000 personnes par kilomètre carré. Il serait également interdit de survoler des évènements ou des groupes de personnes.
Les drones n’auront le droit de voler que de jour et n’auront pas le droit de transporter des objets dangereux, comme des explosifs. Ces restrictions ne concerneraient pas les drones utilisés par les institutions publiques pour des missions de sauvetage, par exemple.