RobotSwim, l’entreprise qui produit et commercialise les robots aquatiques Jessiko, est une société tournée sur l’événementiel et la décoration de prestige depuis sa création en 2009. On fait le point sur ses activités.
Jessiko est un petit robot aquatique de 22cm de long, très maniable, capable de faire marche arrière et de nager en bancs de poissons aux côtés de ses camarades. L’idée, c’est de concevoir des poissons lumineux et colorés avec des LEDs pour attirer l’attention des visiteurs.
A @Innorobo les robots de Jessiko sont comme des poissons dans l'eau @Jessiko pic.twitter.com/ELo6cb991v
— H+ Magazine FR (@Humanoides_FR) May 24, 2016
Leur dernière installation permanente, c’était au tout nouveau Robot Museum de Suzhou, la Venise chinoise. Lieu où est également présent le robot RoboThespian des britanniques de Engineered Arts. Robotswim a de nombreux projets d’envergure en Asie, région particulièrement friande de décorations de prestige qui en jettent plein les yeux.
Comment fonctionnent-ils ? Au centre de l’aquarium, une lumière. C’est elle qui sert de point de repère aux poissons qui l’utilisent pour se déplacer, avec une sorte de tête chercheuse. Quand ils s’en éloignent, ils savent s’en rapprocher, et quand ils s’en rapprochent trop ils peuvent s’en éloigner.
Quand il n’y a plus de batteries, ou qu’on les arrête, les poissons robotiques remontent à la surface. Lorsque les Jessiko présents dans un aquarium sont nombreux, une autre technique consiste à utiliser des signaux optiques pour les guider, comme si on appâtait un banc de poissons avec de la nourriture. Une technologie qui permet de les faire se déplacer en groupes et de leur attribuer un aspect plus réaliste et donc plus intrigant. C’est pourquoi la plupart des installations tournent en moyenne avec une dizaine de robots, le maximum étant une flotte, ou un banc, devrait-on plutôt dire, de 60 poissons robots dans un même aquarium. Depuis leur création, peu de changements, si ce n’est des évolutions “invisibles”, c’est à dire techniques, de manière à augmenter la fiabilité des robots, mais aucun changement au niveau de sa forme et design.
La société réfléchit déjà à de nouvelles applications innovantes. Elle a déjà tenté l’expérience d’une caméra embarquée sur un robot. Une expérience biologique qui visait à reproduire une situation naturelle dans laquelle une espèce de poisson vient se coller à une autre pour se déparasiter. Expérience réussie puisque les lumières colorées des Jessiko captaient l’attention desdits poissons.
Mais elle réfléchit surtout à concevoir des petits robots d’exploration. Car “le marché qui nous attend c’est celui des parcs aquatiques“, l’idée étant de s’y plonger littéralement pour observer au plus près l’habitat des animaux marins et de manière non-invasive. Mais ce que les zoos anticipent le plus, c’est d’utiliser cette technologie pour offrir une nouvelle expérience tout à fait inédite aux visiteurs. L’idée, c’est de donner aux visiteurs une télé-commande pour qu’ils prennent eux-mêmes en main le déplacement des robots. Et pourquoi pas, dans un avenir plus lointain, les équiper d’un casque de vision voire de réalitié augmentée dans le but de créer des expériences immersives tout à fait stupéfiantes. Qui n’a pas révé de se metre dans la peau d’un animal aquatique et d’explorer les fonds marins à sa guise ?
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