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Intel utilise des robots sur ses chaînes de montage depuis un petit moment. Mais saviez-vous que le constructeur américain les a quelque peu détourné pour en faire des robots testeurs pour écrans tactiles ?
Il s'appelle
Oculus et travaille dans les laboratoires Intel de la Silicon Valley. Son job à lui, est d'analyser le niveau de précision des écrans sur le banc d'essai. Et pour ce faire, il se sert du jeu "
Cut the rope" pour les mettre à l'épreuve.
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Mais le
bras robotisé ne la joue pas solo dans cette affaire. Ces deux terminaisons en caoutchouc en guise de doigts, qui lui permettent de toucher, tapoter, glisser sur un écran ne lui suffisent pas à déterminer à lui tout seul le niveau de réactivité des écrans tactiles. Il est épaulé par une caméra ultra rapide filmant jusqu'à 300 images par seconde, ainsi que d'un programme d'ordinateur analysant ensuite les données.
Un robot pour définir ce qui conviendrait le mieux à un utilisateur humain
Oculus, va très vite, répète beaucoup de fois les mêmes mouvements mais ne se trompe jamais. A une vitesse de 8 m/s, il passe en revue différents endroits de la surface tactile, pour déceler la moindre zone qui ne réagirait pas correctement lors d'un tracé de ligne ou lors de la saisie sur le clavier tactile.
Le programme évalue ensuite les résultats et attribue une note allant de 1 à 5, en les croisant avec des données cognitives obtenues lors d'évaluations d'utilisateurs sur des interfaces tactiles similaires. Chaque utilisateur est différent, chacun a ses exigences quant à la rapidité de réaction de son écran.
L'ingénieur en charge de ce projet a expliqué dans la
revue du MIT qu' "un bon écran tactile doit suivre le balayage d’un doigt en moins d’un dixième de seconde".
Trois robots Intel jouent déjà (très sérieusement) à
Cut the rope et un quatrième ne devrait pas tarder à rejoindre ses camarades. Ils ne testeront pas uniquement des écrans de smartphones ou tablettes, mais aussi ceux des dalles tactiles, domaine pour lequel Intel a une carte à jouer.
Dans un futur, Oculus pourrait également servir à tester les applis, tâche encore réalisée par des opérateurs humains.