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Le robot poulpe de l'institut de recherche grec FORTH a fait des progrès ! L'an dernier l'équipe était à la recherche de la meilleure façon de le propulser dans l'eau. Aujourd'hui, la pieuvre artificielle va deux fois plus vite grâce à l'ajout d'une réplique de manteau, partie qui relie entre elle les tentacules.
Une vidéo des travaux de recherche de la Fondation pour la Recherche et le Technologie d’Hellas (FORTH) en Grèce a publiée cette semaine. L'équipe a rajouté à son robot une membrane entre chaque tentacule, qui lui permet de se déplacer dans l'eau environ deux fois plus vite qu'avant. Ils se sont inspirés de la membrane naturelle que possèdent les poulpes. En outre, ils en ont profité pour lui "apprendre" à ramper, déplacer des objets, et le lâcher en pleine mer d'Egée.
La vidéo ne dure que 49 secondes mais elle est découpée en différentes séquences pour montrer clairement l'évolution des travaux : les cinq premières secondes sont un extrait de l'année dernière, quand le robot avait encore les tentacules séparées les unes des autres. Les cinq secondes suivantes montrent comment le robot avance plus vite grâce à cette membrane qui rattache les tentacules entre elles. Il est passé de 100 mm/s à 180 mm/s.
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Il s'agit bien sûr d'une belle marge de progression, d'autant plus que l'équipe a également gagné en
efficacité énergétique. Cela veut dire que le robot se déplace plus vite en dépensant moins d'énergie, avec une dépense en énergie qui passe de 0,85 à 0,62. Pour comparaison, un homme qui marche a une dépense égale à 0,1.
La suite de la vidéo montre comment le robot sait ramper au fond d'un aquarium, nager dans une piscine en tenant une balle jaune entre ses tentacules et... sa sortie en mer Egée. Retour à la liberté ! Regardez comment il s'éclate tout seul dans l'eau, sans chercheur pour l'embêter, sans fil pour le retenir. AU - TO - NO - MIE !
L'équipe a même confié durant la conférence IROS (IEEE International Conference on Intelligent Robots and Systems) de Chicago qu'un banc de petits poissons avait suivi le robot et lui tournait autour. Quand la robotique imite le naturel et parvient à le tromper, cela donne de belles surprises. Ceci indique que le robot pieuvre pourrait à terme être une bonne plateforme d'observation sous-marine qui ne perturberait pas la vie océane.
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